CAN 2019: PALMARÈS DES EQUIPES (GROUPE F)

20 - Juin - 2019

La CAN, c'est dans moins de 24H ; Infos15 vous propose de suivre le palmarès des équipes du groupe F qui est composé de : Bénin, Cameroun, Ghana et Guinée Bissau
L'équipe du Bénin de football
L'équipe du Bénin de football est constituée par une sélection des meilleurs joueurs béninois sous l'égide de la Fédération béninoise de football. L'équipe est surnommée les Écureuils.
Les débuts
L'équipe du Bénin de football est constituée par une sélection des meilleurs écureuils du parc national de Cotonou sous l'égide de la Fédération béninoise de football. Le premier match officiel du Dahomey s'est joué à domicile contre le Nigeria le 8 novembre 1959 et s'est soldé par une défaite de 1 à 0. Le match fut joué alors que le pays dépendait encore de la France(1er août 1960, date de l’indépendance).
Elle est fondée et affiliée à la FIFA depuis 1962 et est membre de la Confédération africaine de football depuis 1969.
Coupe d'Afrique des nations 2004
Le Bénin se qualifia pour la première fois de son histoire pour la phase finale de la CAN en 2004. Les Béninois furent éliminés au premier tour, après s'être incliné à trois reprises (contre l'Afrique du Sud, le Maroc et le Nigeria). Face au Nigeria, Moussa Latoundji inscrit le premier but de son pays lors d'une phase finale de la CAN.
Coupe d'Afrique des nations 2008
En 2008, le Bénin se qualifia pour la deuxième CAN de son histoire. Le Bénin est à nouveau éliminé au premier tour en perdant ses trois matches (contre le Mali, la Côte d'Ivoire et le Nigeria). Le Bénin inscrit un seul but durant le tournoi. Il est l'œuvre de Razak Omotoyossi contre la Côte d'Ivoire (défaite 1-4).
2010 : Crise au sein de la Fédération
Le Football béninois traverse depuis un certain temps une crise due au fait que les différents acteurs chargés de la gestion du football n’arrivent pas à s'entendre. De telle sorte qu’aujourd’hui, la fédération béninoise de football est devenue un monstre à deux têtes tiraillé de part et d’autre. Cette crise a entraîné la suspension du championnat de football.
Puis a eu lieu l’interpellation et l’incarcération du président de la fédération de football Anjorin Moucharaf. Pour avoir plus d’éclaircissements en ce qui concerne ce dossier, deux membres de la Fédération à savoir Augustin Ahouanvoèbla et Adam Chabi Wahab, furent reçus au cours de l’émission « Ma part de vérité ». Selon Adam Chabi Wahab, lorsque l’on en veut seulement au président Anjorin, cela est injuste car ce n'est pas normal qu’on l’accuse pour gestion solitaire. Toujours dans le même ordre d’idées, Augustin Ahouanvoèbla a précisé qu'Anjorin Moucharaf a été injustement emprisonné.
Conformément aux dispositions de la CAF et de la FIFA, le tribunal est incompétent pour se prononcer sur ce dossier. En réalité selon les textes, seul le premier vice-président et le trésorier général apposent leur signature sur le chèque. Puisque le président de la Fédération n’est pas autorisé à signer le chèque a-t-il précisé, Augustin Ahouanvoèbla persiste et signe qu'Anjorin Moucharaf fut injustement emprisonné.
Éliminatoires de la Coupe du monde 2010
Lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2010, le Bénin termine en tête de son groupe lors du deuxième tour. Le Bénin avait pourtant commencé ce tour par une défaite en Angola. Les Béninois remportent les quatre matchs suivants et assurent ainsi leur qualification avant la dernière journée.
Lors du troisième tour des éliminatoires, le Bénin termine deuxième de son groupe, à trois points du Ghana. Si le Bénin n'est pas qualifié pour la Coupe du monde, sa deuxième place lui assure une participation à la Coupe d'Afrique des nations 2010.
Coupe d'Afrique des nations 2010
Le Bénin participa à sa troisième CAN en 2010. Lors de la première journée, le Bénin fait match nul contre le Mozambique et décroche le premier point de son histoire lors de la CAN. Le Bénin perd ensuite ses deux autres matches (contre le Nigeria et l'Égypte). Terminant troisième de son groupe, le Bénin est éliminé au premier tour.
