THIAPATEL SALL, LE TRIOMPHE DE L’ALTRUISME ET DE L’ENGAGEMENT

Dans une salle pleine comme un œuf, une ambiance carnavalesque, Thiapatel Sall a eu l’occasion, samedi 28 janvier, lors d’un « Sargal » en l’honneur du président Macky Sall, de montrer que son leadership est incontestable. Accueillie comme une reine, elle a communié avec les adhérentes de sa coopérative, lesquelles lui vouent une estime et une considération sans commune mesure.
Cette relation fusionnelle, expliquent souvent les adhérentes de la coopérative d’habitat, se justifie par la générosité de Thiapatel, son altruisme précisent certaines. « Devant le président de la République, elle s’oublie pour les autres, elle porte sa toge pour défendre les femmes mais surtout transmettre leurs doléances », répètent-elles. Cet humanisme est une qualité rare chez les responsables de l’APR/ France, selon plusieurs témoignages. Qui sème la générosité, récolte la reconnaissance est-on tenté de dire.
Cette ruée des femmes de France vers Thiapatel Sall s’explique donc par sa générosité et son altruisme. Si confiance, il y a, c’est aussi parce que dès le lancement de la coopérative, la présidente a pris l’engagement de jouer pleinement la carte de la transparence dans la gestion des fonds. Cet engagement, elle l’a encore répété, hier, à Les Mureaux. « Tant que je serai à la tête de cette coopérative, vous n’entendrez jamais qu’il y a des malversations dans la gestion des fonds. »
Ce qui explique aussi cette forte adhésion autour de Thiapatel, c’est d’avoir compris très tôt, en 2019, après la petite victoire de Macky Sall, à la présidentielle de 2019, qu’il faut changer de stratégie. Alors que la majorité des ténors du parti était en train de se livrer une guerre nucléaire sur la gestion de l’argent de la campagne, Thiapatel Sall, elle, a mobilisé des femmes pour lancer une coopérative. Son idée, qu’elle avait bien enrobé, est que la coopérative d’habitat est la voie de salut pour maintenir les femmes dans la famille politique de Macky Sall. Les résultats montent que la mayonnaise a bien pris. C’est la raison pour laquelle l’idée selon laquelle la coopérative n’a aucun lien avec l’APR est une chimère.
Consciente de son poids politique, c’est naturellement que qu’elle lorgne le poste de présidente du mouvement des femmes de l’APR/France. « J’ai quelque 1300 femmes derrière moi, alors personne ne peut m’écarter de la course », a-t-elle averti, hier, au grand bonheur de ses nombreuses supportrices. Dans la foulée, elle a aussi déclaré qu’elle participerait à la réunion de remobilisation que les femmes de l’APR organiseront le 04 février prochain. Une déclaration qui pourrait surprendre ses « adversaires politiques » qui affirmaient, par-ci, par-là, qu’elle voulait saboter la rencontre.
Nul doute que cette démonstration de force de Thiapatel Sall va avoir un impact sur la réunion du week-end prochain. Aura-t-elle droit à la parole ? Lui donnera-t-on la considération qu’elle mérite ? Le moins qu’on puisse dire est que sur le plan psychologique, elle a pris un incontestable ascendant.
Cheikh Sidou SYLLA