CAN 2019: PALMARÈS DES EQUIPES (GROUPE D)

18 - Juin - 2019

La CAN, c'est dans 3 jours ; Infos15 vous propose de suivre le palmarès des équipes du groupe D, qui est composé de Côte d’Ivoire, Maroc, Namibie, Afrique du Sud.
Équipe de Côte d'Ivoire de football
L'équipe de Côte d'Ivoire de football est la sélection de joueurs ivoiriens représentant le pays lors des compétitions internationales de football masculin, sous l'égide de la Fédération ivoirienne de football (FIF).
La Côte d'Ivoire a remporté à deux reprises la Coupe d'Afrique des nations, en 1992 et 2015, en battant à chaque fois le Ghana aux tirs au but. Elle compte en 2015 vingt-et-une qualifications pour la phase finale de la compétition continentale (seule l'Égypte a fait mieux) et huit podiums. Les « Éléphants » ont participé par ailleurs à trois phases finales de la Coupe du monde, en 2006, 2010 et 2014, sans jamais franchir le premier tour.
Parmi les joueurs de football ayant marqué l'histoire de la sélection, deux ont remporté le trophée du Joueur africain de l'année : Didier Drogba et Yaya Touré, respectivement deux et quatre fois.
Les joueurs de la sélection s'entraînent au Centre technique national de Bingerville et jouent au stade Félix-Houphouët-Boigny situé à Abidjan.
L'équipe de Côte d'ivoire est la 5ème meilleur équipe Africaine de tous les temps avec 8 médailles, 2 en or ,2 en argent et 4 médailles de bronze (3ème).
Des débuts prometteurs
La fédération ivoirienne de football est fondée en 1960, alors que la Côte d'Ivoire est inscrit dans un processus d'indépendance de la France depuis le référendum de 1958. Alors même que l'indépendance n'est pas encore proclamée (elle le sera le 7 août), la fédération réunit la sélection ivoirienne qui dispute le 13 avril 1960 son premier match à l'occasion des Jeux sportifs de la communauté française organisés à Tananarive (Madagascar). Les « Éléphants », comme ils seront bientôt surnommés, battent le Dahomey, futur Bénin (3-2), puis s'inclinent face au Congo. En 1961, la Fédération devient membre de la Confédération africaine de football2 et obtient son affiliation à la FIFA en 1964. Fin 1961, Abidjan reçoit la 2eédition des Jeux de la communauté française, rebaptisés Jeux de l'Amitié, où les Ivoiriens s'inclinent en finale face à l'équipe de France amateur (2-3). Pendant le tournoi ils battent la République centrafricaine onze buts à zéro (dont sept pour le seul Joachim Diagou), ce qui reste leur victoire record.
En 1965, l'équipe de Côte d'Ivoire dispute son premier match éliminatoire de Coupe d'Afrique des nations. Les Ivoiriens se qualifient pour l'édition de 1965 aux dépens du Liberia, dominent le Congo-Léopoldville en phase finale en Tunisie mais sont battus par le Ghana, la meilleure équipe africaine du moment (4-1). Pour sa première participation au tournoi continental, la sélection d'Alphonse Bissouma Tapé termine à la 3e place devant le Sénégal, et Eustache Manglé en est le co-meilleur buteur. Pendant l'été, la sélection atteint également la 3e place des premiers Jeux africains, dans lesquels ont été fondus les Jeux de l'Amitié.
Les Ivoiriens confirment leur 3e place lors de la Coupe d'Afrique suivante, en 1968, où ils sont de nouveau battus par le Ghana en demi-finale (3-4). Puis ils terminent à la 4e place en 1970. Ces performances sont rendues possibles par l'efficacité de Laurent Pokou, meilleur buteur des deux tournois. Malgré ses bons résultats en Coupe d'Afrique, la Fédération n'inscrit pas la sélection aux tours préliminaires à la Coupe du monde, ni en 1966 (où toutes les équipes africaines déclarent finalement forfait pour réclamer une place réservée à la meilleure sélection africaine), ni en 1970. C'est chose faite pour la Coupe du monde 1974. Après avoir battu la Sierra Leone et la Tunisie, les Ivoiriens s'inclinent à l'été 1973 face au Maroc.
Deux décennies difficiles
Les années 1970 et 1980 sont globalement décevantes. Le 2 mai 1971, les Éléphants subissent la plus large défaite de leur histoire face au Ghana, à domicile (2-6). Quelques mois plus tard, ils échouent pour la première fois à se qualifier pour la CAN. Le 6 juillet 1974, ils sont de nouveau battus par quatre buts d'écart, par le Malawi (1-5). Entre-temps ils ont réussi à devancer le Ghana pour se qualifier à la CAN 1974, mais y sont sèchement battus au premier tour. De nouveau devancée lors des qualifications à la CAN 1976, la Côte d'Ivoire touche le fond en étant disqualifiée, en même temps que son adversaire le Mali, lors des éliminatoires de la CAN 1978, pour avoir aligné un joueur non autorisé. Battue au 3e tour des qualifications pour la Coupe du monde 1978 par le Nigeria, la Côte d'Ivoire se qualifie pour la CAN 1980 mais ne passe pas le premier tour. Elle connaît alors une crise d'existence et ne s'inscrit ni aux éliminatoires de la Coupe du monde, ni à ceux de la Coupe d'Afrique 1982.
Après près de deux ans sans match, la sélection retrouve les terrains pour la 1re édition de la coupe CSSA, opposant les pays d'Afrique de l'Ouest. En 1983 elle remporte la Coupe CEDEAO. En 1984, la Côte d’Ivoire est chargée d'organiser la Coupe d'Afrique en remplacement du Malawi, et se trouve donc qualifiée d'office. C'est la première édition dont le nombre de joueurs évoluant en Europe n'est pas limité, ce qui élève le niveau de jeu et le rend plus défensif. Les Ivoiriens sont éliminés au premier tour après deux défaites face au Cameroun et l'Égypte.
Les Éléphants renouent brièvement avec le succès en récoltant la médaille de bronze de la Coupe d'Afrique des nations 1986 en Égypte. Abdoulaye Traoré est co-meilleur buteur du tournoi. Mais ils ne parviennent ni à se qualifier pour les Coupes du monde de 1986 et 1990, ni à passer le premier tour des Coupes d'Afrique de 1988 (elle y est devancée au tirage au sort par l'Algérie) et 1990.
Les Éléphants champions d'Afrique 1992
Dirigés par Martial Yeo, les Ivoiriens remportent pour la première fois un titre d'importance en 1992, avec la Coupe d'Afrique des nations organisée au Sénégal. Après être sortie en tête de son groupe devant l’Algérie, tenant du titre battue 3-0, et le Congo (0-0), la Côte d’Ivoire s’impose en quart contre la Zambie (1-0), sur un but de à la 94e minute de Donald-Olivier Sié, puis en demi-finale contre le Cameroun, aux tirs au but, après un score nul et vierge. En finale les Ivoiriens doivent de nouveau en passer par les tirs au but pour battre le Ghana d'Abedi Pelé, à l'issue d'une séance de tirs aux buts restée dans la légende (11 tirs au but à 10). Le gardien de but Alain Gouaméné devient le héros de la finale en arrêtant le dernier tir au but ghanéen.