2012 : fin de la crise
Quelques jours après la décision de la cour d’appel qui condamnait le gouvernement et Anjorin, la cour suprême donne finalement son verdict en annulant la décision de la cour d’appel et confirme donc la légalité du Bureau d’Anjorin Moucharaf qui ira au terme de son mandat en août 2013. La crise qui secouait le football béninois depuis décembre 2010connaît ainsi son épilogue après deux années de bataille juridique entre les camps Anjorin et Attolou.
2013 : Le nouveau bureau de la FBF
Le nouveau bureau de la Fédération Béninoise de Football entra en fonction le 2 octobre au siège de la Fédération Béninoise de Football. La passation de service eut lieu dans une bonne ambiance : le public qui était présent au siège de la FBF a donc eu droit à des accolades entre Valère Glèlè et le président sortant, Anjorin Moucharaf ; des poignées de main sincères entre Moucharaf et Ahouenvoebla et des discussions franches entre Quentin Didavi (membre du bureau sortant et frère de Bruno Didavi) et les membres du nouveau bureau.
Éliminatoires de la Coupe du monde 2014
Au deuxième tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, le Bénin est placé dans le groupe H avec l'Algérie, le Mali et le Rwanda. Le Bénin termine troisième de ce groupe où seul le premier se qualifie pour le troisième tour des qualifications. Il occupe la 88ième place du classement fifa.

Équipe du Cameroun de football

Les Lions Indomptables est la sélection de joueurs camerounais représentant le pays lors des compétitions internationales de football masculin, sous l'égide de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT). Les « Lions indomptables » ont disputé la finale de la Coupe d'Afrique des nations à sept reprises, avec cinq victoires à la clé en 1984, 1988, 2000, 2002 et 2017 et deux échecs, en 1986 et 2008. Le Cameroun a participé par ailleurs à sept phases finales de la Coupe du monde, le record en Afrique, et en a notamment atteint les quarts de finale en 1990. Il a également été sacré champion olympique en 2000. Parmi les joueurs de football ayant marqué l'histoire de la sélection, plusieurs ont remporté les trophées du Ballon d'or africain puis du Joueur africain de l'année : Samuel Eto'o, quatre fois, Roger Milla et Thomas Nkono deux fois, Jean Manga Onguéné, Théophile Abega et Patrick Mboma. La sélection est résidente du Stade omnisports Ahmadou Ahidjo, situé à Yaoundé.
Genèse
Le football fait son apparition au Cameroun au début des années 1920, alors qu'il est en grande partie sous tutelle de la France depuis la fin de la Première Guerre mondiale. Deux noms sont connus : Charles Lalanne, un instituteur et commerçant installé à Douala après 1918, et George Goethe, un agent commercial et photographe sierra-léonais arrivé dans le pays en 1922 à la demande de son employeur. Goethe fonde en 1924 la première équipe de football du pays, le « Club athlétique du Cameroun » (CAC), qui est bientôt rejointe par d'autres.
En septembre et octobre 1950, une sélection de joueurs camerounais fait une tournée en France et dispute notamment un match face à l'OGC Nice (2-3). À la fin des années 1950, les premiers joueurs camerounais font leur arrivée dans le championnat de France de football, une compétition professionnelle : Zacharie Noah, arrivé en France à 11 ans pour ses études, débute en 1956, à 19 ans, au Stade Saint-Germain, avant de faire carrière à l'UA Sedan-Torcy ; Samuel Edimo et Frédéric N'Doumbé à partir de 1957 ; Gabriel Abossoloaux Girondins de Bordeaux de 1959 à 1969, etc..
Les débuts officiels (1960-1980)
La Fédération camerounaise de football est créée début 1959 en remplacement de la Ligue de football du Cameroun, avant même que le pays n'accède à l’indépendance, le 1erjanvier 1960. Un championnat national est créé en 1961. La Fédération obtient son affiliation à la FIFA en 1962 et devient membre de la Confédération africaine de football en 1963.
