TROIS QUESTIONS A MARIAMA DIALLO, PRESIDENTE DU CLUB SENEGAL EMERENT DE FRANCE
Vous avez été cooptée comme présidente du Club Sénégal Emergent de France. Comment avez-vous accueilli cette marque de confiance ?
Je voudrais d’abord remercier le président du club, Monsieur Youssoupha Diallo, et son adjoint Monsieur Ibrahima Wade. Ils m’ont fait l’honneur, avec les autres membres du club, de diriger la structure en France. C’est un honneur car le club peut être, ici en France, une deuxième voie pour permettre à la diaspora de pouvoir s’exprimer. Nous avons ici des Sénégalais compétents qui doivent compter dans la marche du pays vers l’émergence. On ne doit pas les laisser à l’extérieur des affaires du pays. Je suis fière, en tant que fille d’immigrés, d’avoir cette opportunité d’apporter ma contribution à la marche de mon pays.
Comment envisagez-vous massifier le club en France ?
Comme l’a dit notre président, le club est une association, elle est apolitique. Ce qui signifie que les portes sont ouvertes à tous les Sénégalais. Donc, j’invite la société civile, les partis politiques et tous les Sénégalais à venir nous rejoindre. Quand on parle aujourd’hui d’émergence, on se rend compte que ce terme est ancré en chacun de nous. Maintenant, nous devons travailler main dans la main pour renforcer son contenu. Nous envoyons de l’argent au pays, nous construisons des dispensaires, des écoles etc. Il est donc important que nous ayions une plateforme qui nous permette d’échanger et de peser dans la marche de notre pays vers l’émergence.
Ne craignez-vous pas que des responsables de l’APR/ France considèrent le club comment une structure concurrente ?
Non, puisque les membres de l’APR sont des Sénégalais à part entière. Comme je l’ai dit plus haut, j’invite les militants de tous les partis politiques à venir se joindre à nous. Le Club ne m’appartient pas, il appartient à tous les Sénégalais.
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