SENEGAL : L’ERE DES RAFLES ET DU KIDNAPPING D’ETAT(PAR SEYBANI SOUGOU)

16 - Février - 2021

« Macky Sall est une menace pour la stabilité du Sénégal »

L’heure est grave ; très grave. Le Sénégal traverse actuellement une crise institutionnelle profonde, d’une extrême gravité, qui risque de faire basculer le pays dans la violence aveugle, et l’anarchie. Depuis 72 heures, des centaines de sénégalais sont arrêtés, de manière totalement arbitraire (un peu partout, dans de nombreuses localités au Sénégal), dans le cadre d’arrestations préventives, sans aucune base légale (kidnapping d’état). En effet, des opérations policières clandestines qui s’apparentent à de véritables rafles sont menées dans plusieurs quartiers de Dakar et de la banlieue pour arrêter (illégalement) des jeunes, et militants d’un parti politique légalement constitué, sans qu’aucun motif ne leur soit notifié. Des représentants du parti PASTEF sont suivis, traqués, et cueillis en plein jour par des policiers en civil de la Division des Investigations Criminelles, (DIC), une police politique instrumentalisée et dévoyée, devenue le bras armé d’un régime moribond qui sombre dans la folie. Le Sénégal vit l’une des heures les plus sombres de son histoire, avec des arrestations tous azimuts de citoyens par des policiers anonymes qui agissent comme des voyous (kidnapping) ; un banditisme d’état innommable qui constitue une violation grave du règlement n°5 de l’UMOEA qui dispose que « l’officier de police judiciaire doit dès l’interpellation notifier à la personne son droit de se faire assister par son Avocat ». C’est un fait : aujourd’hui Macky Sall n’est plus en capacité de gouverner le Sénégal de manière démocratique, et doit constamment faire appel à la police, la gendarmerie ou même l’armée pour asseoir une légitimité et une autorité perdue à jamais.

Les méfaits de Macky Sall ont atteint un point de non-retour : l’état de droit s’est effondré et la démocratie sénégalaise est en lambeaux. L’illégalité a cédé la place à l’arbitraire et à l’inacceptable. Le Sénégal est en péril. Ses fils sont en danger, du fait des errements d’un homme incompétent, instable, et imprévisible, inapte moralement à gouverner le Sénégal et prêt à toutes les bassesses et ignominies pour conserver le pouvoir. Dans le contexte grave que nous vivons, où les libertés individuelles et collectives sont confisquées, aucun citoyen sénégalais n’a le droit de faillir et d’ignorer ses responsabilités. La stabilité de notre pays tant enviée est menacée. Nous devons résister à l’oppression, faire face et vaincre le MONSTRE pour sauvegarder les institutions, rétablir l’état de droit, et restaurer la démocratie. La terreur ne passera pas. C’est une loi implacable de l’histoire : les peuples finissent toujours par prendre le dessus sur leurs bourreaux. Il faut arrêter Macky Sall, pendant qu’il est temps : c’est lui ou nous.

Seybani SOUGOU – E-mail : sougouparis@yahoo.fr

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

18 - Novembre - 2024

Amadou Ba : «La victoire de Pastef reflète la volonté du peuple»

Amadou Ba, président de la coalition d'opposition « Jàmm Ak Njariñ », a déclaré que la « victoire » de Pastef lors des élections...

18 - Novembre - 2024

Législatives : Macky Sall félicite la coalition Pastef pour sa victoire

L’ancien président de la République du Sénégal, Macky Sall, s’est exprimé à l’issue des élections législatives du dimanche...

18 - Novembre - 2024

Sàmm Sa Kàddu dans la tourmente : Une candidate interpellée pour un réseau de faux journalistes

La Brigade de Recherches ( BR) de Faidherbe a procédé à l'arrestation de la première adjointe au maire de Ouakam. Investie sur la liste départementale de...

18 - Novembre - 2024

LES URNES CONFIRMENT LA SUPRÉMATIE DE SONKO (PAR MOHAMED GASSAMA)

Il sied d’abord de respecter le choix des sénégalais qui se sont librement exprimés, ce 17 novembre 2024. Une première lecture du vote révèle une...

18 - Novembre - 2024

LEGISLATIVES EN FRANCE : LA PROMENADE DE SANTÉ DE PASTEF

Il n’y a pas eu surprise à Paris, dimanche 17 novembre,  lors des élections législatives.  Pastef a remporté la mise dans les 67 bureaux du centre de...