En octobre 1992, les Ivoiriens sont invités à la 1re édition de la Coupe des confédérations, connue alors comme la « Coupe du Roi Fahd ». Les champions d'Afrique s'y inclinent assez lourdement face à l'Argentine de Gabriel Batistuta (4-0), championne d'Amérique du Sud, puis face aux États-Unis, vainqueur de la Gold Cup 1991 (5-2).
Sur cette lancée de 1992, les Ivoiriens manquent la qualification pour la Coupe du monde 1994 à la différence de buts, au bénéfice du Nigeria. Le même Nigeria prive la Côte d'Ivoire d'une 2e finale d'affilée lors de la CAN suivante, aux tirs au but encore, après un beau tournoi. Cette défaite marque la fin d'un cycle pour les Éléphants. Lors des quatre éditions suivantes de la CAN, ils n'atteignent qu'une fois le stade des quarts de finale, en 1998 (où ils sont battus par l'Égypte, futur vainqueur, aux tirs au but). Pire, en 2004 en Tunisie, la Côte d'Ivoire n’est même pas qualifiée, alors que le pays traverse une grave crise politique.
2005-2014: La génération dorée
Quinze ans après leur unique titre africain, les Ivoiriens reconstituent une équipe compétitive au niveau international, portée par l'éclosion des jeunes de l'Académie Mimosifcom (Kolo et Yaya Touré, Didier Zokora, etc.) et de Didier Drogba en France. Fort de la victoire des moins de 20 ans aux Jeux de la Francophonie en 2005, les Éléphants, entraînés par Henri Michel, retrouvent leur place parmi les équipes majeures du continent africain en se qualifiant pour leur première Coupe du monde en 2006 aux dépens du Cameroun et de l’Égypte. Ils atteignent en plus la finale de la CAN 2006, éliminant au passage le Cameroun, après une séance de tirs au buts interminable (0-0, 12-11 t.a.b.), et le Nigeria, mais s'y inclinent face à l'Égypte aux tirs au but (0-0, 4-2 t.a.b.) La Côte d'Ivoire, tombée dans le « groupe de la mort » lors du Mondial en Allemagne, ne parvient pas à franchir le premier tour après deux défaites (2-1) contre l'Argentine et les Pays-Bas. Mais elle obtient une victoire historique, sa première en phase finale de Coupe du monde, contre la Serbie-Monténégro (3-2).
Henri Michel laisse sa place à l'Allemand Ulrich Stielike, qui a pour objectif de remporter la CAN 2008. Favorite de la compétition avec son effectif de stars, la « Séléphanto » se qualifie aisément pour les quarts de finale et y écarte la Guinée sèchement. En demi-finale, elle est pourtant surprise par l'Égypte, tenant du titre (1-4) , puis laisse la 3e place au Ghana. Drogba, qui devait recevoir le trophée de Joueur africain de l'année 2007 mais qui refuse de se déplacer pour préparer le quart de finale, se voit finalement devancé par la CAF, qui offre le trophée au Malien Frédéric Kanouté
En mai 2008, Vahid Halilhodžić se voit confier la mission de qualifier la sélection pour la CAN 2010 et la Coupe du monde en Afrique du Sud, ce qu'il réussit brillamment. Lors de la Coupe d'Afrique, la Côte d'Ivoire est de nouveau favorite. Elle se qualifie pour les quarts de finale grâce à une victoire sur le Ghana, mais s'incline contre l'Algérie dès les quarts de finale, après prolongation (3-2). À quelques mois du Mondial 2010, Halilhodžić est licencié.
Entre temps, en 2009, la Côte d'Ivoire est chargée de l'organisation de la première édition du Championnat d'Afrique des nations, réservé aux joueurs évoluant dans leur championnat national. La sélection bis ivoirienne, dirigée par Georges Kouadio, s'incline au premier tour. Elle ne fera pas mieux deux ans plus tard au Soudan.
Le glorieux et très cher entraîneur suédois Sven-Göran Eriksson arrive pour la Coupe du monde 2010. La Côte d'Ivoire se trouve une fois de plus dans un groupe relevé avec deux favoris, le Portugal et le Brésil. Elle résiste d'abord aux Portugais (0-0) puis cède face aux Brésiliens (1-3). La victoire face aux Nord-coréens (3-0) ne suffit pas à les qualifier du fait du match nul entre Brésiliens et Portugais.
L'Ivoirien François Zahoui prend la suite d'Eriksson. Il qualifie sa sélection à la CAN 2012 et la mène en finale du tournoi sans prendre le moindre but. Vainqueurs de la Guinée équatoriale (3-0) et du Mali (1-0), les Éléphants s'inclinent finalement aux tirs au but (8-7) face à la Zambie après un match nul et vierge, alors que Drogba a manqué un pénalty en cours de jeu. Cette défaite inattendue fait le désespoir des supporters ivoiriens. Un an après la crise post-électorale, cet échec est une claque pour le nouveau président Alassane Ouattara, qui avait misé sur cette CAN pour contribuer au processus d'unité nationale en cours.
Sous la direction du Français Sabri Lamouchi, les Ivoiriens se qualifient pour la CAN 2013 face au Sénégal, la dernière annoncée pour Drogba, mais y déçoivent une nouvelle fois en étant éliminés dès les quarts de finale face au Nigeria (1-2)
Versée dans un groupe très ouvert avec la Colombie, la Grèce et le Japon, la Côte d'Ivoire est l'une des outsiders de la Coupe du monde 2014. Lors du premier match contre le Japon, elle est menée dès la 16e minute, mais l'emporte par 2 buts à 1 grâce à Wilfried Bony et Gervinho. Elle perd son second match contre la Colombie sur le même score. Lors de son troisième match, contre la Grèce, la Côte d'Ivoire encaisse un but à la 42e minute : elle est alors éliminée. L'égalisation de Bony à la 74e minute offre aux Ivoiriens la deuxième place du groupe, mais la qualification leur échappe tout à la fin du match, lorsque Yeóryos Samarás inscrit un penalty pour la Grèce à la 93e minute. La Grèce remporte le match 2-1 et se qualifie pour les huitièmes de finale aux dépens de son adversaire du soir.
Le deuxième sacre africain en 2015
Hervé Renard, ancien sélectionneur de la Zambie et champion d'Afrique en 2012, succède à Sabri Lamouchi sur le banc des Éléphants en juillet 2014. Sous sa houlette, la Côte d'Ivoire se qualifie pour la 30e édition de la Coupe d'Afrique des nations en Guinée équatoriale.
Tête de série du groupe D du tournoi, la Côte d'Ivoire connaît des débuts poussifs en concédant deux nuls 1-1 lors de ses deux premiers matches face à la Guinée puis contre le Mali. Cependant les Ivoiriens se ressaisissent en battant le Cameroun 1-0 (but de Gradel) lors du dernier match de la poule et se qualifient pour la deuxième phase de la compétition.
