Tension et défis autour des élections législatives 2022 : les inquiétudes d' Alioune Tine

22 - Mai - 2022

Afrikajom Center exprime « sa grave préoccupation face à l’aggravation du contentieux préélectoral qui durcit chaque jour et crée une fuite en avant de la logique d’exclusion des listes électorales

Afrikajom Center exprime « sa grave préoccupation face à l’aggravation du contentieux préélectoral qui durcit chaque jour et crée une fuite en avant de la logique d’exclusion des listes électorales, qui risque de devenir une menace pour la survie de l’État de droit au Sénégal », dans un communiqué reçu à Emedia.

Dans lequel le fondateur du think-tank, Alioune Tine, inquiet, indique qu’ « aujourd’hui, on a atteint un seuil critique de l’autodestruction du système politique et démocratique au-delà duquel il n’existera plus de démocratie, ni d’État de droit au Sénégal. Jamais l’horizon d’élections législatives au Sénégal n’aura été aussi incertain, sombre, confus et indécidable au regard des menaces réelles d’effondrement du système auxquelles on assiste en direct avec des révélations tonitruantes portant sur les difficultés liées à l’application du parrainage ou de la loi sur la parité, par certains acteurs politiques. Ce qui peut entrainer de façon absurde et catastrophique l’absence d’une représentation légitime et inclusive des citoyens sénégalais à l’Assemblée Nationale. »

Or, « l’élection doit être une fête pour le citoyen électeur et une célébration de l’État de droit démocratique. Tout concourt à se mettre dans une logique absurde et insensée d’autodestruction de l’Etat de droit, du système politique et démocratique sénégalais, que rien ne semble pouvoir stopper pour le moment », relève-t-il.

Benno Bokk Yakaar (BBY, coalition au pouvoir) et Yewwi Askan Wi (YAW, opposition) s’accusent de non respect de la parité sur les listes de candidats aux élections législatives du 31 juillet prochain, chaque partie invalidant la liste de l’autre.

Le défenseur des droits de l’homme, qui appelle à « sortir de la logique d’autodestruction du système politique et démocratique sénégalais », recommande au Conseil constitutionnel, « organe de régulation du Contentieux électoral, d’agir de manière à apaiser les tensions politiques grandissantes et les risques de violences politiques », de « renforcer le système démocratique, la paix et la sécurité », de « contribuer à l’avènement d’une institution parlementaire plurielle et inclusive ».

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

29 - Octobre - 2024

Violences électorales : Le ministère de la Justice avertit les acteurs politiques

Le ministère de la Justice a annoncé, lundi, que des enquêtes seront diligentées suite à des agissements et propos ‘’susceptibles de revêtir une...

29 - Octobre - 2024

Mbour : Sonko fait le plein et se moque de l’opposition « toute leur campagne, c’est Ousmane Sonko »

Le leader de Pastef Ousmane Sonko à clôturé sa deuxième journée de campagne électorale en vue des législatives, ce lundi à Mbour. A...

29 - Octobre - 2024

Pêche avec l’UE : Sonko exige 80 % d’avantages pour le Sénégal

Lors du deuxième jour de campagne électorale, à Mbour, Ousmane Sonko a abordé la question des accords de pêche avec l’Union européenne, qui arrivent...

29 - Octobre - 2024

À Riyad, le Président Diomaye Faye dévoile sa Vision 2050

Pour sa première visite officielle en Arabie Saoudite, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a présenté sa Vision 2050 devant un parterre...

29 - Octobre - 2024

Pêche avec l’UE : Sonko exige 80 % d’avantages pour le Sénégal

Lors du deuxième jour de campagne électorale, à Mbour, Ousmane Sonko a abordé la question des accords de pêche avec l’Union européenne, qui arrivent...