Le premier match du Cameroun indépendant se déroule le 13 avril 1960 contre la Somalie française. Ce match est historique, puisqu'il s'agit à la fois du premier match et de la plus large victoire des Camerounais (9-2). Le Cameroun n'est pas encore une grande puissance footballistique malgré la victoire de l'Oryx Douala lors de la première édition de la Coupe des clubs champions africains en 1964. En 1963, l'ancien international français Dominique Colonna arrive à la tête de la sélection et accompagne jusqu'en 1970 sa montée en puissance. Début 1967, le Cameroun prend part pour la première fois à des qualifications, pour la Coupe d'Afrique des nations de 1968, la 6e édition du tournoi continental : les Camerounais s'inclinent en Tunisie (4-0), tiennent en échec le Congo-Brazzaville à Yaoundé (1-1) puis s'inclinent, au retour, à Brazzaville (2-1), et sont logiquement éliminés.
Deux ans plus tard, le Cameroun se qualifie pour la première fois à la CAN en battant l'Ouganda puis la Zambie. Les « Français » Gabriel Abossolo et Emmanuel Koum intègrent un groupe dominé par le Canon Yaoundé et l'Oryx Douala. Au premier tour de la Coupe d'Afrique des nations en 1970 il remporte ses deux matchs face à la Côte d'Ivoire et l'Éthiopie(3-2) mais est éliminé à la différence de buts après une défaite face au Soudan. Emmanuel Koum, Jean-Baptiste N'Doga et Jean-Marie Tsébo ont chacun marqué deux buts.
Le Cameroun obtient l'organisation de la Coupe d'Afrique des nations de 1972 et construit pour cela deux grands stades, le Stade omnisports à Yaoundé et le Stade de la Réunification à Douala. Se servant de sa première expérience et renforcé par les professionnels Tokoto et Maya, le Cameroun passe cette fois le premier tour, grâce à des victoires sur le Kenya et le Togo et un match nul contre le Mali. Surpris en demi-finale par le Congo (0-1), le Cameroun accroche la 3e place en battant le Zaïre (5-2). En octobre 1972, par décret présidentiel, la sélection prend officiellement le surnom des « Lions indomptables ».
La sélection et le football camerounais paie pendant plusieurs années l'échec de 1972, en dépit des réussites sur la scène continentale de ses clubs, le Canon Yaoundé, le Tonnerre Yaoundé et l'Union Douala. La sélection camerounaise est éliminée dès les premiers tours de qualification lors des Coupes d'Afrique suivantes, par le Zaïre en 1973, le Togo en 1975 (malgré une victoire 3-0 au match aller au Cameroun), par le Congo en 1977 et par la Guinée, aux tirs au but, en 1979.
Du côté de la Coupe du monde, la qualification est encore bien plus difficile puisque seule une demi-place est réservée au continent africain jusqu'en 1966, édition dont les sélections africaines se retirent en protestation. À partir de 1970, une place en phase finale est réservée au meilleur pays africain. Le Cameroun est écarté dès son entrée en lice par le Nigeria, en décembre 1968 – le Maroc remporte le tournoi et devient le premier représentant africain en Coupe du monde depuis 1934. Pour l'édition 1974, le Cameroun est battu, en match d'appui, par le Zaïre, futur qualifié au Mondial. Enfin pour l'édition 1978, le Cameroun est éliminé dès son entrée en lice par le Congo, sur tapis vert, alors que le match retour à Yaoundé a été interrompu avant la fin par des émeutes parmi les spectateurs, le 31 octobre 1976.
Première génération dorée
Première participation au Mondial en 1982
Le Yougoslave Branko Zutić, héritier d'une lignée de sélectionneurs européens, apporte le professionnalisme nécessaire à une génération dorée (l’attaquant Roger Milla, le gardien de but Thomas Nkono puis Jean Manga Onguéné remportent le Ballon d'or africain en 1976, 1979 et 1980), les Camerounais vont réaliser un double exploit en 1981 en se qualifiant à la fois pour la Coupe d'Afrique des nations (en battant le Togo et Madagascar) et la Coupe du monde en Espagne, en devançant cette fois le Malawi, le Zimbabwe, le Zaïre et en finale le Maroc, battu à Kénitra (2-0). Le Camerounais est le 2e pays subsaharien à se qualifier pour une Coupe du monde après le Zaïre en 1974.