En quarts de finale les Éléphants éliminent l'Algérie – considérée comme l'un des prétendants à la victoire finale en raison de sa bonne campagne lors du Mondial 2014 – sur un score de trois buts à un (doublé de Bony et but de Gervinho). Ils battent sur le même score l'équipe de République démocratique du Congo en demi-finales. En finale, les Ivoiriens sont opposés aux Black Stars du Ghana et s'imposent dans la séance des tirs au but (9:8 t.a.b.) après un match nul et vierge (0-0 a.p.) exactement comme lors de l'édition de 1992qui avait vu la Côte d'Ivoire remporter la séance de tirs au but face à ce même adversaire en finale (11:10 t.a.b.)
Il occupe la 62ième places du classement fifa
Équipe du Maroc de football
L'équipe du Maroc de football (en arabe : منتخب المغرب لكرة القدم), surnommée les « Lions de l'Atlas » en référence aux lions qui vivent dans l'Atlas et également au Maroc est l'équipe nationale qui représente le Maroc dans les compétitions internationales masculines de football.
Elle dispute sa première rencontre officielle en tant que pays indépendant le 19 octobre 1957 face à l'Irak, match qui s'est terminé par un nul sur le score de trois buts partout. L'équipe du Maroc a participé au total à 19 phases finales de la Coupe d'Afrique des nations de football, mais n'en a remporté qu'une seule en 1976, arrivée en finale en 2004 et est classée troisième en 1980. Elle est considérée comme l'une des meilleures équipes africaines après avoir été classée 10e au classement FIFA en avril 1998 ce qui est un exploit pour une équipe africaine. Elle est aussi la seule équipe africaine à s'être classé première du classement africain pendant trois ans d'affilée entre 1997 et 1999. Au niveau mondial, l'équipe a participé à 5 phases finales de la Coupe du monde de football, son meilleur résultat étant en 1986 lorsqu'elle atteint les huitièmes de finale et perd 0-1 contre l'Allemagne.
Sélections d'avant-indépendance
La sélection régionale du Maroc a été créée en 1928 et disputa donc son premier match lors de cette année, le 22 décembre 1928 face l'équipe B de France. La sélection marocaine s'est inclinée pour son premier match par une défaite sur le score de deux buts à un au Maroc. Cette sélection se composait des meilleurs joueurs de la LMFA ou Ligue du Maroc qu'il soient colons ou indigènes. Elle était en effet la formation qui représentait la Ligue du Maroc lors de certaines rencontres amicales : face aux formations des autres ligues nord-africaines que sont celles d'Alger, d'Oran, de Constantine et de Tunisie qui représentaient elles aussi leurs ligues respectives puisque chaque année se déroulait un tournoi des ligues nord-africaines que le Maroc a remporté à plusieurs reprises notamment lors de la saison 1948-1949. Mis à part les rencontres du tournoi des ligues nord-africaines, la sélection de la LMFA affronta également quelques clubs de football tel que le club croate du NK Lokomotiva Zagreb le 1er janvier 1950 que relate l'Union des anciens joueurs nord-africains de football (UDAFAN). L'équipe du Maroc affronta également les équipes de France A et B avec par exemple le match nul arraché en 1941 face à l'équipe de France A à Casablanca sur le score d'un but partout ce qui est un exploit pour l'époque.
Le 9 septembre 1954, un tremblement de terre secoue la région d'Orléansville en Algérie qui provoque la destruction de la ville et la mort de plus de 1 400 personnes. Lors d'un accord entre Français et Maghrébins, la Fédération française de football organise un match de charité le 7 octobre 1954 pour venir en aide aux familles des victimes. Ce match oppose une sélection composée de Marocains, d'Algériens et d'un Tunisien face à l'équipe nationale de France au Parc des Princes. La sélection de l'Afrique du Nord menée par Larbi Benbarek dit la perle noire réussit à battre les Français sur le score de 3-2 un mois avant les attentats de la Toussaint rouge perpétrés en novembre 1954 par le Front de libération nationale qui marqueront le début de la guerre d'Algérie2.
Les débuts du Maroc (1957-1963)
La Fédération royale marocaine de football est créée en 1955, à la fin du protectorat français sur le Maroc qui était en place depuis 1912. L'équipe nationale marocaine dispute son premier match officiel en tant que pays indépendant contre l'Irak le 19 octobre 1957, dans le cadre des Jeux Panarabes au Liban, match disputée dans la Cité sportive Camille-Chamoun, et qui se termine sur le score de trois buts partout. Toujours dans la même compétition, l'équipe remporte sa première victoire face à la Libye par un score fleuve de cinq buts à un, et affronte ensuite la Tunisie et réussit à la battre, ce qui lui permet de se qualifiée en demi-finale grâce à une victoire par 3-1. Le Maroc termine premier du groupe 1 de la compétition. Son parcours lors de sa première compétition, prend fin en demi-finale face à l'équipe de Syrie le 26 octobre 1957. Bien que la rencontre se soit terminée par un match nul sur le score d'un but partout, ce sont les Syriens qui accèdent en finale dans cette compétition. Entre 1957 et 1958, le Maroc dispute plusieurs rencontres amicales dont l'une face à l'équipe du FLN, équipe algérienne d'avant indépendance en 1958. Cette fameuse rencontre se termine ainsi à l'avantage des Algériens. À partir de 1959, le Maroc a la possibilité de participer à sa première compétition internationale. Il débute les éliminatoires des Jeux Olympiques d'été de 1960. Dans un groupe composé de trois équipes, les lions de l'Atlas se classent 2e tout juste derrière les Tunisiens avec le même nombre de points, mais dont la règle de la différence de buts disqualifie l'équipe marocaine. Durant cette même année, la fédération royale marocaine est définitivement affiliée à la FIFA.
L'année suivante en 1960, les Marocains participent également pour la première fois aux éliminatoires de la Coupe du monde de 1962. Le Maroc est placé dans le groupe 2 de ces éliminatoires et doit affronter l'équipe nationale tunisienne. Après deux matchs nuls se terminant par deux buts à un en faveur des Marocains à l'aller, puis le même score lors du retour pour les Tunisiens, un match barrage est ensuite prévu pour janvier 1961. Lors de cette même année, le Maroc affronte pour la première fois de son histoire, deux équipes européennes que sont la Yougoslavie et l'équipe de RDA. Ces deux rencontres amicales se terminent par des défaites. Pour le compte du match barrage qui se déroule face à la Tunisie le 22 janvier 1961, le Maroc se déplace à Palerme en Italie tout comme les aigles de Carthage. Le match se termine encore une fois par un nul. Pour départager les deux équipes, un tirage au sort a lieu et tourne à l'avantage du Maroc qui gagne le droit de pouvoir continuer sa course pour la qualification. Le Maroc enchaîne sa course dans un groupe final, où les lions de l'Atlas réussissent à décrocher un ticket au détriment du Ghana pour affronter l'Espagne, dernière étape pour une qualification. L'équipe du Maroc est finalement battue à la suite de deux défaites successives face aux Espagnols par 1-0, puis 3-2.
