Visite de Oumar Youm au Fouta : interrogations autour du boycott des élus de la région

29 - Août - 2019

Nous avons noté l'absence du président du conseil départemental de Kanel comme celle des députés et de plusieurs conseillers municipaux lors de la visite du ministre El hadj Omar Youm venu constater l'immensité des dégâts subis par les routes du Dandé Mayo et la Nationale 2 qui vont Nawel à Dembancane et de Ourossogui à Bakel .
Hormis Daouda Dia, député à l'assemblée nationale, Alassane Mbaye Thiam et Mamadou Coro Siby respectivement maires de Bokiladji et de Dembancane , tous les autres élus ont boycotté cette visite du ministre chargé des infrastructures routières.
Vu l'ampleur du boycott et la colère des populations des trois départements de Goudiry , de Bakel et de Kanel face aux conditions extrêmement dangereuses de circulation ou de mobilité pendant cette saison, l'on voudrait s' interroger sur les véritables raisons de ces absences.
Serait- ce la guerre politicienne qui oppose le Camp de Farba Ngom à celui de Daouda Dia qui continue à pourrir la vie dans la région de Matam ?
Farba Ngom, Néñé Marieme Kane ( députés ) , Abdoulaye Hanne ( président du conseil départemental ) et les autres élus auraient- ils un différend avec le ministre des infrastructures routières au point de refuser leurs missions ?
Nous soupçonnons une autre raison : celle du début de la fin de la toute puissance de Farba Ngom dans la région de Matam à l'horizon 2024 .Ce qui signifierait que le maire des Agnams, Farba Ngom ne serait plus sur les belles pages de la tablette du président de la république.
Dans tous les cas les populations ne doivent pas être les victimes potentielles d'une guerre des deux tendances de l'APR dans notre région qui ont d'autres soucis comme la mobilité, la sécurité et entre autres la santé et l'emploi des jeunes .
Parent pauvre de la république depuis l'indépendance du Sénégal, notre région comme celle de Tambacounda, connaît de plus en plus de manifestations pour attirer l'attention du gouvernement sur leurs difficiles conditions d'existence dans le diéri, le ferlo, le Dandé Mayo et le Boundou.
Les populations et leurs diasporas sauront situer les responsabilités pour sanctionner les acteurs de ces conflits politiciens qui inhibent toute entreprise de développement dans notre région.
Ainsi les diasporas interpellent le président de l'APR pour qu'il mette un terme définitif à cette guerre des tendances dans la région de Matam.
Dans la négative , il accélérera le rétrécissement des rangs de son parti et de BBY. Surtout à la veille des élections locales.
Birahim Camara

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