Après une CAN jugée décevante (les Camerounais n'ont pas passé la phase de poule après trois matchs nuls face à la Libye, pays hôte, le Ghana, futur vainqueur, et la Tunisie), les dirigeants renvoient Zutić et nomment à sa place le Français Jean Vincent, qui a connu au FC Nantes un certain succès. Ce dernier met en place une équipe défensive, bâtie autour de son gardien de but et capitaine N'Kono. Milla et Tokoto, les deux vedettes de l'équipe, doivent porter le danger en attaque. Les Camerounais, solides mais manquant de réalisme, obtiennent trois matches nuls contre le Pérou (0-0), la Pologne (0-0) puis l'Italie (1-1, but de M'Bida), futur vainqueur de l'épreuve, et sont éliminés à la différence de buts.
Premiers sacres africains en 1984 et 1988
Avec le Yougoslave Ognjanović sur le banc, les Camerounais confirment leur bonnes dispositions en se qualifiant en 1984 pour la Coupe d'Afrique des nations et les Jeux olympiques de Los Angeles. Surpris par l'Égypte pour leur premier match de CAN (0-1), les Camerounais se qualifient pourtant pour les demi-finales en battant le Togo (4-1) puis la Côte d'Ivoire, pays-hôte (2-0). Vainqueurs de l'Algérie aux tirs au but, les Lions indomptables terrassent le Nigéria en finale 3-1, à Abidjan, grâce à des buts de N'Djeya, de Abega et de Ebongué. Le gardien de but Bell, le défenseur Sinkot et le milieu de terrain Abega apparaissent dans l'équipe-type du tournoi. C'est le premier trophée d'importance du Cameroun.
Quelques mois plus tard, les Camerounais partent aux États-Unis pour les Olympiades. Battus par la Yougoslavie puis vainqueurs de l'Irak, ils s'inclinent lors du match décisif de la phase de poule face au Canada. Ognjanović est remplacé par le Français Claude Le Roy. Début 1985, le Cameroun est écarté des qualifications pour la Coupe du monde 1986 dès son entrée en lice, par la Zambie. Il est qualifié pour la CAN 1986, organisée par l'Égypte, en tant que tenant du titre. Les Lions indomptables passent la phase de poule après deux victoires serrées sur la Zambie et l'Algérie (3-2 à chaque fois), et un nul arraché face au Maroc (1-1). Milla, meilleur buteur du tournoi, offre aux siens une 2e finale d'affilée en marquant le seul but de la demi-finale face à la Côte d'Ivoire. Ils s'y inclinent aux tirs au but, après un match nul et vierge, face à la sélection-hôte, l’Égypte. Outre Milla, Thomas N'Kono, André Kana-Biyik et Émile Mbouh figurent dans l'équipe-type.
Deux ans plus tard, la sélection arrive avec ambition à la Coupe d'Afrique des nations 1988 au Maroc. Une victoire en poule sur l'Égypte et deux matchs nuls suffisent à la qualification pour les demi-finales, où le Cameroun bat en fin de match le pays-hôte au Stade Mohamed V, grâce à un but de Makanaky. En finale ils retrouvent le Nigeria, qu'ils battent de nouveau grâce à un penalty transformé par Kundé. Cette fois les élus de l'équipe-type du tournoi sont le gardien de but Bell, les défenseurs Kundé et Tataw, les milieux Mbouh et M'Fédé et l'inoxydable Roger Milla, 35 ans.
Ces bons résultats se traduisent par quatre victoires sur les sept éditions de Coupe de l'UDEAC, regroupant les pays d'Afrique centrale organisées entre 1984 et 1990 (en 1984, 1986, 1987 et 1989).
L'exploit du Mondial 90
Au sortir de la CAN 1988, Le Roy quitte le Cameroun pour le Sénégal, et le Russe Valeri Nepomniachi (qui ne parle que quelques mots d'anglais et pas un mot de français) le remplace. En 1989 les Camerounais se qualifient pour leur deuxième Coupe du monde en 1990, en écartant au tour final la Tunisie. En mars 1990 ils perdent leur titre continental lors de la CAN en Algérie, après deux défaites face à la Zambie et au Sénégal en phase de poules
Arrivés en Italie pour la Coupe du monde, les Lions indomptables causent une des plus grandes surprises de l'histoire de la compétition en s'imposant lors du match d'ouverture contre le tenant du titre, l'Argentine de Diego Maradona (1-0, but de François Omam-Biyik). Après une deuxième victoire obtenue contre la Roumanie (2-1, doublé de Roger Milla) et une déconvenue contre l'URSS (0-4), ils se qualifient pour les huitièmes de finale, où ils battent la Colombie (2-1 après prolongation). À cette occasion, Roger Milla, 38 ans, rappelé in extremis en sélection, avant la Coupe du monde, inscrit deux nouveaux buts. Le Cameroun devient le premier pays africain à atteindre les quarts de finale d'une Coupe du monde. Au Stade San Paolo de Naples, ils sont éliminés de justesse par l'Angleterre (2-3 après prolongation après avoir mené 2-1).
