CAN 2019: PALMARÈS DES EQUIPES (GROUPE E)
La CAN, c'est dans 2 jours ; Infos15 vous propose de suivre le palmarès des équipes du groupe E, qui est composé de Angola, Mali, Mauritanie, Tunisie.
Équipe d'Angola de football
L'équipe d'Angola de football est constituée par une sélection des meilleurs joueurs angolais sous l'égide de la Fédération d'Angola de football.
Les joueurs sont surnommés As Palancas Negras (les hippotragues noirs).
Les débuts de l’Angola
L’Angola est un État indépendant depuis le 11 novembre 1975, indépendant vis-à-vis du Portugal, l’ancienne puissance colonisatrice. L'équipe d'Angola de football est constituée par une sélection des meilleurs joueurs angolais sous l'égide de la Fédération d'Angola de football. Les joueurs sont surnommés las Palancas Negras (les gazelles noires). Le premier match officiel de l’équipe d'Angola de football (Selecção Angolana de Futebol) a une grande symbolique : ce fut à domicile, le 1er juin 1977, contre Cuba et cela se solda par une victoire sur le score de 1-0. C’est à savoir que l’adversaire n’a pas été choisi au hasard car Cuba a aidé l’Angola lors de l’indépendance, contre l’invasion des troupes sud-africaines, dans un contexte de Guerre froide. La Fédération d'Angola de football (Federaçao Angolana de Futebol) est fondée en 1979. Elle est affiliée à la FIFA depuis 1980 et est membre de la CAF depuis 1980 également. Le pays n’est pas inscrit dans les phases éliminatoires pour la Coupe du monde de football (de 1930 à 1990), ni même pour la CAN (de 1957 à 1982). La plus large défaite fut enregistrée à l’extérieur, contre l’ancienne puissance colonisatrice, le Portugal, le 23 mars 1989, et cela se conclut par une défaite sur le score de 6-0.
De 1990 à 2005
De 1982 à 1996, le pays ne s’était toujours pas qualifié pour la CAN. Pour leur première participation à la CAN 1996, l’équipe d'Angola ne prit qu’un point contre le Cameroun (3-3). De 1990 à 2002, l’Angola n’a pas réussi à se qualifier pour la Coupe du monde, mais même s’il ne s’est pas qualifié pour la Coupe du monde 1998, l’Angola n’a enregistré aucune défaite. À la CAN 1998, il prit que deux points contre la Namibie et contre l’Afrique du Sud. L'Angola a été triple champion de la coupe de COFASA (en 1999 contre la Namibie, en 2001 contre le Zimbabwe et en 2004 contre la Zambie). Le 23 avril 2000, à Luanda, l’Angola remporte sa plus large victoire de son histoire contre le Swaziland, sur le score de 7 buts à 1, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2002. De 2000 à 2004, il ne se qualifia pas pour la CAN.
Depuis 2005
Au premier tour, l’équipe d'Angola affronte le Tchad et gagne grâce à la règle du but à l’extérieur (1-3 ; 2-0). Au second tour, il tombe dans le groupe composé du Nigeria, le Zimbabwe, de l’Algérie, du Gabon et du Rwanda. L'Angola a remporté tous ses matchs à domicile, a fait 3 matchs nuls, et s’est incliné une seule fois contre le Zimbabwe (0-2). En terminant à la première place de son groupe grâce aux résultats de ses rencontres particulières avec le Nigeria (1-0 et 1-1), l'Angola se qualifie le 8 octobre 2005, en gagnant son dernier match éliminatoire contre le Rwanda (1-0, but du capitaine Fabrice Akwa). Le Nigeria, grand favori du groupe, termine avec le même nombre de points mais est éliminé. À la CAN 2006, l’Angola échoua à un but près pour accéder aux quarts avec une victoire contre le Togo (3-2, doublé de Flávio Amado et but de Norberto Mauro Mulenessa), 0-0 contre la RD Congo et une défaite 1-3 (but de Flávio Amado) contre le Cameroun. À la Coupe du monde 2006, auteurs de deux matchs nuls face au Mexique (0-0) puis à l'Iran (1-1) et défaits de justesse par le Portugal (0-1), les Angolais quittèrent la compétition la tête haute. Flávio Amado est le seul buteur pour l’Angola en Coupe du monde. À la COSAFA Cup 2006, Fabrice Akwa fut meilleur buteur de la compétition avec 3 buts bien que le pays ait échoué en finale. À la CAN 2008, l’Angola tombe dans le groupe de la Tunisie, du Sénégal et de l’Afrique du Sud. Après un match nul contre l’Afrique du Sud (1-1, but de Manucho Gonçalves), il bat le Sénégal (3-1, doublé de Manucho Gonçalves et de Flávio Amado) puis fait 2-2 contre la Tunisie. Il termine deuxième et affronte l’Égypte. Il perd 2-1 malgré le superbe but de Manucho Gonçalves. Le meilleur buteur angolais est avec 4 buts Manucho Gonçalves.
