2024 : LE SÉNÉGAL DEVRA METTRE UNE CROIX SUR L’ESPOIR D’UNE CROISSANCE À DEUX CHIFFRES
Le Sénégal peut faire une croix sur le taux de croissance à deux chiffres qu’il espérait en 2024. Les différentes crises et surtout, le report de la date de début de production des hydrocarbures sont passés par là.
«Pour 2024, nous avons révisé la croissance de 10,6% à 8,3%, principalement à cause du retard au niveau de la production des hydrocarbures que nous attendons maintenant à la seconde moitié de l’année prochaine», a indiqué Edward Guémayel, chef de mission du Fmi. Cependant, quoique la croissance ait été révisée à la baisse , elle reste bonne. «Si nous comparons la croissance à celle de l’Afrique subsaharienne, cette année le Sénégal est à 4,1% alors que la moyenne pour l’Afrique subsaharienne est de 3,3%. L’année prochaine elle sera à 8.3% alors que l’Afrique subsaharienne est à 4% de croissance. Donc la croissance au Sénégal est toujours bonne mais elle n’a pas atteint le taux d’avant pandémie», dit-il.
Il a indiqué que jusqu’ici, l’économie sénégalaise n’a pas encore retrouvé son rythme d’avant la pandémie. Des facteurs exogènes, notamment la crise russo-ukrainienne, la hausse des prix du baril de pétrole, mais aussi les tensions socio-politiques internes, sont passés par là.
Il y a aussi le retard au niveau de la production des hydrocarbures prévue maintenant à la seconde moitié de 2024, ajoute le fonctionnaire du Fmi. «Tout cela nous a amené à réviser le taux de croissance 2023 de 5,3% à 4,1% pour l’année. L’inflation on l’a aussi révisée à la hausse de 3.1% à 6,5%», a ajouté M. Guémayel, face à la presse ce mardi.
Cependant, quoique la croissance ait été révisée à la baisse , elle reste bonne. «Si nous comparons la croissance à celle de l’Afrique subsaharienne, cette année le Sénégal est à 4,1% alors que la moyenne pour l’Afrique subsaharienne est de 3,3%. L’année prochaine elle sera à 8.3% alors que l’Afrique subsaharienne est à 4% de croissance. Donc la croissance au Sénégal est toujours bonne mais elle n’a pas atteint le taux d’avant pandémie», dit-il, rapporte Igfm.