Durant cette même année toujours en 1961, le Maroc organise les Jeux panarabes de 1961 qui se déroulent à Casablanca sous la forme d'un championnat avec six équipes participantes. La Maroc sort vainqueur de la compétition où il réalise sa plus large victoire contre l’Arabie saoudite le 6 septembre 1961 par 13 buts à 1. Il remporte également pour la première fois de son histoire, deux victoires face à ue équipe nationale européenne : la RDA sur les score de 2 buts à 1, et 2 buts à zéro. En 1963, l'équipe rate la qualification à la CAN puisqu'elle est défaite par la Tunisie lors du match aller à Tunis sur le score de 4-1 tandis que lors du match retour elle réussit à se surpasser en infligeant aux Tunisiens une défaite par 4-2, qui n'est suffisant pour la qualification. Elle dispute également les Jeux méditerranéens de 1963 où elle prend la quatrième place après une défaite lors de la petite finale face à l'équipe réserve d'Espagne par 2-1.
Premières apparitions internationales et continentales (1963-1976)
Le Maroc participe à sa première compétition internationale dans le cadre des Jeux olympiques d'été de 1964 se déroulant dans la ville de Tokyo au Japon, grâce à des éliminatoires menées haut la main par la sélection. Lors de ces jeux sous la houlette de Mohamed Massoun, l'équipe du Maroc dans un groupe composé de seulement trois équipes à la suite du forfait de la Corée du Nord, enregistre deux défaites successives sur les deux matchs disputés, tout d'abord face la Hongrie sur le score de 6 buts à 0 où de nos jours, cette défaite est la plus sévère qu'a connu le Maroc, puis face à la Yougoslavie par 3-1 malgré l'ouverture du score par les Marocains à la 2e minute de jeu par l'intermédiaire d'Ali Bouachra. La fédération royale marocaine s'affilie en 1966, à la Confédération africaine de football, ce qui permet à sa sélection de participer à des compétitions africaines. L'année suivante, les Marocains participent aux Jeux méditerranéens de 1967, largement ratés. Le Maroc réussit les éliminatoires aux Jeux olympiques d'été de 1968 lors du tour final au détriment du Ghana31, sans pour autant y participer devant son refus de jouer contre Israël
1970. Dans ceux-ci, le Maroc débute très bien ces éliminatoires par une première victoire face au Sénégal sur le score d'un but à zéro. Les Marocains poursuivent les qualifications en éliminant les Tunisiens par tirage au sort à la suite de trois matchs nuls. Le Maroc se qualifie ainsi pour la poule finale des éliminatoires aux côtés du Soudan et du Nigeria. Cette poule qui se déroule sous la forme d'un tournoi triangulaire, tourne finalement à l'avantage du Maroc qui réussit à prendre la tête du classement avec 5 points tout juste devant le Nigeria, ce qui permet au Maroc de participer à sa première coupe du monde. Entre-temps, l'Algérie barre la route aux Marocains en aller-retour pour la CAN 1970.
Après une qualification difficile en Coupe du monde, le Maroc devient donc le second pays africain de l'histoire à se qualifier pour une Coupe du monde puisque le premier à y avoir participé était l’Égypte en 1934 mais sans pour autant participer à un tournoi préliminaire36. La qualification face aux tunisiens durant ces éliminatoires, a été drôlement dure puisque après deux matchs nuls se terminant par zéro but partout , les deux équipes maghrébines se sont opposés à Marseille et la rencontre s'étant terminé par 2-2, un tirage au sort a eu lieu et ce sont les Marocains qui passent au tour final.
Le Maroc dispute donc sa première Coupe du monde en tant que deuxième nation africaine qualifiée sous la houlette du yougoslave Blagoje Vidinić, avec une équipe composée exclusivement de joueurs évoluant au championnat local dont Driss Bamous et Ahmed Faras. Lors du premier match disputé le 3 juin 1970 face à l'équipe de RFA devant 12 942 spectateurs, le Maroc crée la surprise en ouvrant le score à la 21e minute par l'intermédiaire de Houmane Jarir. Menant à la mi-temps 1-0, les Allemands reprennent rapidement l'avantage grâce des réalisations de Uwe Seeler et Gerd Müller et remportent le match par 2-1. Les Lions de l'Atlas affrontent ensuite le Pérou devant plus de 13 537 spectateurs. Cette fois-ci le Maroc ne réussit pas à inscrire le moindre but, et après avoir tenu plus d'une heure, la sélection marocaine est écrasée et concède 3 buts aux Péruviens en 10 minutes de jeu. À la suite de cette défaite la qualification au tour suivant est définitivement impossible. Pour le dernier match face à la Bulgarie qui a lieu le 11 juin 1970, l'équipe du Maroc arrache le nul par 1-1 après l'ouverture du score par les bulgares lors de la 40e minute, Maouhoub Ghazouani égalise à la 60e minute, ce qui permet au Maroc d'obtenir le premier point africain dans la compétitionLors de cette même année en 1970 après la Coupe du monde, les Lions de l'Atlas réussissent à barrer la route à l'Algérie lors du 1er tour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique 1972. Puis pour le 2e tour, le Maroc se voit affronté les pharaons d'Égypte. Après un match aller se terminant en faveur du Maroc sur le score de 3 buts à 0, les égyptiens remportent le match retour par 3-2 et de ce fait, c'est le Maroc qui se qualifie à la Coupe d'Afrique des nations de football 1972 pour la première fois de son histoire. Durant cette première participation, le Maroc ne réussira à remporter aucune victoire sans en perdre une seule rencontre. Accompagné du Congo, du Soudan et du Zaïre, les Lions de l'Atlas inscriront 3 buts tous inscrit par Ahmed Faras en encaissant le même nombre puisque les trois rencontres du Maroc se sont terminés sur le score d'un but partout chacun. Après la CAN, le Maroc débute ensuite les éliminatoires aux jeux olympiques de 1972 et après deux victoires et deux matchs nuls, les Lions de l'Atlas se qualifient pour ces jeux. Débutant dans le groupe A du 1er tour au côté des équipes des États-Unis, d'Allemagne de l'Ouest et de la Malaisie. Les marocains débutent par une médiocre prestation puisqu'ils sont tenus en échec par les Américains sur le score de 0-0. Le Maroc subit ensuite une lourde défaite face aux allemands sur le score de trois buts à zéro avant de remporter son ticket de qualification au 2e tour grâce à une victoire face à la Malaisie sur le score fleuve de 6 buts à zéro avec notamment un triplé de l'attaquant de pointe Ahmed Faras. Toutefois, le Maroc perdra tous ces matchs lors du 2e tour face à l'Union Soviétique par 3-0, le Danemark par 3-1 puis contre la Pologne sur le score de 5-0.
