Affaire Sonko-Adji Sarr : Me El hadji Diouf persiste et dit niet à toute sorte de médiation

29 - Mars - 2021

Me El hadji Diouf, un des avocats de Adji Sarr, jeune masseuse qui a accusé l’opposant Ousmane Sonko de « viols suivis de menaces de mort », continue de poser son niet catégorique à toute tentative de médiation dans cette affaire. Comme l’avait proposé, Dr Abdoulaye Niane, président de la Coalition Jotna.

« Moi, Me Elhadji Diouf, avocat de Adji Sarr je dis clairement et nettement que tous ceux qui disent qu'il y a médiation ont menti. Deuxièmement il y a aucune possibilité de médiation », a-t-il fait savoir à la rédaction, appelant à « laisser la justice faire son travail. »

Poursuivant, Me Elhadji Diouf souligne par cette même occasion que les guides religieux n'ont « jamais donné des instructions allant dans ce sens parce que ce n’est pas leur rôle. » A en croire la robe noire, « ce sont des manipulateurs qui veulent étendre l’invite à la paix du marabout à l'affaire Adji Sarr. Celle qui n'a rien à voir avec le fait de bruler le pays. Les marches étaient programmées, les incendies des maisons et c’est à cette occasion que le marabout a demandé qu’on installe la paix dans ce pays ».

Pour l’avocat, « le marabout ne peut pas faire obstruction au fonctionnement de la justice. Ce n’est pas son rôle. Il ne faut dire aux marabouts ce qu'ils n'ont pas dit. Ce sont les soutiens de Sonko qui le disent pour manipuler l'opinion. Et ça ne passera pas. Ils ont peur de la justice et ça c'est leur affaire. Mais la justice se fera. Et personne ne fera obstruction à la manifestation de la vérité. »

Pour conclure, Me Elhadji Diouf s’interroge pourquoi subitement on demande une médiation ? Qui a peur du procès ? « Et personne ne peut arrêter la marche de la justice. Cette histoire de viols, il ne faut pas qu'on y mêle le khalife », a-t-il prévenu.

Recevant Ousmane Sonko jeudi dernier, la coalition Jotna, dirigée par Dr Abdoulaye Niane, a proposé une « médiation judiciaire » pour trouver une solution de sortie de crise, dans l’affaire Ousmane Sonko et Adji Sarr, pour le retour définitif de la paix au Sénégal.

En plus de cela, l’appel à la paix et à la tranquillité par bon nombre de voix autorisées a été assimilé à une médiation, afin de régler cette affaire une bonne fois.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

10 - Juin - 2021

Conseil constitutionnel: deux juges sur le départ, un décès à remplacer

Le Président Macky Sall est sans doute en train de voir comment nommer de nouveaux juges au Conseil constitutionnel pour éviter que la marche de l'institution ne soit...

10 - Juin - 2021

KAOLACK : "Kilifeu" toujours en garde à vue

Tous les manifestants interpellés hier, à Kaolack, lors de la marche avortée de l'Association des travailleurs de l'électricité (Ate) ont été...

10 - Juin - 2021

REVUE DE PRESSE : LA POLITIQUE LARGEMENT EN EXERGUE

Les sujets politiques sont largement en exergue dans la livraison des quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS). Le Témoin analyse...

10 - Juin - 2021

Tribunal Correctionnel Dakar: Mamadou Diop Iseg réclame 100 a son ex-épouse

Traduit hier mercredi devant le tribunal Correctionnel de Dakar pour faits de faux, d’usage de faux en écriture privée, d’escroquerie à jugement et tentative...

10 - Juin - 2021

A PARTIR DU 25 JUIN 2021, LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL NE POURRA NI DELIBERER, NI PRENDRE AUCUNE DECISION SI 3 NOUVEAUX MEMBRES NE SONT PAS NOMMES (PAR SEYBANI SOUGOU)

Les dispositions de la loi organique n°2016-23 du 14 juillet 2016 relative au Conseil Constitutionnel sont extrêmement claires : Article 3 : le Conseil constitutionnel comprend 7...