Yeumbeul-nord dans le théâtre de l'absurde

La politique c'est comme la jungle. On ne tue pas par méchanceté mais pour survivre. On l'a vu récemment avec le patron de la NDAME, nouveau Directeur de l'hôtel des députés en reconnaissance de son engagement et sa détermination dans l'appareil BBY. Quelle audace qui fait trembler la stabilité en déclarant publiquement une guerre ouverte à son frère de parti et non moins maire de la coalition qu'ils partagent ? C'est un grand coup de tonnerre dans un ciel pas du tout serein. Maintenant que le problème deborde le territoire communal, une réponse transversale est nécessaire à cette question. Honorable Ndiaye, député Samba Demba coordinateur communal, victime de sa dépendance psychologique, n'est donc pas obligé de répondre sur ce qui n'a pas marché au point de cautionner un frère d'armes convoiter la place d'un autre frère alors qu'il ne l'aurait jamais accepté pour son président de la République qu'il aime bien. Trois choses sont au moins sûres. D'abord, Monsieur de la NDAME (Matar) grand joueur rarement perdant, sait bien que "la meilleure façon de bâtir l'avenir c'est de tout donner au présent". Par conséquent il est presque seul à mailler véritablement la zone par des initiatives de collaboration communautaire comme stratégie payante.
Ensuite, M. Le maire (Daouda) est bien conscient que l'idéologie du privilège dont il bénéficiait, réunissant toutes les personnes autour de sa personne n'est plus une foi qui lui permit cette victoire sur les autres.
Enfin, en tant que Maire, sa notoriété peut jouer contre lui dans une famille politique où tous ceux qui l'avaient soutenu par conviction ou par contrainte ont réussi la traversée du désert financier en s'abreuvant de son lait de terre, ne craignant plus un ennemi commun qui risque d'être l'absent le plus absent. S'il ne parvient pas à requalifier ses idées en confinement tel un étranger dans sa propre maison, le risque sera gros pouvant même être considéré comme UNE PARENTHESE EN FIN DE TEXTE.

Amar Niang