Bagdad : Un haut commandant iranien tué dans un raid américain
Le général Qassem Soleimani, à la tête de la force Al Qods, une unité d'élite des Gardiens de la révolution iraniens, a été tué dans une frappe aérienne des États-Unis contre son convoi, à l'aéroport de la capitale irakienne Bagdad, sur ordre du président Donald Trump, a déclaré jeudi 2 janvier le Pentagone. Abou Mahdi al-Mouhandis, commandant du Hachd al-Chaabi, une milice irakienne soutenu par l'Iran, a également été tué dans l'attaque, a déclaré à Reuters un porte-parole des miliciens.
Dans un communiqué, le département américain de la Défense indique que l'armée américaine a procédé à l'assassinat de Qassem Soleimani à la demande du président Donald Trump, une mesure «défensive» prise pour «protéger le personnel américain à l'étranger». «Cette frappe est destinée à dissuader l'Iran de tout projet d'attaque ultérieur», dit le Pentagone, soulignant que les États-Unis continueraient de prendre les mesures nécessaires pour protéger leurs ressortissants et intérêts dans le monde.
Le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei a déclaré qu'une terrible vengeance attendait «les criminels» qui ont assassiné Soleimani, et décrété trois jours de deuil national. La mort du puissant général est une «escalade extrêmement dangereuse et imprudente», a prévenu vendredi sur Twitter le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif.