Revue de presse: La dernière sortie du président Sall en exergue dans la dernière ligne droite de la campagne

21 - Mars - 2024

La livraison de jeudi de la presse quotidienne traite notamment des ralliements marquant la fin de la campagne pour le scrutin présidentiel de ce dimanche, certains quotidiens revenant à l’occasion sur la dernière prise de parole du président sortant, qui a évoqué son action à la tête du pays ces derniers mois.

“Tant de ralliements”, affiche par exemple le journal Le Quotidien, au sujet des soutiens reçus par les différents candidats, au cours des “dernières heures” de la campagne électorale pour le scrutin présidentiel prévu ce dimanche.

Selon le journal, des libéraux (Parti démocratique sénégalais) et Rose Wardini – candidate qui s’est retirée de la course – “renforcent Amadou Ba”, le champion de la coalition Benno Bokk Yaakaar regroupant les partis de la majorité.

Cheikh Tidiane Dièye, candidat de la coalition coalition “Président bi ñu bëgg”, “se range derrière Diomaye [Faye]”, alors que “73 mouvements et partis [sont] debout derrière Khalifa [Sall]”, un des principaux candidats de l’opposition, rapporte Le Quotidien.

L’Observateur décèle les “signes d’un gros malaise au PDS”, relativement au soutien de “25 fédérations et des députés” de la formation fondée par l’ancien président Abdoulaye Wade au candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba.

La campagne proprement dite poursuit pendant ce temps son petit bonhomme de chemin. L’Observateur revient sur le cas des villes qui ne sont visitées que pendant les campagnes électorales. “Ils sont nombreux, ces terroirs qui ne voient d’autorité politique qu’en période d’élection”, avance le journal.

Une bonne occasion pour cette publication de “faire le focus sur ces contrées abandonnées à elles-mêmes, malgré les mille et une promesses non tenues des candidats à la magistrature suprême qui n’y passent” que lorsqu’il y a élection.

Bès Bi Le Jour propose à ses lecteurs un voyage “au royaume de l’enfance” de Bassirou Diomaye Faye, qui, avec Amadou Ba, de la coalition Benno Bokk Yaakaar, a “pris une longueur d’avance” sur les autres prétendants, selon le quotidien Kritik’.

“Entre ces deux énarques des impôts et domaines, les électeurs doivent faire leur choix même si ces deux postulants ne partagent” pas la même génération et ne peuvent se prévaloir d’une expérience de même niveau au service de l’Etat, note le même journal. “Deux profils atypiques aux fonds communs”, titre-t-il à ce sujet.

L’Info relaie “la colère” des acteurs de la culture qui constatent avec ce journal le peu de place réservé à leur secteur dans les thèmes de la campagne qui en est à son “dernier virage”, relève Libération, Enquête faisant observer de son côté que les jeunes, “cible transversale des politiques publiques”, sont “au cœur des programmes” des candidats.

“Vivier électoral convoité, du moins dans la tranche d’au-delà des 18 ans”, la jeunesse “suscite une surenchère de promesses, en particulier sur l’emploi des jeunes”, constate Enquête.

Toujours est-il que le président sortant “appelle à voter dans le calme”, selon des propos rapportés par le quotidien L’As, quand d’autres publications quotidiennes, à l’image de Sud Quotidien, mettent plutôt en exergue des déclarations de Macky Sall sonnant comme un regard posé par le chef de l’Etat sur son action à la tête du pays, principalement ces derniers mois.

“Macky Sall se dédouane”, peut-on ainsi lire à la une de Sud Quotidien, lequel reprend une déclaration choc du président de la République : “Je n’ai pas d’excuses à présenter, puisque je n’ai pas commis de faute”.

“A onze jours de son départ à la tête de l’Etat le 2 avril, le président de la République Macky Sall se prononce sur l’actualité politique sénégalaise fortement marquée par le report de la présidentielle prévue le 25 février dernier au 24 mars prochain”, souligne Sud Quotidien.

Et d’ajouter que dans un entretien accordé à la BBC, média public britannique, “le chef de l’Etat a dégagé sa responsabilité sur le report de la date de la présidentielle en pointant l’Assemblée nationale, tout en précisant qu’il n’a aucune excuse à présenter pour toutes les vies humaines perdues et les dommages occasionnés par sa décision d’abroger le décret convoquant le corps électoral le 3 février dernier”.

“Toutes les actions ont été posées dans le cadre de la loi et du règlement”, a assuré le chef de l’Etat, cité par Vox Populi, quotidien qui reprend à son tour les mêmes déclarations de Macky Sall selon lesquelles il n’a pas d’excuses à présenter.

Tribune relaie les propos en question, de même que Walfquotidien et Les Echos, lequel quotidien ajoute que dans son entretien avec la BBC, “le président Sall a déclaré vouloir laisser à la postérité l’image d’un président qui s’est beaucoup déployé, qui a fait de son mieux pour développer son pays et le mettre sur la rampe de l’émergence”.

“Macky Sall s’est également dit meurtri par les jugements de valeur qui sont faits sur sa personne”, évoquant les accusations selon lesquelles il aurait “tenté de prolonger son mandat”, écrit Les Echos.

 

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

17 - Février - 2025

Guerre en Ukraine : une réunion américano-russe organisée mardi en Arabie Saoudite

Des pourparlers entre hauts responsables russes et américains auront lieu mardi 18 février en Arabie Saoudite, a annoncé lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Cette...

17 - Février - 2025

mmigration : Manuel Valls, se redit "défavorable" à une réforme du droit du sol

Manuel Valls, ministre français des Outre-Mer,  s'est de nouveau dit "défavorable" à une réforme du droit du sol, lundi 17 février sur franceinfo. "Pour le...

17 - Février - 2025

Réunion européenne à Paris : la Hongrie fustige des dirigeants "frustrés" qui veulent "empêcher un accord de paix en Ukraine"

Le gouvernement hongrois a critiqué, lundi 17 février, la réunion à Paris d'une dizaine de dirigeants européens, pour définir une réponse commune...

16 - Février - 2025

LE PRESIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE : UN LEADER QUI REVEILLE L'AFRIQUE POUR UN PANAFRICANISME DE REVOLUTION ! (PAR ME ABDOULAYE TINE)

Le 18 février 2024, lors de la 38ᵉ session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l'Union africaine (UA) à Addis-Abeba, un tournant...

15 - Février - 2025

PASTEF EXIGE LA «TRADUCTION DES BRIGANDS FINANCIERS DEVANT LES JURIDICTIONS»

Le bureau politique du parti au pouvoir, Pastef, appelle la justice à faire son travail après la publication du rapport de la Cour des Comptes sur la gestion des finances publiques...