Ils sont éliminés du premier tour de la CAN 2013 par l'équipe du Cap-Vert.Il occupe la 123ième places du classement fifa.
Équipe du Mali de football
L'équipe du Mali de football est constituée par une sélection des meilleurs joueurs maliens sous l'égide de la Fédération malienne de football.
Des débuts au sommet du football africain (1960-1972)
Le Soudan français obtient son indépendance vis-à-vis de la France en 1960 et devient Fédération du Mali avec le Sénégal, puis République du Mali.
Avant l'éclatement de la fédération du Mali, les futurs maliens participent à la coupe d'or Kwame Nkrumah de 1960 et remportent une victoire face aux Sierraléonais le 10 juillet 1960 à Bamako grâce à un but inscrit par Karounga Kéïta.
La République du Mali joue son premier match après son indépendance du 22 septembre 1960, contre le Nigeria, le 8 novembre 1960 à Lagos et remporte une victoire 3 buts à 1 (Abdoulaye Traoré dit M'Baye Elastique, Bouaré, Oumar Traoré, Labass, Bakaridian Samaké, Seydou Daw, Abdoulaye Diawara "Blocus", M'Baye Niambélé, Boubacar Touré et Karounga Kéïta).
Le Mali est finaliste de la coupe d'or Kwame Nkrumah de 1963 et s'incline en finale 4-0 contre le Ghana à Accra. Il remporte sa demi-finale contre le Sénégal le 24 février 1963, il s'agit de la première rencontre entre le Mali et le Sénégal depuis la séparation de la fédération du Mali (Union Soudan - Sénégal) le 19 août 1960. L'équipe est notamment composée de Ousmane Traoré "Ousmanebléni", Abdoulaye Diawara “Blocus”, du gardien Abdoulaye Traoré "Elastic".
Le Mali participe ensuite aux éliminatoires de la CAN 1965.
En 1965, le Mali est finaliste des jeux africains de Brazzaville au Congo et s'incline en finale contre le pays organisateur (aux corners 7-2 comme le prévoyait le règlement après un 0-0 au terme des prolongations).
Le fait d’armes le plus remarquable du Mali intervient pour sa première participation à une Coupe d'Afrique des nations de football. Le Mali, entrainé par Karl-Heinz Weigang, atteint en effet la finale de la CAN 1972, et s'incline à Yaoundé face au Congo 3 buts à 2. Fantamady Keita est le meilleur buteur de cette édition.
La décadence du football malien (1972-1994)
Cette décadence intervient sous l’époque de la dictature militaire (1968-1991). Pendant des années, le Mali ne participe à aucune phase finale de compétition internationale, il ne se qualifie même pas pour une Coupe d'Afrique (il la rate sportivement ou ne s'inscrit pas). Il est même exclu pour une année des compétitions interafricaines par la CAF, à la suite des menaces proférées contre le corps arbitral par le colonel Tiécoro Bagayoko, alors membre du Comité militaire de libération nationale et directeur des services de sécurité. C’est sous cette période que le Mali enregistre sa plus grosse victoire contre la Mauritanie, le 1er mai 1975, sur le score de 6 à 0, et aussi une des plus larges défaites contre l’Algérie, le 13 novembre 1988, sur le score de 7-0. En 1989, le Mali remporte pour la première fois le Tournoi des Quatre Nations ou Coupe Amílcar Cabral.
Après le renversement de la dictature militaire en 1991, le Mali revient sur le plan continental.
Une éclaircie et des échecs (1994-2002)
Le Mali se qualifie pour la Coupe d’Afrique des Nations, après une absence de 22 années. Il termine à la quatrième place de cette compétition en 1994.
En 1997, il remporte une seconde fois le Tournoi des Quatre Nations. Le 5 septembre 1997, le Mali enregistra une des plus larges défaites contre le Koweït sur le score de 8 buts à 1.
Entre 1996 et 2000, le Mali manque trois coupes d'Afrique successives. Le Mali ne parvient ainsi pas à se qualifier pour la Coupe d'Afrique 1996 en Afrique du en Sud, ni pour la Coupe d'Afrique 1998 au Burkina Faso et ni enfin la Coupe d'Afrique 2000 au Ghana et au Nigeria.
Néanmoins en 1999, le Mali s'illustre par sa troisième place à la coupe du monde des moins de 20 ans au Nigeria, qui voit émerger des joueurs tels Seydou Keita (meilleur joueur de la compétition) et Mahamadou Dissa (meilleur buteur).
Un retour au sommet du football africain (2002 à 2004)
En 2002, le Mali organise la coupe d'Afrique des nations et crée la surprise à domicile en atteignant les demi-finales malgré des ambitions limitées. Les Maliens sont appelés les tueurs de bafana après avoir éliminé en quarts de finale l'Afrique du Sud (2-0) grâce aux buts de Bassala Touré et Dramane Coulibaly. En demi-finale ils s'inclinent lourdement (3-0) face au Cameroun futur vainqueur de la compétition et terminent 4e après leur défaite face au Nigeria (1-0).
En 2004 le Mali se qualifie pour la Coupe d'Afrique en terminant 1er de son groupe de qualification devant le Zimbabwe qu'il dépasse à la différence de buts. Durant cette Coupe d'Afrique, il atteint à nouveau les demi-finales mais s'incline encore lourdement (4-0) face au Maroc et termine quatrième après sa défaite, encore une fois, face au Nigeria (2-1). Frédéric Kanouté se distingue lors de cette CAN en figurant dans l'équipe-type du tournoi et comme meilleur buteur.
Le Mali remporte à domicile à Bamako la coupe Laurent Gbagbo de l'Unité UFOA en 2005.
Gâchis et déceptions (2006 à 2010)
Après ses résultats satisfaisants dans l'ensemble, le Mali commence à enchainer des mauvais résultats malgré une génération de joueurs exceptionnels dans leurs clubs respectifs tels Frédéric Kanouté (FC Séville), Mamadou Diarra (Real Madrid), Momo Sissoko (Juventus FC), Seydou Keïta (FC Barcelone).
En 2006, l'objectif du Mali est de se qualifier pour une première participation à une coupe du Monde, mais le Mali ne se qualifie même pas pour la coupe d'Afrique en terminant avant-dernier de son groupe de qualification.
En 2007, le Mali remporte pour la troisième fois la Coupe Amilcar Cabral. En 2008, le Mali se qualifie de nouveau pour une coupe d'Afrique en terminant premier de son groupe après notamment sa victoire lors de la dernière journée sur la pelouse du Togo (2-0). Pour cette Coupe d'Afrique son groupe est constitué du Bénin, du Nigeria et de la Côte d'Ivoire. Après une victoire face au Bénin (1-0), un match nul face au Nigeria (0-0), le Mali s'incline lourdement face à la Côte d'Ivoire (3-0) et est éliminé pour la première fois de son histoire dès le 1er tour.
Avec ses joueurs locaux, le Mali est finaliste du tournoi de l'UEMOA en 2008 (défaite contre la Côte d'Ivoire).
En 2010 le Mali est engagé au deuxième tour de qualification à la coupe du monde et termine premier de son groupe malgré quelques défaites surprenantes (Soudan, Congo). Le Mali se qualifie alors pour le troisième et dernier tour de qualification dans un groupe composé du Ghana, du Bénin et du Soudan. Le Mali ne termine que troisième de son groupe et termine à 4 points du Ghana et d'une qualification historique en Coupe du monde mais se qualifie malgré tout pour la Coupe d'Afrique. Cette coupe d'Afrique fut encore une déception, tombé dans le groupe de l'Angola (pays organisateur), de l'Algérie et du Malawi, le Mali ne dépasse pas à nouveau le 1er tour. Après avoir été mené (4-0), le Mali réalise un match nul contre l'Angola (4-4), il perd contre l'Algérie (1-0) et bat le Malawi (3-1). Le Mali termine troisième de son groupe à 1 point de l'Angola et à égalité de points avec l'Algérie (défaite face à l'Algérie) et ne se qualifie donc pas pour les quarts de finale
La rédemption du football malien (2010-2012)
Avec ses joueurs locaux, le Mali est finaliste du tournoi de l'UEMOA en 2011 (défaite contre le Sénégal) Il bat pour la première fois face au Brésil (2-0)
Après l'échec de la Coupe d’Afrique des nations 2010, Alain Giresse est nommé sélectionneur du Mali après le limogeage de Stephen Keshi. Il débute mal les éliminatoires de la CAN 2012 avec une défaite face au Cap-Vert(1-0) mais il gagne dans le retour (3-0) se relance à la suite d'une courte victoire face au Liberia (2-1). Il enchaîne avec un match amical face au RD Congo qu'il gagne avec succès (3-1) puis une courte défaite face aux Éléphants de la Côte d'Ivoire.
Pour l'édition 2012 de la CAN, Seydou Keita est le porteur du brassard de capitaine. Alain Giresse compte néanmoins des absents dont Mohamed Sissoko (carrière internationale mise entre parenthèse), Mahamadou Diarra (sans club), Adama Coulibaly, Sigamary Diarra, Amadou Sidibé, Mahamane Traoré, Mohamed Fofana et Khalilou Traoré (tous blessés).
La compétition commence pour le mieux puisque les Maliens s'imposent 1-0 face à la Guinée avant de s'incliner face au favori du groupe, le Ghana (2-0). C'est contre le Botswana et grâce à un but de son capitaine, Seydou Keita, que le Mali obtient son billet pour les quarts. Face à l'organisateur gabonais, Keita et les siens n'ont d'autre choix que d'aller aux tirs aux buts, et c'est encore le no 12 et capitaine qui envoie les siens au tour suivant en réussissant le dernier tir. Sur le chemin de Keita se dresse alors l'ultime favori à la victoire, Côte d'Ivoire de Didier Drogba. Les demi-finales ne réussissent toujours pas aux Aiglespuisqu'ils doivent s'incliner sur le plus petit des écarts, 1-0. L'autre grand déçu de la compétition, le Ghana, déjà affronté en phase de poule, se retrouve face à Keita et les siens pour la 3e place, mais cette fois-ci, les Maliens s'imposent et terminent sur la 3e marche du podium grâce à une victoire 2-0.
