Affaire Boubacar SEYE d'Horizon Sans Frontières, Force doit restée à la loi ( Par Aliou Ndao Fall)
Une Organisation Européenne et Internationale de défense, d'orientation et d'intégration de migrants sans distinction de races et de nationalités." Voilà ce qu’on trouve comme présentation à l’accueil de la page Facebook d’Horizon sans Frontières du Professeur en Mathématiques, monsieur Boubacar SEYE.
De mon entendement, cette ONG n’est ni Africaine encore moins sénégalaise puisqu’il est bien précisé qu’elle est avant tout Européenne. Mieux Horizon sans Frontière qui s’active sur le territoire sénégalais n’aurait ni récépissé ou agrément qui lui donne droit d’exercer. Dès lors comment une ONG ou une Association respectable, peut tomber dans l’illégalité et fouler aux pieds les lois et règlements de la République du Sénégal ? Le président de HSF un intellectuel d’après son CV devrait quand même savoir qu’une telle Organisation doit obligatoirement se conformer aux dispositions de la loi du pays où elle mène ses activités.
Pourquoi cette ONG créée en Espagne, régie par les lois et règlements du Royaume d'Espagne, présidée par un sénégalais naturalisé Espagnol et qui exerce illégalement au Sénégal, devrait avoir le droit d'insulter nos Institutions républicaines en toute quiétude?
Le président d'une telle Organisation fonctionnant dans l'illégalité, a t-il le droit de porter des accusations graves et sans fondement qui jettent le discrédit sur notre pays, son image, sa crédibilité, ses Institutions et qui pourraient déteindre durablement sur les relations de confiance, d’amitié qui lient le Sénégal à tous ses pays amis et partenaires financiers traditionnels? Ces défenseurs des droits de l'homme, ces cancres de la Société civile et ces activistes politiques, sont-ils réellement des patriotes.? Moi je réponds non, car prendre la défense d'une Association Européenne qui considère le Sénégal comme une République bananière c'est être partisan d'une nouvelle forme d'impérialisme envers notre pays indépendant et souverain. Le Sénégal est un pays de droit qui respecte les droits de l'homme. Mais encore faut-il que celui ou celle qui invoque en sa faveur les dispositions de la Déclaration Universelle des Droits de l'homme, s'assure les avoir respectés en premier.De quoi s'agit-il au juste?
Le 27 octobre 2020 dans les colonnes du journal L’Observateur, monsieur Boubacar SEYE, Président de l’ONG Horizons sans Frontières, accusait le Gouvernement du Sénégal d’avoir détourné 118 milliards de Francs CFA qui auraient été reçus de l’Union Européenne au titre de l’accompagnement pour la lutte contre l’émigration clandestine vers l’Europe. Afin d'apporter des éclairages sur ces accusations, dont Monsieur SEYE prétend détenir des preuves, le Procureur de la République comme dans tout Etat de droit, s’est saisi de la question pour obtenir de plus amples informations. C’est donc à la faveur d’une demande d’opposition de sortie du territoire formulée par la Section de Recherche de la gendarmerie nationale, que le Président de l’'ONG a été interpelé. Ces accusations d’une rare gravité, reprises par de nombreux médias, ont conduit à une instruction ouverte par le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Dakar pour diffusion de fausses nouvelles. Le mis-en-cause, devenu subitement évasif sur ses accusations sans preuve, a été présenté au Procureur de la République qui l’a placé sous le régime de la détention préventive. A noter que les faits qui sont reprochés à l’intéressé sont punis par les articles 139 et 255 respectivement du code de procédure pénale et du code pénal. A noter aussi que monsieur Boubacar SEYE, comme certains autres activistes, a toujours été acerbe et très critique envers le Gouvernement, sans pour autant n’avoir jamais été inquiété ou suscité le moindre commentaire. Mais un silence du Gouvernement face à des propos d’une telle gravité aurait été pris pour un consentement, que dis-je, pour un aveu pur et simple. Après une campagne médiatique sur l'arrestation de monsieur Boubacar SEYE de certains activistes et partis politiques de l'opposition (suivez mon regard), l’opinion nationale et internationale découvrent le caractère mensonger des propos de Monsieur/Ségnor SEYE (double nationalité, capable de dénigrer son propre pays pour des raisons encore inavouées. Voilà pourquoi le souhait du Gouvernement du Sénégal, est que toute la vérité soit dite sur ces accusations graves et surprenantes, en porte-à-faux avec les grandes avancées notées ces dernières années en matière de Bonne gouvernance. Le Sénégal étant un pays de Droit, monsieur SEYE peut, de surcroît, user de tous les moyens juridiques et judiciaires que lui offre la loi sénégalaise pour apporter les preuves de ses accusations et édifier le peuple sénégalais. "La liberté est le droit de faire tout ce que les lois et règlements permettent". Montesquieu.
Aliou Ndao FALL
Secrétaire Nationale chargé de la Diaspora APR
Membre du SEN.