En 1973, le Maroc frôle de peu la qualification à la Coupe du monde 1974 en dépassant les 1er, 2e et 3e tour permettant la qualification au groupe final. Le Maroc qui est donc qualifié dans la poule finale est accompagné de la Zambie et du Zaïre. Mais les Lions de l'Atlas débuteront mal les qualifications avec une humiliante défaite à domicile sur le score de 4-0. Le Zaïre enchaînera ainsi deux autres victoires face à la Zambie avant de devoir rencontrer le Maroc. Cette rencontre qui permettra de savoir si le Zaïre se qualifiera directement en Coupe du monde se terminera par une grosse défaite marocaine sur le score de 3-0. L'équipe qui avait tenu le nul lors de la première mi-temps verra son capitaine et attaquant fétiche, Ahmed Faras, blessé à la mi-temps. Et ainsi après le départ de celui-ci, la formation marocaine va être complètement détruite par le Zaïre. L'équipe marocaine qui tentera de refaire jouer le match déclarera forfait lors de son dernier match face à la Zambie pour protesté contre la FIFA et ne participera pas également à la Coupe d'Afrique des nations en signe de protestation. Durant l'année 1974, le Maroc dispute seulement deux matchs à la suite de son forfait envers la FIFA, les deux matchs se sont disputés face à l'Algérie : le premier au Maroc se termine par une victoire sur le score de 2-0 puis le second prend fin sur un score vierge et nul. Toutefois, après 1974, le Maroc reprend normalement les compétitions au sein de la FIFA et de la CAF, les Lions de l'Atlas réussissent donc la qualification à la CAN 1976 en éliminant de peu au dernier le tour le Ghana. Malgré cette qualification à la CAN, le Nigeria barrera la route au Maroc pour les Jeux Olympiques de 1976.
Entre succès et échecs : Première CAN (1976-1986)
Avec comme entraîneur le roumain Gheorghe Mărdărescu, le Maroc emmené par son capitaine Ahmed Faras entame sa seconde participation en Coupe d'Afrique cette fois-ci disputée en Éthiopie. Lors de cette édition, la confédération africaine de football décida une nouvelle formule pour cette année. Les deux premiers des groupes A et B se qualifient donc pour la poule finale. Ainsi la formule sur les matchs à éliminations direct a complètement disparu cette année pour laisser place à un mini-championnat dans lequel le premier est sacré champion d'Afrique. La CAN 1976 débute le 29 février 1976 pour le Groupe A mais pour le Maroc qui est versé au sein du groupe B, elle débute le 1er mars 1976. Au côté des équipes nationales du Soudan, du Zaïre et du Nigeria, le Maroc affronte pour son premier match les Soudanais et fait un match nul sur le score de deux buts à deux. Les Lions de l'Atlas affrontent ensuite le Zaïre et remportent la rencontre grâce à une réalisation de Abdelâali Zahraoui à la 80e minute permettant aux marocains d'empocher deux points en plus. Puis pour le dernier match du 1er tour, le Maroc se voit affronter les Super Eagles. La rencontre débute très mal pour le Maroc puisque les Nigérians ouvrent le score à la 5e minute par penalty. Mais la riposte marocaine ne se fait pas attendre et Ahmed Faras capitaine des Lions de l'Atlas égalisent à la 8e minute de jeu. Abdallah Tazi inscrit ensuite le second but pour le Maroc lors de la 19e minute avant les Lions de l'Atlas ne tuent le match par un troisième but inscrit à la 81e minute. Grâce à cette victoire, le Maroc finit 1er de sa poule et est accompagné des Nigérians lors de la poule finale. Le Maroc affronte pour son premier match lors de la phase finale l’Égypte dans le cadre d'un derby nord-africain. Cette rencontre se termine en faveur des marocains qui ont tout d'abord ouvert le score par l'intermédiaire d'Ahmed Faras avant que les égyptiens n'égalisent et que le Maroc reprend l'avantage par un but de Abdelâali Zahraoui en fin de match. Les Marocains se confrontent ensuite face aux nigériens que le Maroc a déjà battu par 3-1 lors du 1er tour. Dans cette rencontre comme celle du 1er tour, ce sont les nigériens qui ouvrent le score avant que les Marocains ne se réveillent et inscrivent deux buts par Ahmed Faras et Redouane Guezzar. Pratiquement champion avec 4 points, le Maroc doit effectuer son dernier match décisif face à la Guinée qui dispose de 3 points. Une victoire des guinéens serait fatale pour le Maroc qui doit se contenter d'un match nul. Mais la finale tournera rapidement à l'avantage des Guinéens qui marquent le premier but à la 33e minute. Les Marocains qui sont donc en train de perdre le premier titre africain qu'ils pouvaient égalisent de justesse à la 86e minute grâce à Ahmed Makrouh qui offre donc le seul et premier titre africain que le Maroc n'a jamais connu. Le Maroc frôla à deux reprises en 1974 et en 1982 la participation à la Coupe du monde, perdant devant le seul pays africain qualifié en 1974, le Zaïre, et en 1982 contre le Cameroun. À la CAN 1978, il ne confirma pas sa prestation de 1976, éliminé au premier tour.
En 1980, il prit la troisième place, battant l’Égypte sur le score de 2 buts à 0. À domicile en 1983, il remporta les Jeux Méditerranéens. Il ne se qualifia ni pour la CAN 1982, ni pour celle de 1984. À la CAN 1986, l’équipe du Maroc prend la quatrième place, battue par la Côte d’Ivoire sur le score de 3-2 avec des buts de Ghiati et de Sahil.
Génération dorée (1986-2004)
Le premier coup d'éclat en phases finales de Coupe du monde a eu lieu au Mexique en 1986 . Après une première participation à la phase finale en 1970 au Mexique soldée par une élimination au premier tour, les Marocains entraînés à l'époque par le brésilien José Faria se qualifient à nouveau pour la Coupe du monde 1986 (toujours au Mexique). Emmené par des joueurs comme Aziz Bouderbala, Merry Krimau, Mohamed Timoumi et le légendaire Abdelmajid Dolmi, le Maroc devient le premier pays africain à passer le premier tour d'une Coupe du monde, après 2 matches nuls 0-0 contre l'Angleterre et la Pologne et une victoire 3-1 (doublé d’Abderrazak Khairi et but d’Abdelkrim Merry Krimau) contre le Portugal. Il fit aussi impression en sortant en tête d'un des groupes les moins inspirés devant l'Angleterre et la Pologne. En huitième de finale, l’équipe du Maroc perd de justesse (0-1) contre la RFA par un but à la 89e minute de Lothar Matthäus.
Lors de la CAN 1988, à domicile, le Maroc termine premier de son groupe, mais est battu par le Cameroun en demi, et prend la quatrième place en s’inclinant 1-1 tab 4-3 contre l’Algérie.
Il fut éliminé au premier tour de la CAN 1992. Il ne participa pas aux éditions de la CAN 1994 et 1996.
Après avoir manqué l'édition de la Coupe du monde de football 1990, les marocains se qualifient pour deux nouvelles phases finales, en 1994 et 1998. Si leur élimination au premier tour en 1994 est logique (3 défaites (0-1 contre la Belgique, 1-2 contre l’Arabie saoudite, but de Mohammed Chaouch et 1-2 contre les Pays-Bas, but de Hassan Nader), celle de 1998 est cruelle.
Après un match nul contre la Norvège (2-2, buts de Mustapha Hadji et d’Abdeljalil Hadda) et une défaite contre le Brésil (0-3), le Maroc entraîné par Henri Michel bat nettement (3-0, but d’Abdeljalil Hadda et doublé de Salaheddine Bassir) l'Écosse lors de son 3e match à Saint-Étienne mais se fait dépasser au classement par la Norvège qui l'emporte dans les dernières minutes de son match (et dans la polémique d'un penalty suspect) face à un Brésil déjà qualifié (2-1).