Cheick Diabaté termine co-meilleur buteur de la compétition avec 3 buts. Adama Tamboura et Seydou Keita figurent dans le 11 de l'équipe type de la CAF pour cette CAN 2012, alors que Cheick Diabaté figure lui parmi les remplaçants. Samba Diakité(23 ans) s'est aussi illustré pendant cette épreuve. Le gardien du Stade malien Soumbeyla Diakité réalise une excellente prestation face à la Guinée.
Le Mali remonte sur un podium de la CAN après 40 années, en gagnant pour la première fois la petite finale, précédemment perdue en 1994, 2002 et 2004. Encore une triste défaite pour Mali qui s'incline 4-1 face au Nigeria lors des CAN le 6 février 2013.
Les compétitions (2012-…)
Au mois de mai, Alain Giresse quitte son poste de sélectionneur du Mali malgré la troisième place à la CAN 2012, faute d'un accord avec la fédération sur un nouveau contrat. Son adjoint Amadou Pathe Diallo reprend alors ses fonctions. Puis Patrice Carteron est nommé comme nouveau sélectionneur en juillet.
Qualifications pour la coupe du monde 2014
À partir de juin 2012, le Mali participe au 2e tour des qualifications pour la coupe du monde 2014 face à l'Algérie, au Bénin et au Rwanda.
Qualifications pour la coupe d'Afrique des Nations 2013
Le Mali se qualifie pour la CAN 2013 en octobre face au Botswana.
Coupe d'Afrique des Nations 2013
La CAN 2013 intervient alors qu'une guerre se déroule sur le territoire du Mali. Le Mali apparaît comme un favori de son groupe avec le Ghana et outsider de la compétition. Pour cette CAN, l'équipe du Mali déplore notamment l'absence du joueur de Fulham Mahamadou Diarra, blessé au genou ou de Bakaye Traoré de l’AC Milan, victime de son très faible temps de jeu avec le club lombard. La sélection enregistre le retour de Mohamed Sissoko du PSG. Sambou Yatabaré déserte la sélection après deux matchs du premier tour, faute de temps de jeu. Le Mali se qualifie néanmoins pour le second et élimine, à nouveau, le pays organisateur (l'Afrique du Sud) aux tirs aux buts. À nouveau, le Mali est défait en demi-finale par le Nigéria, futur vainqueur (4-1) avant de s'imposer, encore, contre le Ghana sur le score de 3 buts à 1. Il occupe la 85ième places du classement fifa.
Équipe de Mauritanie de football
L'équipe de Mauritanie de football surnommée les Mourabitounes en référence à l'ancienne dynastie des Almoravides qui était originaire du pays, est constituée d'une sélection des meilleurs joueurs mauritaniens sous l'égide de la Fédération de Mauritanie de football. Le tout premier match de l'équipe a lieu le 11 avril 1963 contre l'équipe du Congo-Léopoldville, et se termine sur une large défaite 6-0 de la Mauritanie. La plus grosse victoire de l'équipe de Mauritanie depuis sa création date du 27 décembre 2006 lors du match face à la Somalie se terminant par 8-2 tandis sa plus large défaite a été enregistrée le 1er janvier 1972 face à la Guinée sur le score de 14-0. En 2019, elle se qualifie pour la première fois pour la Coupe d'Afrique.
Indépendance et débuts de l'équipe de Mauritanie (1963-1974)
Après l'indépendance de la Mauritanie en 1960 à la suite du référendum de 1958, la fédération de football de la République islamique de Mauritanie est fondée en 1961 et prend en main le football en Mauritanie. L'équipe nationale de Mauritanie effectue sa première tournée africaine dans le cadre du Tournoi de l'Amitié en avril 1963 au Sénégal durant laquelle la Mauritanie dispute son premier match en tant que pays indépendant face au Congo-Léopoldville le 11 avril 1963 qui se termine par une grosse défaite mauritanienne sur le score de six buts à zéro. Les Mourabitounes enchainent ensuite trois autres défaites lors de cette tournée le 13, 15 et 17 avril 1963 respectivement face à la Côte d'Ivoire, la Tunisie puis contre le Congo.
En 1964, la fédération de football de la République islamique de Mauritanie s'affilie définitivement à la FIFA. L'équipe de Mauritanie ne dispute plus ensuite de matchs entre 1964 et 1966 avant d'affronter la Tanzanie lors d'une rencontre disputée en Mauritanie se terminant par 1-1 en 1967. Un an plus tard en 1964, la FFRIM s'affilie à la confédération africaine de football. En 1972, la Mauritanie affronte à deux reprises la Guinée et enregistre lors de la seconde rencontre sa plus large défaite historique sur le score fleuve de 14-0. Deux ans plus tard en 1974, les Mourabitounes se déplacent en Tunisie et affrontent l'équipe d'Algérie, cette rencontre se termine encore par un revers mauritanien puisque les algériens remportent le match par un score de 9-1. Durant ces débuts, l'équipe mauritanienne entre 1963 et 1974, dispute au total sept matchs dont six d'entre eux se sont terminés par des défaites et un autre face à la Tanzanie s'est terminé par un nul ce qui fait que la Mauritanie n'a pas encore remporté un moindre match.
