Sénégal-Présidentielle 2019 : la guerre des chiffres se poursuit

27 - Février - 2019

Chacun ses chiffres ! C’est le constat fait 72 heures après la tenue de l’élection présidentielle au Sénégal. En effet, si les affidés au président sortant Macky Sall se sont adjugés 58% des électeurs, place à la coalition «Idy2019» de brandir ses chiffres, lesquels indiquent un deuxième tour inéluctable.

58% ! C’est le chiffre qu’aurait obtenu la coalition Benno bokk yakaar (Bby), à l’issue du scrutin qui s’est tenu le dimanche 24 février 2019. C’est du moins, l’avis de certains membres de ladite coalition qui ont publiés des chiffres qui proviendraient des différentes commissions départementales de recensement des votes.

En effet, à en croire Moustapha Diakhaté, Abdoul Mbow, entre autres, la coalition présidentielle aurait largement dépassé le pourcentage requis (50%+1 voix), nécessaire pour concéder à leur champion Macky Sall, un second mandat.

Mais, c’est sans compter avec l’intransigeance de l’opposition quant à la tenue d’un second tour. De l’avis de membres de la coalition «Idy 2019» qui ont brandi eux aussi des chiffres issus, selon eux, des procès-verbaux, Idrissa Seck aurait récolté près de 27% des suffrages qui se sont valablement exprimés contre 46% pour Macky Sall. Ce qui ne laisse aucun doute sur la tenue d’un second tour pour les départager.

Dans cette guerre larvée entre différentes écuries politiques, les observateurs de la société civile, de l’Union européenne (Ue), de l’Union africaine (Ua), entre autres tentent de calmer le jeu en invitant les acteurs à garder le calme et à faire confiance aux institutions lesquelles sont les seules habilitées à publier les résultats officielles.

La Commission nationale de collecte des résultats (Cncr) dont le président, le juge Demba Kandji avait animé un point de presse au lendemain du scrutin (lundi 25 février), a promis de rendre public les résultats avant vendredi prochain à minuit, comme le stipule la Constitution.

Mais, cet appel des observateurs risque de ne pas être entendu puisque la position des différents états-majors reste figée.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

20 - Septembre - 2024

Amadou rejoint l'Atel, la position du Pds et de Déthié Fall pas encore connue

Une centaine de partis et formations politiques ont porté ce jeudi 19 sur les fonts baptismaux l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL). Absent à...

19 - Septembre - 2024

Législatives du 17 novembre : Le chef de l’Etat invite le gouvernement à prendre toutes les dispositions pour la bonne tenue du scrutin

Le président de la République a invité, mercredi, en Conseil des ministres, le gouvernement à prendre toutes les dispositions afin d’assurer la bonne tenue du...

19 - Septembre - 2024

Législatives : Dépôt des listes de candidatures, les 29 et 30 septembre

Selon l’expert électoral Ndiaga Sylla, les listes de candidatures aux élections législatives seront déposées les 29 et 30 septembre en vertu du...

19 - Septembre - 2024

Cheikh Issa Sall, l’ancien DG de la CDC qui avait refusé la caution d’Ousmane Sonko, quitte l’APR pour créer son parti

Cheikh Issa Sall, ancien Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignation (CDC) et actuel maire de Mbour, a pris ses distances avec l’Alliance pour la...

19 - Septembre - 2024

La DGE fixe le chronogramme des Législatives du 17 novembre: la campagne électorale démarre le 27 octobre

La Direction générale des élections a, dans un communiqué publié mercredi soir, fixé le chronogramme des élections législatives du 17...