À la CAN 1998, après avoir fini premier du groupe, le Maroc fut éliminé en quarts par l’Afrique du Sud (1-2). Il remporta les 4e Jeux de la Francophonie en 2001. Pour la Coupe du monde 2002, il frôla la qualification à quelques buts près mais c’est le Sénégal qui se qualifia.
Des Lions de l'Atlas qui peinent à confirmer (2000-2006)
Le premier coup d'éclat en phases finales de Coupe du monde a eu lieu au Mexique en 1986 . Après une première participation à la phase finale en 1970 au Mexique soldée par une élimination au premier tour, les Marocains entraînés à l'époque par le brésilien José Faria se qualifient à nouveau pour la Coupe du monde 1986 (toujours au Mexique). Emmené par des joueurs comme Aziz Bouderbala, Merry Krimau, Mohamed Timoumi et le légendaire Abdelmajid Dolmi, le Maroc devient le premier pays africain à passer le premier tour d'une Coupe du monde, après 2 matches nuls 0-0 contre l'Angleterre et la Pologne et une victoire 3-1 (doublé d’Abderrazak Khairi et but d’Abdelkrim Merry Krimau) contre le Portugal. Il fit aussi impression en sortant en tête d'un des groupes les moins inspirés devant l'Angleterre et la Pologne. En huitième de finale, l’équipe du Maroc perd de justesse (0-1) contre la RFA par un but à la 89e minute de Lothar Matthäus.
Lors de la CAN 1988, à domicile, le Maroc termine premier de son groupe, mais est battu par le Cameroun en demi, et prend la quatrième place en s’inclinant 1-1 tab 4-3 contre l’Algérie.
Il fut éliminé au premier tour de la CAN 1992. Il ne participa pas aux éditions de la CAN 1994 et 1996.
Après avoir manqué l'édition de la Coupe du monde de football 1990, les marocains se qualifient pour deux nouvelles phases finales, en 1994 et 1998. Si leur élimination au premier tour en 1994 est logique (3 défaites (0-1 contre la Belgique, 1-2 contre l’Arabie saoudite, but de Mohammed Chaouch et 1-2 contre les Pays-Bas, but de Hassan Nader), celle de 1998 est cruelle.
Après un match nul contre la Norvège (2-2, buts de Mustapha Hadji et d’Abdeljalil Hadda) et une défaite contre le Brésil (0-3), le Maroc entraîné par Henri Michel bat nettement (3-0, but d’Abdeljalil Hadda et doublé de Salaheddine Bassir) l'Écosse lors de son 3e match à Saint-Étienne mais se fait dépasser au classement par la Norvège qui l'emporte dans les dernières minutes de son match (et dans la polémique d'un penalty suspect) face à un Brésil déjà qualifié (2-1).
À la CAN 1998, après avoir fini premier du groupe, le Maroc fut éliminé en quarts par l’Afrique du Sud (1-2). Il remporta les 4e Jeux de la Francophonie en 2001. Pour la Coupe du monde 2002, il frôla la qualification à quelques buts près mais c’est le Sénégal qui se qualifia.
Des Lions de l'Atlas qui peinent à confirmer (2000-2006)
Plus récemment, après deux premiers tours en 2000 et 2002, le Maroc a refait parler de lui en atteignant la finale de la CAN 2004, mais sera battu par le pays organisateur, la Tunisie de Roger Lemerre (1-2, but de Youssef Mokhtari).
Deux ans plus tard, c'est encore la Tunisie qui lui barre la route du Mondial 2006, de même à la CAN 2006 où le Maroc fut éliminé au premier tour. Le 16 novembre 2007, l’équipe du Maroc joue son premier match au Stade de France, contre la France, le match s'est soldé par un match nul (2-2, buts de Tarik Sektioui et de Youssef Mokhtari).
Après la CAN, l'équipe du Maroc débute les éliminatoires combinés de la Coupe d'Afrique et de la Coupe du monde 2006 dans le groupe 5. Le Maroc est présent lors de ces éliminatoires au côté de la Tunisie qui lors de la CAN précédente a éliminé en finale les Lions de l'Atlas par 2-1, ensuite se trouvent les sélections du Malawi, du Kenya, de Guinée, du Burkina Faso puis du Botswana. La qualification pour la Coupe du monde est réservée au premier de chaque groupe tandis que pour la CAN, ce sont les trois premiers de chaque poules qui se qualifient à la compétition.
Le Maroc enchaîne rapidement plusieurs victoires et matchs nuls dont l'on notera les victoires face au Burkina Faso par 4-0, face au Kenya sur le score de 5-1, puis face au Malawi par 4-1. Mais pour le dernier match se tenant en Tunisie le 8 octobre 2005, le Maroc qui est classé 2e de son groupe tout juste derrière les tunisiens qui possèdent seulement un point de plus et qui n'a encore perdu aucun match doit absolument remporté la victoire pour se qualifier immédiatement en Coupe du monde.
Les Lions de l'Atlas qui avaient cédé un nul à domicile face aux Aigles de Carthage lors du match aller se doivent à tout prix de remporter une victoire. Dès le début de la rencontre à la 3e minute les marocains ouvrent le score par l'intermédiaire de Marouane Chamakh. Les tunisiens égalisent ensuite par penalty lors de la 18e minute avant que le Maroc se ressaisit et inscrit le second but grâce à Talal El Karkourià la 42e minute de jeu. Mais malheureusement au cours d'une action chanceuse sur centre du joueur tunisien Adel Chedli à la 69e minute, le ballon lobe le gardien Nadir Lamyaghri et rentre dans les cages de celui-ci. La Tunisie est qualifié au détriment du Maroc alors que le Maroc n'avait perdu aucun match avec sous sa houlette, l’entraîneur marocain Badou Zaki.
Toutefois grâce à sa 2e place lors des éliminatoires, le Maroc est qualifié pour la Coupe d'Afrique 2006. Le tirage au sort verse les marocains dans le groupe A aux côtés de l'Égypte, pays organisateur, de la Côte d'Ivoire et de la Libye. Pour son premier match face aux Éléphants de Côte d'Ivoire, le Maroc est battu sur le score d'un but à zéro à la suite d'un penalty de Didier Drogba. Le match suivant l'oppose à l'Égypte devant son public, les marocains arrachent le nul puis pareil face à la Libye. L'équipe termine 3e avec deux points tout juste devant la Libye.
Des lendemains difficiles (2006-2012)
Le 16 novembre 2007, le Maroc affronte pour la 5e fois de son histoire, l'équipe de France et de plus, c'est la première rencontre entre eux qui se déroule au Stade de France. Le Maroc parvient à match nul par 2-2. Lors de cette même année, l'équipe du Maroc parvient à se qualifier à l'édition 2008 de la Coupe d'Afrique des nations. Le Maroc comme lors des deux dernières éditions est versé dans le groupe du pays organisateur qu'est le Ghana accompagné de la Guinée et de la Namibie. Les Lions de l'Atlas débuteront avec les chapeaux de roue la compétition en écrasant la Namibie sur le score de 5-1 grâce notamment à un triplé de Soufiane Alloudi. Malheureusement, la blessure de Alloudi durant la rencontre privera l'équipe marocaine de son principaux atout et perdra ensuite ces deux matchs suivants : défaite sur le score de 3-2 face à la Guinée, et défaite face au pays organisateur, le Ghana sur le score de 2-0.