Premières compétitions (1975-1982)
En 1975, la Mauritanie participe pour la toute première fois aux éliminatoires des Jeux Olympiques de 1976 de Montréal. Malheureusement pour cette première participation, la Mauritanie est directement éliminée dès le 1er tour face au Mali à la suite d'une défaite au match aller à Bamako sur le score de 6-0 suivi d'une autre défaite au cours du match retour en Mauritanie cette fois-ci sur le score d'un but à zéro. Lors de la même année, la Mauritanie est de nouveau écrasée par l'Algérie sur le score de 8-0. En 1976, l'équipe de Mauritanie dispute les éliminatoires de la Coupe du monde de 1978 lors des tours préliminaires mais elle est stoppée par le Burkina-Faso qui portait alors comme nom la Haute-Volta à la suite d'un aller-retour se terminant en faveur des burkinabés. Les Mourabitounes participent également la même année aux Jeux panarabes de 1976 se disputant à Damasen Syrie. Lors de ces jeux, l'équipe mauritanienne perd tous ces matchs notamment face à la Palestine sur le score d'un but à zéro. Ainsi la Mauritanie est classée dernière de ces jeux à la suite de ses multiples défaites.
L'année suivante en 1978, la Mauritanie ne participe à aucune rencontre mais en 1979, l'équipe prend part à la première édition de la Coupe Amílcar Cabral qui a lieu en Guinée-Bissau. Pour cette première édition et participation, la Mauritanie perd tous ces matchs lors de la 1re phase de cette compétition. Malgré avoir perdu tous ses matchs, la Mauritanie participe à la seconde phase de la compétition et remporte son premier match depuis sa création face au Mali par 1-0, puis cède cependant une défaite face au Sénégal sur le score de deux buts à zéro mais sa victoire face au Mali, lui a permis la qualification pour les demi-finales. Mais le parcours de la Mauritanie s'arrête finalement au cours des demi-finales face à la Gambie qui élimine les Mourabitounes aux tirs au but. Les mauritaniens frôleront également l'espoir d'une qualification au second tour des éliminatoires de la CAN 1980 puisque après un match aller face au Maroc à domicile, les Mourabitounes ont réussi à tenir en échec les marocains par 2-2 avant que ceux-ci ne réduisent en cendres l'espoir mauritanien lors du match retour se terminant par une écrasante victoire des lions de l'Atlas sur le score de 4-1.
En 1981, les mauritaniens participent à la 3e édition de la Coupe Amílcar Cabral dans lequel ils ne dépasseront pas la 1re phase et se classeront 6e dans la compétition. L'année suivante tout comme en 1981, la Mauritanie dispute cette fois-ci la 4e édition de la Coupe Amílcar Cabral mais ne réussit pas le passage à la 2e phase malgré une victoire face au Cap-Vert par deux buts à un.
Intensification des matchs de la Mauritanie (1983-1991)
Au cours de l'année 1983, les Mourabitounes prennent part pour la toute première fois aux qualifications pour la Coupe CEDEAO mais ne réussissent finalement pas la qualification. Ensuite, la Mauritanie organise 5e édition de la Coupe Amílcar Cabral au cours duquel, l'équipe atteint les demi-finales après un bon parcours mais sa défaite face à la Guinée-Bissau l'élimine de la compétition. La Mauritanie participe à la petite finale contre le Mali durant laquelle les maliens infligent à la Mauritanie une défaite sur le score de deux buts à zéro et remportent donc la troisième place laissant à la Mauritanie, la quatrième place. En 1984, Les Mourabitounes participe à la 6e édition de la Coupe Amílcar Cabral dans laquelle la Mauritanie perd tous ces matchs notamment face au champion de l'édition, le Sénégal par 6-0. Toutefois alors que la Mauritanie fut éliminer en perdant tous les matchs, elle réussit cependant à passer les tours préliminaires aux éliminatoires de la Coupe d'Afrique 1986 en battant le Liberia en aller-retour malgré une défaite 3-1 à l'extérieur et grâce à une victoire par 3-0 au retour, la Mauritanie accèdent donc au 1er tour des éliminatoires pour la première fois de son histoire. Lors de sa première participation aux éliminatoires de la CAN, l'équipe mauritanienne n'avait pas réussi à accéder au 1er tour. Mais son parcours se termine ainsi face à l'équipe d'Algérie de football qui écrase la Mauritanie sur le score de 4-0 lors du match aller, puis 1-1 au cours du match retour en Mauritanie.
Première finale (1992-1995)
Époque contemporaine (1995-2012)
Renouveau (2012-)
Il occupe la 103ième places du classement fifa.
