Ziguinchor: Abdoulaye Sylla le patron d'ECOTRA lance sa campagne de collecte de parrains
Abdoulaye Sylla, le patron d'Ecotra, candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2024 a lancé une vaste campagne, le week-end dernier, pour obtenir le parrainage des Ziguinchorois. Son état major, conduit par Assane Sylla a fait le tour de la région pour rencontrer les populations. Deux grandes rencontres ont eu lieu respectivement à Bignona et à Ziguinchor, à l'occasion. L'objectif fixé est clair ; obtenir le maximum possible de parrains au niveau de Ziguinchor afin de pouvoir passer cette étape. ''Car, la règle établie est claire : chaque candidat doit collecter un minimum de 2 000 parrainages dans sept régions sur les quatorze que compte le Sénégal'', a confié Assane Sylla, lors lors de l'étape de Ziguinchor où les collaborateurs locaux ont pu mobiliser des centaines de jeunes et de femmes au niveau de la commune pour dévoiler l'ambition de M. Sylla et les stratégies à adopter pour pouvoir engranger le maximum possible de parrainages. S'adressant à l'assistance, le coordonnateur national des parrainages du candidat Abdoulaye Sylla, théoricien du club des ''50% de préférence nationale'' a eu à vanter les potentialités de la région naturelle de la Casamance avant d'indiquer que malgré toutes ces richesses, et à cause d’une mauvaise politique des gouvernants du Sénégal, cette belle région est toujours restée en l’état. «La Casamance est une synthèse du Sénégal. Nous l’avons appris à l’école. Il n’y a pas de ressources naturelles qui existent dans les autres régions et qui n’existent pas en Casamance. Donc, cette région naturelle est une synthèse du Sénégal du point de vue économique, culturel et religieux. C’est pour cette raison qu’elle est un pôle et une chance extraordinaire pour le pays'', affirme t-il. Poursuivant son speech, le mandataire du candidat Abdoulaye Sylla et coordonnateur national des parrainages a estimé que, la Casamance devrait être une capitale économique extraordinaire du Sénégal, indiquant que cette région a tous les atouts pour être la capitale économique du Sénégal. À ce sujet, il donne l'exemple de plusieurs pays tels que la Côte d'Ivoire où il y a Abidjan et Yamoussoukro, le Nigeria où il y a Lagos et Abuja, le Maroc où il y a Rabat et Casablanca ou les Etats-Unis d'Amérique où il y a Washington et New York. De son point de vue, on devrait trouver des multitudes d'industries en Casamance pour transformer les immenses potentialités dont regorgent la région et ainsi enrichir les jeunes de la tranche d'âge de 25 ans pour éviter qu'ils prennent les pirogues pour aller en Espagne ou au Nicaragua. Évoquant la filière cajou qui constitue, aujourd'hui, le poumon économique de la Casamance avec les mangues, il soutient que c'est anormal que des privés étrangers (les opérateurs indiens) aient le monopole de celle-ci au détriment des autochtones. Pour lui, cela c'est du ''naka fayda''. C'est tout cela que son candidat compte corriger, une fois élu, promet-il.
Assane Sylla relève que cette présidentielle est très particulière dans la mesure où le président sortant ne sera pas candidat. Ainsi, chaque sénégalais a la latitude de dessiner, à partir de son salon, le profil du président qu'il voudra voir diriger le Sénégal, affirme t-il. Autrement dit, ''pour cette élection présidentielle, les Sénégalais ont intérêt à élire un homme qui sera en mesure d’impulser une bonne dynamique économique, gage d’une émergence tant souhaitée par l’ensemble du peuple sénégalais''.