L'équipe marocaine participe ensuite aux éliminatoires combinés de la Coupe d'Afrique et de la Coupe du monde 2010. Avec comme entraîneur le Français Roger Lemerre qui a été nominé entraîneur du Maroc le 13 mai 2008, Le Maroc débute les éliminatoires par 4 victoires et 1 match nul en 2008. Mais à partir de 2009, après la défaite face au Gabon sur le score de 2-1 à domicile le 28 mars 2009, le général Hosni Benslimane, président de la FRMF depuis 1995 démissionne à la suite des mauvais résultats. Il est remplacé par Ali Fassi Fihri le 16 avril 2009. Malgré ce changement de président, le Maroc ne parvient toujours pas à gagner et cède deux matchs nuls face au Cameroun à l’extérieur et puis contre le Togo pourtant privé de son attaquant fétiche Emmanuel Adebayor à domicile. Le 7 juillet 2009, Roger Lemerre est remercié par FRMF, Hassan Moumen prend le relais aidé par 3 adjoints. Toutefois malgré ce changement d’entraîneur, le Maroc enchaîne un autre match nul face au Togo cette fois-ci à l’extérieur. Puis, les marocains finiront ensuite la dernière ligne droite par une campagne de qualification catastrophique avec deux autres défaites sur le score de 3-1 face au Gabon à l’extérieur puis 2-0 contre le Cameroun à Fès. Le Maroc finit dernier de son groupe et ne se qualifie à aucune compétition. En 2010, l'équipe ne dispute que très peu de match mais la nomination le 8 juin 2010 du belge Éric Gerets redonne un nouveau souffle à l'équipe. En effet sous la houlette de Gerets, le Maroc réussit la qualification à la Coupe d'Afrique des nations 2012 en remportant le dernier match décisif face à la Tanzanie sur le score de 3-1. Lors de ces éliminatoires, l'Algérie qui avait battu le Maroc lors du match aller à Annaba sur le score de 1-0, va être écrasé lors du match retour à Marrakech sur le score de 4-0.
Toujours sous la houlette Éric Gerets, l'équipe du Maroc dispute sa 14e CAN de son histoire lors de l'édition 2012 de la Coupe d'Afrique des nations. Comme depuis 2004, l'équipe se trouve dans le groupe d'un des pays organisateur, le Gabon. Mis à part le Gabon, la Tunisie ainsi que le Niger sont présents dans le groupe. L'équipe débutera très mal la compétition avec une première défaite face à la Tunisie sur le score de 2-1. le Maroc doit ensuite affronter le pays organisateur, cette rencontre se termine à l'avantage des gabonais qui remportent la rencontre sur le score de 3-2 malgré l'ouverture du score par les marocains. Le Maroc est ainsi éliminé et bat lors de son dernier match l'équipe du Niger sur le score d'un but à zéro. Toutefois malgré cette médiocre prestation au niveau continental, le Maroc participe à la coupe arabe des nations de football avec une équipe composée entièrement de joueurs marocains évoluant au championnat national. L'équipe prend la première place lors des phases de groupe au sein du groupe B devant la Libye. Ainsi la qualification aux demi-finales est assurée. Le Maroc se voit ensuite affronté l'Irak qui n'a pas pris part à la compétition depuis bien longtemps. La rencontre tourne à l'avantage des marocains qui inscrivent deux buts contre un pour l'Irak. La Libye de son côté réussit à se défaire du pays organisateur, l'Arabie saoudite et doit donc affronter en finale les Lions de l'Atlas. La compétition est finalement remporté par les marocains le 7 juillet 2012 grâce à la victoire face aux libyens lors des tirs au but après un match nul sur le score d'un but partout.
Pires années sombres (2013-2015)
Suite à un mauvais parcours à la CAN 2012, le sélectionneur belge Eric Gerets sera limogé pour laisser place à Rachid Taoussi. L'entraîneur établira ses plans pour construire une nouvelle équipe nationale marocaine, composé seulement de joueurs évoluant dans le championnat marocain et quelques joueurs issus des championnats étrangers. Le sélectionneur décide en 2013 de boycotter et d'effacer de ses listes les joueurs néerlando-marocains afin d'éviter un problème de communication au sein du groupe. Oussama Assaidi, Nordin Amrabat et Mbark Boussoufa seront par conséquent les principaux joueurs effacés des listes de Rachid Taoussi, gardant seulement l'attaquant pointe Mounir El Hamdaoui, actif en Serie A avec la Fiorentina. A l'occasion de la CAN 2013 ayant lieu en Afrique du Sud, le Maroc tombe dans un groupe avec le pays organisateur, le Cap-Vert ainsi que l'Angola. Après de prestations décevantes, en étant éliminé au premier tour, Rachid Taoussi sera viré du poste et la FRMF plongera dans une crise. Le Maroc reste pendant plusieurs mois sans sélectionneur, jouant ses matchs avec le coach de l'équipe locaux du Maroc Hassan Benabicha en attendant la venue d'un nouveau sélectionneur.
En mai 2014, Badou Zaki, ancien sélectionneur du Maroc lors de la CAN 2004, est nommé nouveau sélectionneur des Lions de l'Atlas. Le sélectionneur comptera sur les talents européens pour reconstruire totalement l'équipe du Maroc, avec des joueurs principaux gardés spécialement pour leur expérience, notamment Medhi Benatia, Karim El Ahmadi ou encore Nordin Amrabat. Badou Zaki sera à l'origine de la venue de la pépite néerlando-marocaine Hakim Ziyech en sélection marocaine, âgé alors seulement de 22 ans, le gardien Munir Mohand Mohamedi ainsi que Hachim Mastour. Afin de préparer la future compétition CAN 2015 qui se déroule cette fois-ci au Maroc, Badou Zaki décide avec la FRMF d'affronter en amical l'équipe d'Uruguay. En mars 2015, à l'occasion du match amical, le coach impressionne en alignant une toute nouvelle composition avec notamment le retour de Marouane Chamakh et de Oussama Assaidi (défaite, 0-1).
A quelques mois de la compétition, alors que la maladie Ebola fait des milliers de morts en Afrique, la fédération marocaine de football décide d'annuler la compétition afin de garder la sécurité au citoyen marocain. Le président de la Confédération africaine de football décide de pénaliser le Maroc en l'excluant de la compétition qui a finalement été déplacé en Guinée équatoriale.