Équipe de Tunisie de football
L'équipe de Tunisie de football, surnommée les « Aigles de Carthage », est constituée d'une sélection des meilleurs joueurs tunisiens sous l'égide de la Fédération tunisienne de football.
L'équipe de Tunisie de football, surnommée les « Aigles de Carthage », est constituée d'une sélection des meilleurs joueurs tunisiens sous l'égide de la Fédération tunisienne de football.
Sélection tunisienne avant l’indépendance
Avant l'indépendance, une sélection regroupe à partir de 1928 les meilleurs joueurs tunisiens évoluant dans le championnat et joue des matchs amicaux contre des équipes régionales et internationales. Ainsi, le 11 mars 1928, la Tunisie joue contre l'équipe de France B ; le match se solde par une victoire française (8-2). Le 23 mars 1930, la Tunisie est écrasée par cette même équipe (0-5) et, encore une fois, le 26 mars 1933 (1-6).
La sélection connaît sa première victoire en 1939 contre une sélection de footballeurs amateurs de Paris, avec un score de 4 buts à 1.
Les joueurs les plus capés de cette période sont :
• Gustave Ducousso (Union sportive béjaoise) : 22 sélections ;
• Gaetano Chiarenza (Club sportif de Hammam Lif) : 21 sélections ;
• Azzopardi (Union sportive béjaoise) : 19 sélections ;
• Larbi Ben Hassine, alias Larbi Bardo (Espérance sportive de Tunis) : 16 sélections ;
• Rachid Sehili (Étoile sportive du Sahel) : 16 sélections ;
• Mehl (Racing Club de Tunis) : 15 sélections ;
• Laâroussi Tsouri (Espérance sportive de Tunis) : 15 sélections ;
• Benmussa (Union sportive tunisienne) : 15 sélections ;
• Aleya Douik (Étoile sportive du Sahel) : 14 sélections ;
• Dara (Sporting Club de Tunis) : 11 sélections.
Jeunesse de l'équipe (1957-1962)
La Tunisie obtient son indépendance vis-à-vis de la France le 20 mars 1956. La Fédération tunisienne de football est fondée le 29 mars 1957 et se trouve affiliée à la FIFA dès 1960tout en adhérant à la Confédération africaine de football. Le premier match de la Tunisie indépendante est joué contre l'Algérie, le 1er juin 1957, en plein contexte de la guerre d'Algérie. Le match se solde par une défaite tunisienne (2-1). Peu de temps après, le 24 juillet 1960, l'équipe de Tunisie connaît sa plus large défaite contre la Hongrie sur le score de 10 buts à 1. Moins d'un mois après, le 18 août 1960 l'équipe de Tunisie écrase Taïwan sur le score de 8 buts à 1, ce qui constitue encore sa plus large victoire.
Génération dorée (1962-1978)
En 1962, la Tunisie débute les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) ; elle se qualifie pour terminer troisième de la compétition tenue la même année. Trois ans plus tard, elle organise la CAN 1965 : elle atteint la finale qu'elle dispute face au Ghana. Après l'ouverture du score de Frank Odoi pour le Ghana, la Tunisie égalise par l'intermédiaire d'Abdelmajid Chetali puis prend l'avantage grâce à un but de Tahar Chaïbi. Toutefois, à la 79e minute, Osei Kofi égalise pour le Ghana et les deux équipes doivent disputer les prolongations. À la 96e minutes, Odoi inscrit le but de la victoire pour le Ghana.
La Tunisie ne s'inscrit pas aux éliminatoires des CAN 1970, 1972 et 1974.
En 1973, l'équipe dispute et remporte la Coupe de Palestine ; elle est alors emmenée par Mohieddine Habita surnommé à l'occasion « le Pelé arabe » (six buts), Mohamed Ali Akid(six buts) et Ezzedine Chakroun (cinq buts). Elle survole la compétition, remportant six victoires en autant de rencontres avec 19 buts marqués et trois encaissés.
En 1975, elle revient dans les éliminatoires, après avoir éliminé la Libye au tour préliminaire et l'Algérie au premier tour ; elle se fait finalement éliminer au deuxième tour par le Soudan.
En 1977, sous l'impulsion de son nouvel entraîneur, Abdelmajid Chetali, la Tunisie parvient à se qualifier à la CAN 1978 et parvient dans le même temps à se qualifier pour sa première coupe du monde en éliminant l'Égypte et le Nigeria. À la CAN 1978, et après un premier tour où elle élimine le tenant du titre marocain, la Tunisie s'incline en demi-finale face à « sa bête noire », le Ghana. Pour le match comptant pour la troisième place, elle retrouve le Nigeria.
Si elle mène rapidement au score grâce à un but de Mohamed Ali Akid, le Nigeria égalise à la 42e minute malgré les contestations des Tunisiens, qui décident de quitter le terrain ; ils perdent donc le match par abandon sur un score de 2 à 0.
