SIDY FALL : « LE FPDR FRANCE EXIGE LA DISSOLUTION PURE ET SIMPLE DE L’OFNAC »

14 - Octobre - 2018

Le FPDR France a appris avec stupéfaction que 7 membres de l’OFNAC ont été décorés le 17 juillet 2018 par le Président Macky SALL, dans l’enceinte du Palais de la République. Cette décoration qui précède la cérémonie de remise du rapport 2016 qui a lieu le 05 octobre 2018 est d’une extrême gravité, car elle prouve les liens de subordination de l’OFNAC vis-à-vis du pouvoir exécutif, depuis que Mme Seynabou Diakhaté a été nommée à la tête de l’Institution. Le FPDR France assimile ces décorations à une forme de corruption passive. Le FPDR France exige que toute la lumière soit faite sur les services rendus par ces 7 membres qui justifient de telles distinctions, d’autant que depuis la nomination de Mme Seynabou Diakhaté en 2016, l’OFNAC n’a produit aucun rapport annuel. Le FPDR condamne avec la plus grande vigueur la dispense de déclaration de patrimoine accordée au Premier Président de la Cour suprême, Mamadou Badio Camara, en violation totale de l’article 2 de la loi 2014.17 du 02 Avril 2014, qui précise que tous les administrateurs de crédits, les ordonnateurs de recettes et de dépenses, les comptables publics effectuant des opérations portant sur un total annuel supérieur ou égal à un milliard (1.000.000.000) de francs CFA sont assujettis à la déclaration de situation patrimoniale. Le FPDR France demande que le Président de la Cour suprême, Mamadou Badio Camara, soit traduit devant ses pairs et démis de ses fonctions, pour infraction et violation de la loi.
Le FPDR France exige la dissolution pure et simple de l’OFNAC qui a failli à sa mission de lutte contre la corruption et dont la Présidente a violé de manière flagrante l’article 17 de la loi N° 2012-30 du 28 décembre 2012 qui l’oblige à publier son rapport annuel. Le FPDR France attire l’attention de l’opinion nationale et internationale sur l’assujettissement total des corps de contrôle au pouvoir exécutif au Sénégal, créant une situation sans précédent marquée par des pratiques illégales, aux antipodes de la bonne gouvernance et le vol massif des deniers publics évalué à des centaines de milliards de F CFA. Au moment où des millions de sénégalais sont tenaillés par les difficultés de la vie quotidienne (pénurie d’eau, famine dans certaines localités, bourses des étudiants), l’affaire PRODAC, un scandale de 29 milliards de F CFA, restée impunie à ce jour, démontre la captation des ressources publiques par une bande de prédateurs sans foi, ni loi, issus d’un régime incompétent et moribond, spécialisé dans le mensonge, la fraude, la corruption, et la concussion.


Fait à Paris le 13 octobre 2018
Sidy Fall, Coordonnateur du FPDR France
E-mail : msufrance@hotmail.com

 

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

07 - Octobre - 2024

ELECTIONS LEGISLATIVES ENCO : ABDOU SONKO, TETE DE LISTE DE PASTEF

Il n’a jamais abdiqué, son engagement a fini par être récompensé. Abdou Sonko, comme c’est de lui qu’on parle, conduira la liste de Pastef aux...

05 - Octobre - 2024

LEGISLATIVES : POURQUOI SANOU DIONE SOUTIENT LA LISTE DE PASTEF

Il n’a pas encore annoncé son divorce d’avec Taxawu Sénégal, mais c’est comme si au vu de l’acte qu’il vient de poser. Sanou Dione,...

04 - Octobre - 2024

La Coalition Sam Sa Kaddu vole en éclats : La LD-Debout claque la porte

Clash dans la coalition Sam Sa Kaddu de Khalifa Sall, Dethié Fall… La Ld-Debout a décidé de se retirer. Cette décision est causée par l’idée...

04 - Octobre - 2024

LÉGISLATIVES ANTICIPÉES ET SÉJOURS DU PRÉSIDENT EN FRANCE : ÉVITER LES CHAUSSE-TRAPES POLITIQUES POUR RÉUSSIR LE « PROJET ». ( Par Mohamed GASSAMA )

C’est une lapalissade que de dire que le chemin qui conduit aux Législatives anticipées, du 17 novembre 2024, reste parsemé d’embûches, de traquenards et de...

04 - Octobre - 2024

POURQUOI IL FAUT REECRIRE CERTAINES DISPOSITIONS DE LA CONSTITUTION (PAR BIRAHIM CAMARA)

La baisse des tensions sociales et politiques au Sénégal exige la modification et la réécriture de certaines dispositions constitutionnelles. Parmi celles-ci : A) la...