Naissance d'une nouvelle génération dorée (depuis 2016)
CAN 2017 et les qualifications au Mondial 2018
En février 2016, Hervé Renard est officiellement nouveau sélectionneur du Maroc. Le Français décide alors de s'en passer de plusieurs ex-joueurs principales pour de nouveaux, jeunes joueurs évoluant en Europe et en Botola Pro. Avec une équipe nationale à moitié née en France, l'autre aux Pays-Bas ou dans d'autres pays, Renard se servira de Mbark Boussoufa pour traduire les conversations de français au néerlandais pour les Marocains ayant grandi aux Pays-Bas. Avec une équipe très soudée, doté de beaucoup de talents tels que Hakim Ziyech, Sofiane Boufal ou encore Achraf Hakimi, l'équipe se qualifiera très vite dans la CAN 2017 au Gabon. En janvier 2017, la CAN débute pour le Maroc sur une défaite face à la République Démocratique du Congo. Avec ce très mauvais début, l'équipe marocaine enchaîne sur une rencontre face au Togo. L'équipe adverse marquera le premier but. C'est alors une grande déception des supporters marocains qui prend position, avant que les Lions de l'Atlas se rattraperont sur un score final de 3-1. Le troisième match a lieu le 24 janvier face à la Côte d'Ivoire. Avec un grand nombre de forfaits et de blessés, Hervé Renard fait confiance aux jeunes talents formés au Maroc, notamment Youssef En-Nesyri et Hamza Mendyl pour faire face au 'grand' Côte d'Ivoire. A la 64e minute, Rachid Alioui marque un but légendaire qui qualifiera les Lions de l'Atlas en quarts de finale de la Coupe d'Afrique 2017.Le Maroc et la plus forte équipe de l'afrique.
Les quarts de finals se jouent le 29 janvier 2017 face à l'Egypte, les grands favoris des éditions de la CAN. Après une rencontre largement dominante, un corner tombe à la 87eminute en faveur des Egyptiens. Une erreur défensive de Medhi Benatia mets alors un terme à la CAN 2017 pour le Maroc (défaite, 0-1). Depuis 2004, les Marocains n'avaient encore jamais joué de quarts de finals d'une Coupe d'Afrique.
Le 11 novembre 2017, les Lions de l'Atlas mettent un terme à 20 ans d'absence de Coupe du monde. Ils se qualifient sur une victoire de 0-2 face à la Côte d'Ivoire à Abidjan sur un but de Nabil Dirar et Medhi Benatia. Le Maroc boucle sa campagne de qualification pour le Mondial 2018 en n'encaissant aucun but. Chose qu'aucune nation qualifiée pour ce mondial n'a réalisé lors de ses éliminatoires. La qualification a fait l'effet de plusieurs fêtes dans plusieurs endroits au Maroc ainsi qu'à Paris, Amsterdam et à Bruxelles où la fête a vite viré à l'émeute.
En février 2018, la sélection marocaine des joueurs locaux remporte le CHAN. L'édition 2018, cinquième édition du Championnat d’Afrique des Nations CHAN avait lieu au Maroc et a donc été remporté par le Maroc grâce à une victoire en finale face au Nigeria par quatre buts à zéro au Complexe sportif Mohammed V de Casablanca.
Coupe du monde 2018
Le tirage au sort de la phase finale est effectué le 1er décembre 2017 à Moscou. Le Maroc est placé dans le groupe B en compagnie du Portugal (Championne d'Europe en titre), de l'Espagne (Championne du monde en 2010) et de l'Iran (premier qualifié de la zone asiatique)
Hervé Renard sélectionne les 23 joueurs dont 8 joueurs formés en France, 5 aux Pays-Bas et 5 au Maroc. Le premier match des Lions de l'Atlas, considéré comme étant le match le plus décisif du groupe B avec l'Espagne et le Portugal prendra énormément d'ampleur au sein du groupe. Le Maroc jouera son premier match avec un nombre de 62.548 spectateurs dans les tribunes russes de Saint-Pétersbourg. L'équipe de l'Iran décidera de fermer les couloirs tout au long du match dans un jeu très fermé. A la 76e minute, Sofyan Amrabat entrera en jeu à la place de son frère Nordin Amrabat, victime d'une commotion cérébrale en plein match à la suite d'un choc avec un joueur iranien. Malgré la possession de jeu forte dominante en faveur des marocains, le match tournera tardivement au cauchemar à la 90 +5 ème minute où Sofyan Amrabat qui provoquera une faute pas loin de la surface de son propre camp en faveur des Iraniens. Etant la dernière action du match, Aziz Bouhaddouz, cherchant à pousser la balle en dehors des limites, fera l'erreur de pousser la balle dans son camp à la dernière minute du match. Le match se soldera alors sur une défaite d'un but à zéro en faveur des Iraniens, un scénario très inattendu par les supporters marocains. Le joueur formé en Allemagne recevra un tas de message de soutien de la part du monde de football58, afin de booster les Lions de l'Atlas pour leurs deux prochains matchs également décisifs. Le jeune joueur Amine Harit sera désigné homme du match par la FIFA.
Avec le retour de blessure de Nabil Dirar, Hervé Renard décidera de changer la charnière de la défense centrale Medhi Benatia - Romain Saïss en titularisant Manuel da Costa à la place de Romain. Ce dernier n'a pas pu arrêter le rapide Cristiano Ronaldo qui marque d'un coup de tête le but à la 4e minute. Avec l'obligation de gagner le match sous peine de se faire éliminer de la compétition, les Marocains domineront le jeu et verront une dizaine d'occasions s'envoler en leur faveur, généralement par le capitaine Medhi Benatia. A la 95eminute, le Maroc sera finalement éliminé de la compétition après le coup de sifflet final de l'arbitre Mark Geiger. Malgré un match étonnant de la part de Nordin Amrabat, revenu étonnement il y a 5 jours d'une commotion cérébrale, la FIFA décidera de nommer Cristiano Ronaldo homme du match. D'énormes polémiques feront surface le lendemain du match, notamment le but de Cristiano Ronaldo à la 4e minute où Pepe fait une faute sur Khalid Boutaïb ou encore une main dans la surface portugaise. Nordin Amrabat critiquera vivement l'arbitre américain. Ce dernier entraînera la FIFA à une enquête de courte durée sur l'arbitre américain qui s'en sortira sans problèmes.
Éliminé de la compétition, les Marocains feront preuve d'honneur dans le troisième match face à l'Espagne, considérés à cette période comme adversaire favori du groupe B. Mis sur le banc avant le début de la rencontre, Medhi Benatia laissera son brassard au deuxième capitaine du Maroc, Mbark Boussoufa. Pressés et dominés dans le premier quart d'heure, Khalid Boutaïb profitera d'une perte de balle de Sergio Ramos dans le milieu de terrain pour aller marquer le premier but du Maroc dans la compétition dans un 1 contre 1 face à David De Gea à la 14e minute. La Roja fera très vite parler sa compétivité en égalisant à la 19e minute sur un but d'Isco. Les Lions de l'Atlas seront largement dominés en première mi-temps sur le score de 1-1. En deuxième mi-temps, Hervé Renard fera rentrer Fayçal Fajr à la 63e minute. Ce dernier délivrera une passe décisive sur corner à Youssef En-Nesyri, également entré en jeu à la 72e minute, qui mettra le Maroc en avant sur le score de 1-2 à la 81e minute. Comme face à l'Iran, à la dernière minute, Iago Aspas égalisera la mise sur un but sifflé hors-jeu par l'arbitre Ravshan Irmatov avant que l'assistance vidéo VAR voit les ralentis, et décide de valider le but espagnol. Considéré comme le match le plus agité des phases de poules avec 6 cartons jaunes en faveur des Marocains, l'arbitrage sera à nouveau pris pour cible par beaucoup d'internautes et des joueurs également.Le Maroc peut sortir la tête haute en réussissant à marquer 2 buts, mais pourra nouer quelques regrets.

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