Lors de son premier match de coupe du monde, la sélection frappe un grand coup en dominant le Mexique (3-1), devenant par la même occasion la première nation africaine à remporter un match de phase finale de coupe du monde. Quelques jours plus tard, les partenaires de Tarak Dhiab réalisent un autre exploit en tenant en échec les tenants du titres allemands (0-0). Cependant, ils perdent contre la Pologne (0-1) et ne peuvent se qualifier pour le second tour.
Chute (1978-1994)
À partir de cette première expérience en coupe du monde, la Tunisie connaît une chute de ses résultats : elle ne parvient pas à se qualifier aux CAN 1980, 1984, 1986, 1988, 1990et 1992. Le bilan en éliminatoire de la coupe du monde est le même.
Début du renouveau (1994-2002)
Il faut attendre la CAN 1994 pour revoir la Tunisie en phase finale. Jouant à domicile, l'attente des supporteurs est donc grande. À la surprise générale, elle s'incline lors du match d'ouverture face au Mali avant de faire match nul lors de son second match face au Zaïre. Elle termine donc dernière de son groupe et se voit éliminé dès le premier tour.
À la suite de cette élimination, un nouvel entraîneur est nommé à la tête des « Aigles de Carthage », Henryk Kasperczak. La Tunisie se qualifie pour la CAN 1996 ; une nouvelle génération est alors appelée et termine seconde de son groupe en se qualifiant pour les quarts-de-finale. La sélection élimine respectivement le Gabon en quarts-de-finale et la Zambie en demi-finale. Elle dispute sa première finale depuis 31 ans mais s'incline face au pays organisateur, l'Afrique du Sud, sur le score de 2 à 0.
Toujours sous l'impulsion de Kasperczak, elle dispute la CAN 1998 où elle est éliminée en quarts-de-finale par le pays organisateur, le Burkina Faso. Cette même année, elle dispute également la coupe du monde 1998 où elle est éliminée au premier tour. Kasperczak est limogé en pleine compétition en raison de cet échec.
La Tunisie dispute par la suite la CAN 2000, où elle est éliminée en demi-finale par le Cameroun, la CAN 2002 et la coupe du monde 2002, où elle est à nouveau éliminée au premier tour sans la moindre victoire.
Ère Lemerre et consécration continentale (2002-2008)
À la suite de la coupe du monde, Roger Lemerre est nommé entraîneur de la Tunisie avec pour objectif de remporter la CAN 2004 qui aura lieu en Tunisie. Après des matchs nuls intéressants face à la France (1-1) et au Portugal (1-1) et une victoire sur la Suède (2-1), elle se présente avec le statut de favorite.
Après un match nul contre la Guinée (1-1) et deux victoires contre le Rwanda (2-1) et la RDC (3-0) au premier tour, les Tunisiens battent le Sénégal (1-0) puis, en demi-finale, éliminent aux tirs au but le Nigeria après un score de parité d'un but partout. Lors de la finale, la Tunisie réussit à battre le Maroc sur le score de 2 à 1 grâce à des buts de Francileudo Santos et Ziad Jaziri ; le sélectionneur Lemerre est à cette occasion le premier entraîneur à réaliser le doublé du championnat d'Europe et de la coupe d'Afrique des nations. Le surnom des Aigles de Carthage fait réellement son apparition dans la conscience collective au cours de cette CAN 2004. D'ailleurs, cette victoire vaut à la Fédération tunisienne de football le changement de son logo, le nouveau représentant un aigle.
La sélection participe ensuite à la Coupe des confédérations 2005 où elle est éliminée dès le premier tour mais laisse entrevoir de belles perspectives. Elle se qualifie ensuite pour la CAN 2006 mais se voit éliminée en quarts-de-finale par le Nigeria. Elle dispute également la coupe du monde 2006 où elle est à nouveau éliminée au premier tour sans la moindre victoire.
Durant la CAN 2008, l'équipe est éliminée en quarts-de-finale par le Cameroun (2-3) après avoir terminé premier du groupe D devant l'Angola, le Sénégal et l'Afrique du Sud. Le 30 juin 2008, Roger Lemerre quitte la Tunisie.
Échecs (2008-2010)
Le Portugais Humberto Coelho est alors désigné comme nouvel entraîneur. Ratant la qualification pour la coupe du monde 2010 de peu, lors du dernier match face au Mozambique, il est licencié le 14 novembre 2009. Le Tunisien Faouzi Benzarti assure l'intérim lors de la CAN 2010. Durant cette compétition, la Tunisie se fait éliminer après trois matchs nuls face à la Zambie, au Gabon et au Cameroun. En juin 2010, Bertrand Marchand est désigné sélectionneur de l'équipe pour une durée de deux ans avec pour objectif d'atteindre les demi-finales de la CAN 2012.
Les éliminatoires de la compétition africaine débutent par une défaite à domicile contre le Botswana (0-1). À la suite de cela, l'équipe s'impose contre le Tchad avant de faire une nouvelle contre-performance à domicile contre le Malawi (2-2). À la suite d'une victoire à l'extérieur face au Togo (1-2), elle rechute une nouvelle fois contre le Botswana sur le score de 1-0, se retrouvant deuxième à six points du premier, ce qui réduit ses chances de qualification. Le 15 décembre 2010, à la suite d'une réunion du bureau fédéral, Marchand est démis de ses fonctions5.