Transition délicate (années 1990)
Le Français Philippe Redon remplace Nepomniachi. Après les exploits de la fin des années 1980, le Cameroun perd de sa splendeur. Il atteint les demi-finales de la CAN 1992, après avoir notamment battu le Sénégal, pays organisateur, en quart, mais il y est éliminé aux tirs au but par la Côte d'Ivoire et s'incline en petite finale face au Nigeria. Redon est remplacé par une gloire camerounaise, Jean Manga Onguéné, qui échoue à qualifier la sélection pour la CAN 1994.
Malgré cet échec continental, le Cameroun obtient l'un des trois sésames africains pour la Coupe du monde de 1994, où il est attendu après son exploit de 1990. Léonard Nseké, autre ancien international, dirige les Lions indomptables lors du match décisif face au Zimbabwe en octobre 1993, qui donne lieu à de grandes scènes de liesse, mais c'est l'ancien sélectionneur de l'équipe de France Henri Michel qui est choisi pour le Mondial. Les Camerounais, tombés dans le groupe du Brésil, futur vainqueur, et de la Suède, futur demi-finaliste, sont sortis dès le premier tour. Lors de la défaite contre la Russie lors du dernier match, ils enregistrent deux records : celui de la plus large défaite de leur histoire (6-1, dont cinq buts d'Oleg Salenko), et celui du plus vieux buteur de l'histoire de la Coupe du monde : Roger Milla, à 42 ans, qui sauve l'honneur.
Le Cameroun, dirigé par Jules Nyongha, ne va pas loin lors de la CAN 1996, se faisant éliminer au premier tour. En 1998, le Cameroun, avec Onguéné de retour sur le banc, termine cette fois en tête de son groupe, mais est éliminé en 1/4 de finale par la RD Congo
Malgré ses déboires continentaux, le Cameroun parvient à se qualifier pour une 3e Coupe du monde d'affilée. Elle est organisée en France, où évoluent de nombreux internationaux. Malgré le retour de Claude Le Roy pour le tournoi, les Lions indomptables ne passent pas le premier tour de la Coupe du monde avec un match nul l'Autriche, une défaite contre l'Italie et un nouveau nul face au Chili, lors d'un match où l'arbitrage suscite la polémique (deux buts sont refusés au Cameroun, dont deux joueurs sont expulsés). Des jeunes comme Salomon Olembe, Pierre Womé, Raymond Kalla, Lauren, Joseph-Désiré Job et Samuel Eto'o, plus jeune joueur du tournoi, font leurs premiers pas en équipe nationale et seront les joueurs principaux des prochains années.
Retour au plus haut niveau (1999-2003)
Champion d'Afrique et champion olympique 2000
Après ces résultats décevants, le Cameroun remporte les Jeux africains de 1999. Et durant l'année 2000, la sélection du Français Pierre Lechantrebrille sur l'Afrique et le Monde du football.
Cela commence par la CAN en 2000. L'équipe est emmenée par un brillant duo d'attaque avec Patrick Mboma et le jeune Samuel Eto'o, 18 ans, qui profite de l'indisponibilité de Job. Le duo d'attaque inscrit pendant la compétition huit buts en six matchs, dont quatre pour Eto'o. Les coéquipiers du capitaine Rigobert Song affrontent en finale le Nigeria, pays organisateur. Rejoints après avoir mené deux à zéro, ils remportent la CAN aux tirs aux buts.
Les Lions indomptables rugissent de nouveau en obtenant leur consécration internationale avec une médaille d'or, aux Jeux olympiques de Sydney. Toujours avec un grand Patrick Mboma qui accompagne les petits jeunes comme Idriss Carlos Kameni, Modeste M'Bami et bien sûr Samuel Eto'o. Après l'exploit d'une victoire sur le Brésil de Ronaldinho en quart de finale, les Lions olympiques de l'entraîneur camerounais Jean-Paul Akonos'imposent en finale contre l'Espagne de Xavi Hernandez et Carles Puyol aux tirs au but.
