UN CONGRES EXTRAORDINAIRE POUR REFORMER LE PARTI SOCIALISTE EST UNE EXIGENCE ABSOLUE (PAR BIRAHIM CAMARA)

11 - Juillet - 2024

Depuis quatre ans, le parti socialiste a réduit ses activités aux avis de décès, aux présentations de condoléances et aux commémorations de ses illustres dans la divine grâce. Humainement c'est à saluer.
Cependant la direction actuelle profite de ces malheureuses cérémonies pour violer les statuts et le règlement intérieur du parti socialiste dans leurs dispositions relatives au fonctionnement de ses instances régulières, au demeurant obsolètes, illégales et illégitimes.
Le comité central, organe principal de décision, le secrétariat exécutif national et le bureau sont calqués sur l'agenda biologique de la secrétaire générale intérimaire en pérennisation.
L'école du parti est devenu un centre d'archivage et un terrier pour les rats de Colobane. Vision Socialiste, une unité pour ophtalmologues sans le matériel médical adéquat et le Réseau des Universitaires plus proche des canaux bouchés et obstrués la de l'ONAS depuis le départ de Serigne Mbaye Thiam du ministère des Eaux et de l'assainissement.
Les mouvements nationaux des femmes et des jeunesses féminines toujours dans les wagons de DAWRABINE et NIARI GORO sont décrochées du train des nouvelles danses comme THIAKHAGOUNE et SOUSSE.
Qu’est devenu le mouvement national des jeunesses socialistes ? Il est atteint par la vague de l'arthrose et du poivre sel.
Les rescapés du COVID 19, membres du conseil consultatif des sages en incapacité de participer physiquement à la célébration de la mémoire de Léopold Sedar Senghor et de celle de Ousmane Tanor Dieng, en lieu et place du chapelet, s’accrochent aux postes de secrétaires généraux des sections, des coordinations et des unions régionales vides de toutes ressources humaines et politiques. Ils sont dans les starting-blocks pour soutenir la candidature de la défunte coalition BBY aux prochaines élections législatives en oubliant que Macky Sall a enterré les restes politique de cette coalition.
C'est dans ces conditions que, sans générosité aucune envers les jeunes générations, trois des fossoyeurs du parti socialiste, en piètres zélotes, s'activent de nuit dans les couloirs pour occire, par le dos, la secrétaire générale intérimaire en pérennisation. Ils trouveront en face et devant, de nouvelles forces organisées et déterminées à changer de cap , de capitaine et d'équipage qui exigent la tenue du congrès extraordinaire pour reformer ce parti socialiste par des orientations et des offres en adéquation les attentes des militants et des Sénégalais nostalgiques d' un état de droit juste , égalitaire et solidaire.
La magie du clic ayant définitivement remplacé la plume, l’équerre, l'encrier et le buvard soufflera inéluctablement dans les rangs du parti socialiste.
L'avènement de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko certes oblige à la retraite de plusieurs générations politiques mais surtout il fortifie, par une extraordinaire prise de conscience, les jeunes du parti socialiste à prendre leur destin en main.
Birahim Camara
Militant du Parti Socialiste
Initiative de Réflexions et d'Actions Socialistes

 

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

16 - Février - 2024

KHALIFA SALL S'EXPRIME SUR LA DÉCISION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL ET ENVOIE DES PIQUES À SONKO

Au cours d’une conférence de presse tenue le vendredi 16 février 2024, Khalifa Ababacar Sall de la coalition ‘Khalifa président,’ a abordé une...

16 - Février - 2024

Décision Conseil constitutionnel: La CEDEAO demande à Macky de fixer la date pour la tenue de l’élection…

La Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) prend acte de la décision prise par le Conseil constitutionnel du...



15 - Février - 2024

Atépa : «J’ai dit à Sonko ce que Macky Sall m’a dit, et il m’a répondu…»

Dans un entretien avec RFI, Pierre Goudiaby Atépa affirme que le Président Macky Sall lui a demandé de faire son possible en vue d’une solution à la crise...