Désillusions en série (2011-2014)
Le début d'année 2011 est marquée en Tunisie par la révolution. Sans préparation, l'équipe s'envole sous la houlette de Sami Trabelsi pour le championnat d'Afrique des nationsorganisé au Soudan. Après un premier tour où elle termine facilement première, elle retrouve en quarts-de-finale la RDC (tenante du titre) et s'impose 1-0. En demi-finale, elle retrouve l'Algérie : après une lutte de deux heures (1-1), la Tunisie se qualifie à l'issue des tirs au but. En finale, elle retrouve l'Angola et remporte facilement le match et le titre sur le score de 3-0. Les « Aigles de Carthage » s'inclinent cependant à Oman le 29 mars (2-1) lors d'un match amical.
Le 8 octobre, l'équipe se qualifie pour la CAN 2012 en battant le Togo (2-0). Après de bons débuts, avec des victoires contre le Maroc (2-1) et le Niger, et deux buts de Youssef Msakni, elle chute contre le Gabon (pays organisateur) sur le score de 0-1 ; la Tunisie est éliminée en quarts-de-finale après prolongation face au Ghana (1-2).
Le 29 février 2012, elle obtient un nul contre le Pérou (1-1) puis, le 29 mai, gagne contre le Rwanda (5-1). Aux éliminatoires de la coupe du monde 2014, la Tunisie tombe dans un groupe composé du Cap-Vert, de la Guinée équatoriale et de la Sierra Leone ; elle bat la Guinée équatoriale (3-1) et le Cap-Vert (2-1) puis se qualifie le 13 octobre pour la CAN 20136 malgré deux nuls contre la Sierra Leone (2-2 et 0-0). Pour son premier match, la Tunisie arrache la victoire lors des derniers instants (1-0) face à l'Algérie grâce à un tir, élu meilleur but de la CAN 2013, de Youssef Msakni. Ensuite, les Aigles de Carthage sont écrasés par la Côte d'Ivoire sur le score de 3-0. Le dernier match déclenche un scandale à propos de l'arbitrage. En effet, la Tunisie se voit refuser de nombreux penaltys : Khaled Mouelhi ratant un penalty, la Tunisie est éliminée aux dépens du Togo (1-1). En février 2013, Sami Trabelsi est remplacé par Nabil Maâloul. Pour ses deux premiers matchs au poste d'entraîneur, en qualifications pour la coupe du monde 2014, la Tunisie s'impose face à la Sierra Leone (2-1) puis arrache le match nul (2-2) à Freetown. Le 16 juin, lors de la cinquième journée de la phase de poules, la Tunisie accroche la Guinée équatoriale (1-1). Le 7 septembre, l'équipe est battue à domicile par le Cap-Vert (0-2) et perd ainsi tout espoir d’être qualifiée pour le mondial ; Maâloul annonce dans la foulée sa démission. Le 12 septembre, la FIFA qualifie cependant la Tunisie à la suite de la disqualification du Cap-Vert pour cause de tricherie. À la suite du tirage au sort des barrages qualificatifs pour la coupe du monde 2014, les « Aigles de Carthage » affrontent le Cameroun : plutôt dominatrice lors du match aller, la Tunisie concède le nul (0-0) et échoue en terres camerounaises (4-1), manquant ainsi sa qualification. L'entraîneur Ruud Krol s'en va après deux matchs seulement.
Renaissance (depuis 2014)
Georges Leekens est nommé entraîneur début 2014 pour apporter un nouveau souffle à une équipe disparue des avant-postes en Afrique. Les résultats en amicaux sont positifs avec un nul contre la Colombie (1-1), un succès sur la Corée du Sud (0-1) et une défaite contre une équipe de Belgique quasi-type. Pour les qualifications de la CAN 2015, les Tunisiens finissent premiers avec quatre victoires et deux nuls devant le Sénégal, l'Égypte et le Botswana, notamment deux victoires contre l'Égypte (0-1 et 2-1) et une victoire contre le Sénégal (1-0). Le tirage au sort réserve à la Tunisie un groupe B homogène avec la Zambie, le Cap-Vert et la RDC. Si la Tunisie finit première de son groupe et se qualifie pour les quarts de finale, elle est éliminée par la Guinée équatoriale (1-2), le pays organisateur, après prolongations, à la suite de plusieurs décisions arbitrales contestées par plusieurs médias, journalistes et joueurs.
Absente des deux dernières éditions, la Tunisie se qualifie pour la coupe du monde 2018 le 11 novembre 2017.
En juillet 2018, Faouzi Benzarti est nommé sélectionneur pour la troisième fois et remplace Nabil Maâloul avant d'être limogé en octobre. En décembre, la Tunisie nomme Alain Giresse comme nouveau sélectionneur après la qualification de l'équipe pour la CAN 2019. Il occupe la 25ième places du classement fifa.
CHEIKH NDOYE (Infos15.com)