L'année 2000 est également marquée par un match de gala contre la France, championne du monde et d'Europe en titre, au Stade de France, qui s'achève sur un match nul (1-1) avec un but égalisateur de Mboma inscrit d'un ciseaux retourné.
Champion d'Afrique 2002 et finaliste de la coupe des Confédérations 2003
Sous la houlette de l'Allemand Winfried Schäfer, le sélection camerounaise confirme en 2002 qu'elle est la meilleure du moment en Afrique en remportant une deuxième fois de suite la Coupe d'Afrique. Après cinq victoires en autant de matchs, sans encaisser le moindre but, dont un succès 3-0 face au Mali, pays-hôte, en demi-finale, le Cameroun bat le Sénégalen finale, de nouveau aux tirs au but
Qualifiés également pour la Coupe du monde 2002 au Japon, les « Lions indomptables » débutent par un match nul contre l’Irlande (1-1) puis l'emportent contre l'Arabie saoudite (1-0). Mais une défaite contre l'Allemagne (2-0), le futur finaliste, après un match violent sanctionné d'un record de 16 cartons, les prive des 8es de finale.
Un an plus tard, le Cameroun endeuillé par la mort en plein match de Marc-Vivien Foé, alors qu'il honore sa 64e sélection contre la Colombie lors de la Coupe des confédérations 2003. Ce décès choque le monde du football. Lors de cette compétition, le Cameroun réussit pourtant à battre le champion du monde en titre brésilien (1-0, but de Samuel Eto'o) et atteint la finale, perdue face à la France (0-1).
Sur le plan continental, le Cameroun remporte les deux premières éditions de la Coupe de la CEMAC, héritière de l'UDEAC, en 2003 et en 2005.
Des années en dents de scie (2004-2017)
Des échecs (2004-2006)
Lors de la coupe d'Afrique de 2004, le Cameroun, double tenant du titre, est éliminé en quart de finale par le Nigeria, malgré son fameux duo d'attaque Eto'o-Mboma, dont le dernier dispute là sa dernière compétition internationale.
Le Cameroun tombe dans un groupe difficile lors des qualifications pour la Coupe du monde 2006 avec l'Égypte, futur triple champion d'Afrique, et la Côte d'Ivoire à son apogée, d'autant qu'il est sanctionné de six points par la FIFA pour avoir utilisé lors de la CAN 2002 un maillot sans manche (la sanction sera annulée). Après des débuts difficiles, Schäfer est limogé et remplacé par le Portugais Artur Jorge. Lors du dernier match, le Cameroun concède le nul face à l'Égypte à Yaoundé et manque une 4e qualification d'affilée en Coupe du monde, au bénéfice des Ivoiriens
À la CAN 2006, le Cameroun est une nouvelle fois éliminé en quart de finale, bien qu'il reste invaincu durant la compétition. La Côte d'Ivoire, encore une fois, sort le Cameroun, au bout d'une interminable séance aux tirs au but (11-12). Samuel Eto'o, par ailleurs meilleur buteur de la compétition, manque le tir décisif lors de son 2e passage.
Finaliste de la CAN 2008
Le Cameroun atteint son meilleur rang au classement mondial de la FIFA, créé en 1993, en novembre et décembre 2006, où il est classé onzième. Il y est apparu régulièrement comme la première équipe du continent africain.
Qualifié pour la CAN 2008, le Cameroun perd son premier match contre l'Égypte (2-4) mais se qualifie malgré tout pour les quarts de finale où il élimine la Tunisie (3-2), puis le pays organisateur et favori Ghanéen (1-0) en demi-finale. En finale les Lions perdent une nouvelle fois contre les Pharaons d'Égypte. Samuel Eto'o bat le record de buts dans l'histoire de la CAN.
Les revers de Le Guen et Clemente
En 2009, l'entraîneur français Paul Le Guen arrive en provenance du Paris SG avec pour but de qualifier le Cameroun à la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Il nomme Eto'o capitaine à la place de Rigobert Song, qui a porté le brassard pendant plus de dix ans, et renouvelle la sélection. Il mène avec une certaine réussite les éliminatoires de la Coupe du monde 2010 en dominant le Gabon, le Togo et le Maroc.
