AFFAIRE OUSMANE SONKO : MAMADOU NDOYE Y VOIT CLAIREMENT LA MAIN DE L’ETAT

14 - Février - 2021

Ousmane Sonko cité dans une affaire de viol. Une plainte déposée à la Section de recherches de Colobane contre le député et leader de Pastef/Les Patriotes qui a démenti l’accusation. Il a violé ou pas, l’ex-Secrétaire général de la Ligue démocratique (LD), Mamadou Ndoye voit clairement la main de l’Etat sur cette affaire. Selon lui, c’est tout l’appareil d’État qui est mobilisé pour éliminer un adversaire politique.

“Je ne la considère même pas comme une affaire privée comme je ne considérais pas l’affaire Khalifa Sall comme une simple affaire pénale. C’était une lutte politique, et le cas d’Ousmane Sonko est aussi une lutte politique. Et c’est important de le dire. Parce que ça se joue l’avenir de la démocratie de notre pays. Est-ce que nous allons nous battre à partir de projets politiques ? Ou de lutte d’idées ? Ou bien est-ce que nous allons nous battre à partir de basses manœuvres ? De calomnies ? De dénigrements ? Voilà la question qui est posée“, s’interroge-t-il, devant le Jury du dimanche sur Iradio.

Il n’exclut pas un complot sur cette affaire de viol et de menace de mort. “Ceux qui sont au pouvoir sont en train de manipuler Adji Sarr. La main du pouvoir est dans l’affaire. Chaque jour, il y a des plaintes pour viol dans ce pays, vous avez vu la police y compris (celle) occidentale avoir tant de célérité pour une affaire de viol ? Ça n’existe pas. On a accéléré la procédure policière. Et qui a cette possibilité ? Pour moi, c’est l’État. Il y a tant d’affaires aujourd’hui qui sollicitent le procureur de la République (Serigne Bassirou Gueye). Pourquoi, il met en priorité un tel dossier ?”, a souligné Mamadou Ndoye.

“Pour moi, encore une fois, la main de l’État est là pour accélérer cette procédure pour lever l’immunité parlementaire qui demande l’action du ministre de la Justice. Tout cela montre que la main de l’État est dans ce dossier. C’est pourquoi, je parle de manipulation. C’est la mobilisation de tout l’appareil d’État autour de cette affaire, mobilisation de la police, du ministère de la Justice, du Procureur et aujourd’hui de l’Assemblée nationale. On est dans une affaire montée de toutes pièces contre un adversaire politique pour le discréditer et l’éliminer”, insiste l’ex-Secrétaire général de la Ligue démocratique (LD).

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