REPRISE DES COURS : GRANDE REVOLUTION AUBE NAISSANTE (GRAN) SOUTIENT LES ELEVES
Depuis des mois, le monde vit dans une extrême peur causée par l’avènement du coronavirus. Quant au Sénégal, c’est le 02 mars passe que la maladie fut sa première apparition. Des lors, elle ne cesse de provoquer de brusques déséquilibres, causant ainsi l’ébranlement des assises morales et matérielles des groupes humains.
C’est ainsi que le président pour tenter de contrecarrer la pandémie décida de proclamer le
23 mars une fermeture immédiate des lieux de cultes, des écoles tout en suspendant les voyages interurbains. Une décision plus ou moins salutaire. Mais deux mois plus tard, au moment où la situation s’écorce avec les cas de contaminations très élevés, le président a décidé de céder devant la pression, procédant ainsi à l’apaisement des mesures autrefois prises.
Toutefois, nous, étant jeunes soucieux de l’avenir du pays, ne sommes pas d’accord avec le président et son ministre de l’éducation concernant la décision pour la réouverture des
écoles prévue pour la date du 02 juin. Nous avons cru cette réouverture comme un véritable casse-tête, étant donné que tout porte à croire que l’école pourrait être un foyer de prédilection du covid-19, sa réouverture prématurée constituerait un véritable danger a la population. La situation inédite que vivent les parents et les élèves s’est, en ce moment, traduite en une sorte de stress nationale. Le sentiment d’isolement, la frustration et l’ennui ne cessent de servir les populations. En plus de cela, nous avons noté que l’état a pris cette décision sans même daigner consulter les parents d’élèves.
Les raisons qui nous poussent de refuser cette réouverture sont beaucoup, entre autres on
Peut citer : premièrement, l’efficacité du système éducatif qui demeure relativement faible lorsque l’on met en rapport les objectifs et les résultats (en termes d’accès, d’équité, de qualité des apprentissages…). Ceci est cause par le manque de personnels éducatifs qualifies.
En plus l’infrastructure scolaire fait défaut : durant la saison des pluies, il y’a pas mal d’écoles qui inondent dans le pays et surtout dans la zone sud (Kolda, Ziguinchor et Sedhiou…) ensuite, le temps est pour nous très médiocre et les capacités de compréhension des élèves ne sont pas les mêmes. Si certains utilisent peu de temps pour comprendre, d’autres en usent beaucoup pour bien comprendre.
Deuxièmement, les mesures d’accompagnement sanitaire prises par le ministre de l’éducation nationale ne nous inspirent nullement pas confiance car depuis l’avènement de la pandémie, nous constatons un grand nombre d’échecs dans les décisions adoptées par le gouvernement. La distribution des denrées alimentaires en est une parfaite illustration.
L’application à la lettre de ces mesures va générer trop de problèmes d’ailleurs, ce lavage des mains sera de loin d’être une mince affaire, du simple qu'ils omettent le manque criarde d'eau dans certaines localités du pays. Et puis ordonner les enfants (ceux du primaire, le cm2 en particulier) de se laver les mains comme édicté s'avèrera très compliquer.
Qu’en est-il des élèves qui souffrent des maladies tels que l’asthme, le diabète, l’avc… ? ces derniers sont, d'après les personnels de santé, très vulnérables à la maladie.
En ce qui concerne les universitaires, on a parlé d’un éventuel cours en ligne ; l’état est sans savoir que la plupart des étudiants résident dans des localités ou l’électricité manque à l’appel, le réseau on n’en parle même pas. Vouloir imposer ces derniers de faire des cours en ligne est vraiment suicidaire.
Tenant compte ces facteurs de blocage récemment cites, nous proposons cependant deux solutions pour envisager une réouverture scolaire :
La première consiste de faire un dépistage massif afin d'avoir la cartographie réelle de l'évolution de cette pandémie.
Et la seconde opte pour un réaménagement du calendrier scolaire.
Grande Révolution Aube Naissante (GRAN) apporte son soutien aux élèves et invitent tous les citoyens à respecter les consignes sanitaires et administratives pour une victoire rapide sur le coronavirus.
Fait à Kolda le 18/05/20