Stabilisation de l’année académique : les résultats “seront visibles en octobre 2025”, promet Abdourahmane Diouf

09 - Juillet - 2024

Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation se donne un délai de 15 mois, à partir de juillet 2024, pour arriver à rendre visibles ses efforts visant à stabiliser l’année académique.

“C’est le troisième lundi du mois d’octobre 2025 qu’on pourra constater ou pas si l’année a été stabilisée. Sur ces 15 mois, chaque université va essayer de respecter sa part du contrat mais également le ministère par rapport aux universités”, a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

Il s’entretenait avec des journalistes de l’APS et du quotidien national Le Soleil, au terme d’une tournée qu’il a effectuée dans les huit universités publiques du Sénégal, après son installation à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en début avril.

“Nous devons terminer les chantiers, nous devons donner aux étudiants des pavillons, construire des restaurants, recruter des enseignants chercheurs, des personnels administratifs et techniques, payer les dettes des repreneurs des restaurants, continuer à discuter avec les universités privées avec un certain nombre d’engagements pris par le ministère”, a indiqué Abdourahmane Diouf.

“Si le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation respecte ses engagements, la communauté universitaire qui a l’habitude de faire des performances exceptionnelles, qui est dans le don de soi, nous accompagnera pour avoir les résultats escomptés”, dit-il.

Se gardant de parler de ”bilan d’étape”, il a fait le bilan des actions ”impulsées” depuis son arrivée à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

“En termes de diagnostic, dit-il, nous avons trouvé un certain nombre d’infrastructures mais avec des passifs, nous travaillons à résorber ces passifs”.

Il a de même signalé avoir rencontré, “dans une approche très inclusive”, les recteurs, les directeurs des centres des oeuvres universitaires de Dakar et des régions, les enseignants-chercheurs en tant qu’entité, les syndicats du Supérieur comme le SAES et SUDES.

Abdourahmane Diouf a par ailleurs indiqué avoir eu des contacts avec les personnels techniques et administratifs et de services des différentes universités, mais également les amicales d’étudiants qu’il a rencontrées dans les campus sociaux et pédagogiques.

“Ces mois ont été particulièrement prenants. L’objectif, c’est de ne pas avoir une gestion verticale, mais de continuer à discuter avec les acteurs du système. C’est leur écosystème parce que le ministre va passer et le système va continuer à survivre”, a-t-il souligné.

Il a rappelé le séminaire sur la stabilisation de l’année tenu en début juin, soulignant que beaucoup étaient “sceptiques” quant à la possibilité d’organiser cette rencontre.

“Nous voulons enlever le mot impossible de notre vocabulaire, mais pour que cela puisse se faire, sachez que les solutions doivent venir de nous. Les solutions que nous sommes en train d’adopter pour les mettre en œuvre dans le domaine de l’enseignement supérieur, ce ne sont pas des solutions du ministre, ce sont des solutions du sous-secteur de l’enseignement supérieur”, a fait valoir le ministre.

L’université est “un secteur extrêmement complexe où chaque acteur a ses prérogatives, a son autonomie, et il faut que tout le monde mette du sien pour qu’on puisse arriver à des résultats acceptables par l’opinion publique sénégalaise et par ceux qui nous ont mandatés”, a indiqué Abdourahmane Diouf .

“S’il y a eu un seul acteur qui ne joue pas le jeu, nous n’y arriverons pas. Nous sommes dans un exercice ambitieux […], mais nous apporterons ensemble les solutions avec beaucoup d’humilité”, a conclu Abdourahmane Diouf.

 

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

24 - Juin - 2021

CHRONIQUE EDUCATION ET FORMATION: MAMADOU TALLA AURA-T-IL LE COURAGE DE S'ATTAQUER A CETTE GROSSE FAIBLESSE DU SYSTEME EDUCATIF SENEGALAIS?

Comme son homologue français Jean-Michel Blanquer, le ministre nationale, Mamadou Talla, aura-t-il le courage de s’attaquer à cette faiblesse du système éducatif...

24 - Juin - 2021

CONCOURS GÉNÉRAL 2021 : NDEYE AWA SARR DE MARIAMA BA SACREE MEILLEURE ELEVE DU SENEGAL

Le nombre de candidats inscrits au concours général est de 2132 (public et privé) contre 2136 en 2019. Au terme des délibérations du jury présidé...

23 - Juin - 2021

KAOLACK : PLUS DE 45.000 CANDIDATS AUX EXAMENS DE FIN D’ANNÉE

Au total 45.531 candidats de la région de Kaolack prendront part aux examens de fin d’année scolaire que sont le Certificat de fin d’études...

17 - Juin - 2021

CHRONIQUE EDUCATION ET FORMATION: L'UTILITE PEDAGOGIQUE DE L'AFFICHAGE EN CLASSE(CHEIKH SIDOU SYLLA)

L’affichage en classe a une utilité pédagogique avérée mais une surabondance de supports peut être contre-productive.

14 - Juin - 2021

BOURSES A L’ETRANGER : LE PAIEMENT EST IMMINENT, RASSURE KHALIFA GAYE

L’attente fut longue mais bientôt la délivrance ! Les étudiants sénégalais à l’étranger, qui attendaient leur bourse depuis le mois de...