Statut chef de l’opposition et Locales : Thierno Lô vote le respect de la Constitution

16 - Septembre - 2020

Le débat sur le statut du chef de l’opposition s’est invité à la rencontre, ce lundi 14 septembre 2020, de l’Alliance pour la Paix et le Développement (APD) dirigée par l’ancien ministre Thierno Lô. Une réunion qui a également vu les discussions sur les questions liées aux élections locales.

Le respect de la Constitution sur la question

Sur le statut de l’opposition et de son chef, l’APD fait référence à la Constitution qui, dans son article 58, donne un droit d’opposition à la politique du gouvernement.

“Il reste alors à légiférer par une loi permettant une meilleure prise en compte de ce droit constitutionnel selon les dispositions suivantes : Une bonne représentation dans le bureau de l’Assemblée Nationale; dans les commissions techniques où on dissèque le budget avant le vote à la plénière; Réserver le Poste d’adjoint au Questeur à l’opposition pour veiller à la gestion orthodoxe des finances; Revoir le nombre de députés qu’il faut pour la composition d’un groupe parlementaire ,ce qui doit fertiliser le débat dans la préservation de l’intérêt général”.

Dans cette même veine, l’Alliance estime que pour ce qui est du Chef de l’opposition, “il ne saurait s’imposer ou être nommé. Il doit être d’origine parlementaire par conséquent, leader du parti d’opposition le mieux représenté à l’assemblée”.

Il n’appartient pas au Président de choisir le Chef de son opposition

Dans cette optique, l’APD réfute un Chef de l’opposition issu de la position provenant de l’élection Présidentielle : “Il n’aura aucune possibilité d’impacter sur le vote du parlement.IL ne peut, ni accompagner ,ni voter contre, car n’ ayant pas de pouvoirs sur les députés”, argumentent-ils.

“Il n’appartient non plus, au Président de la République de choisir le Chef de son opposition, c’est du vu nulle part dans le monde et cela constitue visiblement une façon de tuer la démocratie et de ternir l’image de marque de notre pays”, renchérissent le ministre Thierno Lô et ses camarades.

Les Locales à l’épreuve de la pandémie

Pour ailleurs, l’APD estime que devant la pandémie de coronavirus, les inondations, l’état de récession de notre économie, il urge de différer ce choix. “Il faut opter pour la voie parlementaire, prendre toutes les dispositions pour le déroulement démocratique des prochaines élections législatives pour choisir le parti qui aura le plus de députés au sein de l’opposition”, conseille le parti de l’ancien ministre Thierno Lô.

Concernant les élections locales, l’APD estime que les problèmes liés a la crise sanitaire et les inondations sont prioritaires et prône de ce fait des concertations pour un nouveau code électoral et la mise sous délégation spéciale des institutions, accompagnée d’un audit de toutes les communes. Ce, pour sanctionner les prédateurs et les empêcher de participer aux prochaines élections locales qui devraient avoir lieu et de façon consensuelle après les différentes modifications du code électoral relativement au mode de scrutin et autres.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

17 - Décembre - 2024

Après l'Assemblée nationale et la Mairie de Dakar : Barthélémy Dias va perdre également son poste de conseiller municipal à la mairie de Mermoz Sacré Coeur

Barthélémy Dias n'est pas au bout de ses peines. Dans sa livraison du jour, Les Échos se demande quel sort lui sera réservé au niveau du Conseil municipal de la...

16 - Décembre - 2024

SERIGNE MBAYE THIAM S’EXPRIME SUR « LES IRREFUTABLES RAISONS DE LA DELIQUESCENCE DU PARTI SOCIALISTE »

La commission électorale, sous la présidence du chargé des élections, le camarade Serigne Mbaye Thiam, a réuni contre la volonté de certains caciques,...

16 - Décembre - 2024

Après la presse, le nouveau régime viserait l'assainissement des partis politiques

Se dirige-t-on vers la fin de la prolifération des partis politiques ? Oui, si l’on en croit L’Observateur, repris par Seneweb, rapporte dans son édition de ce lundi que...

16 - Décembre - 2024

La Cédéao acte la sortie du Niger, du Burkina et du Mali de l’organisation avec un délai de rétractation de 6 mois

La 66e Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO, qui s’est tenue hier, dimanche 15 décembre 2024, à Abuja, au...

16 - Décembre - 2024

Diomaye à nouveau mandaté pour négocier la réintégration du Burkina Faso, du Mali et du Niger au sein de la CEDEAO

Lors de la 66ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d'État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest...