TOURNER LA PAGE MACKY SALL ET PREPARER L’ALTERNANCE (PAR SEYBANI SOUGOU)

04 - Février - 2022

C’est un fait incontestable : l’opposition sénégalaise a remporté la première manche lors des élections locales du 23 janvier 2022 qui se sont soldées par la débâcle du régime de Macky SALL, dans les localités stratégiques, à fort enjeu électoral. Il s’agit de se tourner résolument vers l’avenir, et de transformer l’essai afin de porter l’estocade à Macky SALL, aux législatives à venir.

Aujourd’hui, Il y a une aspiration claire et un profond désir d’alternance au Sénégal. Un irrésistible vent de changement souffle dans le pays. Les citoyens sénégalais sont excédés par la mal gouvernance, l'impunité, le pillage systématique de deniers publics, les scandales, la corruption endémique (scandale des passeports diplomatiques), les crimes économiques en tous genres, et veulent tourner au plus vite, la page Macky Sall, dont les multiples échecs économiques et sociaux ne cessent de s’amplifier, de manière spectaculaire.

Dans le contexte actuel d’effondrement électoral du régime, l'opposition doit être à la hauteur des enjeux et taire ses batailles d'égo pour réaliser l'unité tant attendue, afin d’abréger les souffrances du peuple sénégalais.

Il faut dès à présent organiser la mise en place d’un front commun, d’un large rassemblement de toutes les forces politiques de l’opposition. Cette coalition doit être la plus large possible et ouverte à toutes les sensibilités pour remporter les législatives et jeter les bases d’une véritable alternance en 2024 : YEWWI ASKAN WI, WALLU, REPUBLIQUE DES VALEURS, AWALE, le nouveau parti d’Abdourahmane Diouf et des personnalités comme Mamadou DIOP DECROIX, Pape DIOP (ex Maire de Dakar), et Cheikh Bamba DIEYE, etc… doivent se retrouver autour de l’essentiel. Pour l’opposition, l’intérêt du Sénégal, la concertation et le consensus doivent primer sur toute autre considération lors des investitures pour les législatives à venir.

Tout membre de l’opposition qui s’inscrit dans démarche personnelle, isolée et solitaire sera considéré comme un allié de Macky SALL et subira le même sort qu’Idrissa SECK (la jurisprudence mbourou ak soow doit servir de leçon, car le régime de Macky SALL est finissant et rien ne peut enrayer sa chute).

Le peuple sénégalais ne comprendrait pas la moindre division de l’opposition, au moment où le pouvoir vacille, et où l’immense majorité des sénégalais vit dans la précarité et aspire à un changement.

Le pays est fracturé et les institutions sont à terre : reconstruire l’État de droit est une priorité absolue. Pour l’opposition, cela passe par une majorité aux élections législatives, premier jalon de l’alternance en 2024.

Parce que la victoire est à portée, l’unité de l’opposition est un IMPERATIF.

Le slogan « DOGALI » qui signifie « ACHEVER » doit être vulgarisé et repris, partout au SENEGAL.

Seybani SOUGOU – E-mail : sougouparis@yahoo.fr

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

02 - Septembre - 2024

Déclaration de politique générale : Les conseils d'Abdoulaye Baldé à Ousmane Sonko

Lors de son passage à l'émission "Point de Vue", Abdoulaye Baldé s'est prononcé sur la déclaration de politique générale du Premier ministre...

01 - Septembre - 2024

DECLARATION DE LA COALITION « SENEGAL KESSE » POUR UNE NOUVELLE ÈRE DEMOCRATIQUE AU SENEGAL

Ensemble pour construire : • Un Sénégal démocratique, • Un Sénégal bien gouverné, • Une Représentation populaire digne Nous,...

01 - Septembre - 2024

OUSMANE SONKO PROMET UN RENFORCEMENT DU SOUTIEN SENEGALAIS A LA CAUSE PALESTINIENNE

Le nouveau régime veut aller au-delà des déclarations et initiatives dans le conflit israélo-palestinien pour marquer sa présence ”à...

30 - Août - 2024

Livre bilan de 12 ans de pouvoir : Macky répond à Diomaye et Sonko

Réponse du berger à la bergère ! C’est par un livre blanc de 199 pages que l’ancien président de la République, Macky Sall a répondu aux...

30 - Août - 2024

Dissolution de l’Assemblée nationale : Le Président est fixé sur la date par le Conseil constitutionnel

La question de la dissolution de l’Assemblée nationale par le Président de la République était en suspens depuis plusieurs mois, en raison des exigences...