Un responsable de l'APR déclenche la bataille contre le 3e mandat de Macky Sall

12 - Novembre - 2020

​Les balbutiements d’une vague de rébellion commencent à prendre corps au sein de l’Alliance pour la république APR. La question du troisième mandat continue foncièrement de diviser les militants du parti présidentiel. C’est ainsi que le coordinateur du mouvement « Macky moniou Doyy » Mouhamet Ngoty Thiam soutient qu’il est temps de dire la vérité au chef du parti APR et président de la république Macky Sall qu’il ne doit pas se présenter pour la troisième fois.

Apparemment la colère est de taille dans les rangs de l’Alliance pour la république APR. « Je lance un appel au président de la République Macky Sall de laisser son projet de troisième mandat car il n’a nullement le droit de tuer la démocratie. Il y a des hommes dignes et respectueux dans les rangs du parti, l’ancien ministre des Affaires étrangères et responsable du parti Amadou Ba peut porter le combat. Nous invitons maitre Alioune Badara Cissé, Moustapha Cissé Lo, Moustapha Diakhaté, Thierno Alassane Sall et Aminata Touré de revenir car le parti a besoin d’eux. Le président doit tenir à sa parole. Le problème, c’est que le président n’a aucun respect pour le parti. J’en profite pour magnifier la venue du leader politique Idrissa Seck ».

Ces mots rapportés par le jounal Le Témoin, sont d’emblée de Mouhamet Ngoty Thiam responsable APR et coordinateur du mouvement politique « Macky moniou doyy » horizon 2019 ex chargé de mission de l’Assemblée nationale. La destitution de certains ministres qui surfaient sur les vagues du parti au profit des nouveaux venus qui sont d’une autre obédience politique a provoqué la colère noire du coordinateur du mouvement politique qui revient à la charge. « Le troisième mandat, c’est mon combat personnel. Il est grand temps de mettre fin à ce débat de troisième mandat qui est à la limite honteux pour la démocratie. Sinon le président Macky Sall va sacrifier le parti en 2024. Il faut combattre ce mal déjà à présent. Le parti n’appartient pas à Macky Sall, même s’il est le chef du parti. Nous allons avoir notre candidat en 2024. Amadou Ba est respecté dans le parti et au sein du mouvement nous voulons lui signifier qu’il est notre choix » indique l'interlocuteur du journal Le Témoin.

Décidemment Mouhamet Ngoty Thiam est prêt à découdre et à défier les théoriciens du troisième mandat. Il va plus loin. « Les jeunes du parti doivent savoir que le président Macky Sall ne doit nullement se présenter pour une troisième fois. Le choix du candidat revient aux militants et aux sympathisants du parti » souligne le responsable apériste de la première heure de la commune de Biscuiterie, oublié par la direction du parti, qui estime que l’APR ne souffre pas de l’absence de grands hommes politiques comme Amadou Ba, l’ancien ministre des Affaires étrangères qui est bien outillé pour se mettre au-dessus du galop.

Le Témoin

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

29 - Janvier - 2024

A Rome, Macky Sall appelle à davantage accorder la priorité à l’investissement

Le président sénégalais, Macky Sall a souligné, lundi à Rome, la nécessité d’instaurer un nouvel état d’esprit dans la...

29 - Janvier - 2024

Temps d’antenne d’un candidat en prison : un cas non prévu par les textes du CNRA

Les textes du Conseil national de régulation de l’audiovisuel, notamment en ce qui concerne le passage des candidats à la télévision nationale, n’ont pas...

28 - Janvier - 2024

LE MALI, LE NIGER ET LE BURKINA FASO QUITTENT LA CEDEAO "SANS DELAI"

Les régimes militaires au pouvoir au Burkina Faso, au Mali et au Niger ont décidé de retirer leur pays, avec effet immédiat, de la Communauté économique...

28 - Janvier - 2024

La Cedeao prête à une «solution négociée» après le retrait du Mali, du Burkina et du Niger

La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) s'est déclarée prête dimanche dans un communiqué à trouver «une solution...

27 - Janvier - 2024

MEME SI 3 MEMBRES DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL DEMISSIONNENT, L’ELECTION PRESIDENTIELLE AURA LIEU LE 25 FEVRIER 2024 (PAR SEYBANI SOUGOU)

Depuis que des députés du PDS ont réclamé la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire à l’Assemblée nationale, pour...