Agression au couteau à Bordeaux : deux morts, un blessé grave

11 - Avril - 2024

Ce mercredi 10 avril, un homme armé d'un couteau a tué un trentenaire, et grièvement blessé une autre personne. Il a ensuite pris la fuite avant d'être abattu par la police quelques instants plus tard.
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'agresseur s'en serait pris aux deux victimes alors qu'elles se trouvaient à proximité du Miroir d'eau à Bordeaux. Il leur aurait reproché de boire de l'alcool, pratique qu'il estimait incompatible avec leur confession musulmane.
Le maire, EELV, de Bordeaux Pierre Hurmic qui était sur place juste après les faits, est revenu sur les lieux du drame ce jeudi 11 avril. L'élu a qualifié de "grave et préoccupants" les événements survenus la veille.
"Je veux saluer la réactivité hier soir des forces de police, qui ont sans doute évité un drame encore plus grave que celui qui a eu lieu", a poursuivi le maire, tout en se félicitant de la bonne coordination entre les polices municipale et nationale. Les forces de secours méritent également d'être saluées et remerciées".
La polémique sur l'armement de la police municipale
La violence de l'attaque, dont les images ont été diffusées sur les réseaux sociaux, ont beaucoup fait réagir. L'élu d'opposition Nicolas Florian s'est dit "profondément choqué par cette attaque au couteau sur l'un des lieux les plus fréquentés de Bordeaux". Plus virulente, la députée RN de la Gironde Edwige Diaz a, elle, estimé sur BFM TV, que la Nupes et les Macronistes étaient "coresponsables de l'ensauvagement de Bordeaux", avant de déplorer que le maire se refuse à armer sa police municipale.
Le maire a refusé "tout commentaire prématuré et hâtif". "L'heure n'est pas au commentaire, et encore moins à la récupération ou à la démagogie, a-t-il rétorqué. "
Cette agression mortelle intervient à Bordeaux alors que le maire s'est exprimé à plusieurs reprises sur la problématique de l'insécurité dans sa ville. Il avait notamment réaffirmé son opposition à l'armement des policiers municipaux. "Je suis très concerné par les problèmes d'insécurité, s'est-il défendu. Je crois avoir pris ce problème-là à bras le corps".

 

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