La suite est moins glorieuse. Lors de la CAN 2010 en Angola, les Lions indomptables, battus par le Gabon, se qualifient difficilement pour les quarts de finale, où ils s'inclinent face à leur bête noire égyptienne, futur vainqueur pour la 3e fois consécutive (1-3). Le Guen doit répondre à la défiance des médias
Le Cameroun déçoit une nouvelle fois lors du Mondial 2010 en subissant trois défaites, contre le Japon (0-1), le Danemark et les Pays-Bas (1-2). Les critiques se déchainent contre Le Guen et ses choix tactiques. Malgré des débuts prometteurs, le bilan de Le Guen avec le Cameroun est insuffisant avec cinq défaites en sept matchs lors des deux compétitions majeures. Geremi Njitap et Rigobert Song, deux joueurs comptant plus de 110 sélections, arrêtent là leur carrière internationale.
Le contrat de sélectionneur de Paul Le Guen est rompu par la Fécafoot après la Coupe du monde en Afrique du Sud et Jacques Songo'o assure l'intérim. En août 2010, l'Espagnol Javier Clemente devient le nouveau sélectionneur, avec François Omam-Biyik et Jacques Songo'o comme adjoint. Pour les éliminatoires de la CAN 2012, Clemente s'appuie sur des jeunes novices et n'hésite pas à sélectionner des joueurs évoluant dans le championnat camerounais. Les joueurs plus expérimentés font progressivement leur retour sauf Achille Emana, banni pour avoir insulté les dirigeants du football camerounais.
Ses débuts lors des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations 2012 sont catastrophiques, la sélection étant devancée par le Sénégal et la RD Congo à deux journées de la fin. En juin 2011, après un match nul contre le Sénégal, le capitaine Samuel Eto'o conteste publiquement le sélectionneur. Le Cameroun manque la qualification pour la CAN et Clemente est limogé. Il est remplacé par l'ancien entraîneur du Cotonsport Garoua Denis Lavagne, qui manque à son tour la qualification pour la CAN 2013 après une défaite face à l'inattendu Cap-Vert et est écarté par le Ministère des sports, contre l'avis de la fédération. Jean-Paul Akono prend la succession, sans contrat de travail. Les discussions sur le salaire n'aboutissant pas, la Fecafoot lance le 19 avril 2013 un appel à candidatures pour prendre sa succession.
Akono est remplacé par l'Allemand Volker Finke le 22 mai 2013. Il parvient à qualifier la sélection pour la Coupe du monde de 2014, au Brésil, en dominant la Tunisie lors des matchs de barrage. Comme en 2010, le Cameroun perd ses trois matchs du premier tour (0-1 contre le Mexique, 0-4 contre la Croatie et 1-4 contre le Brésil) et est éliminé avec 0 point. Samuel Eto'o, blessé à un genou, ne prend part qu'à un des trois matchs.
Victoire et échec
Le Cameroun remporte sa cinquième CAN en 2017, mais ne se qualifie pas pour la Coupe du Monde 2018, finissant avec seulement 7 points en 6 rencontres derrière le Nigeria qualifié, la Zambie mais devant l'Algérie. Il occupe la 51ième places du classement fifa.
Équipe du Ghana de football

L'équipe du Ghana de football est la sélection de joueurs ghanéens représentant le pays lors des compétitions internationales de football masculin, sous l'égide de la Fédération ghanéennee de football (Ghana Football Association).
Le Ghana a remporté la Coupe d'Afrique des nations à quatre reprises en 1963, 1965, 1978 et 1982, et détient en 2014 le record du nombre de finales disputées (8). Les Black Stars (en français : « Les étoiles noires ») ont participé à trois phases finales de Coupe du monde, en 2006, en 2010 où ils atteignent les quarts de finale, et en 2014.
Parmi les joueurs de football ayant marqué l'histoire de la sélection, Abedi Pelé, trois fois vainqueur du Ballon d'or africain en 1991, 1992 et 1993, est généralement considéré comme le plus grand.
Les débuts de la sélection
Le football est introduit en Côte-de-l'Or, colonie britannique, à la fin du XIXe siècle, par des marins et expatriés britanniques. Un club est lancé à Cape Coast dès 1903, le Hearts of Oak Sporting Club en 1911. La Gold Coast Football Association, fondée en 1920, organise un championnat à Accra, dont douze éditions se tiennent jusqu'en 1953.
Le 28 mai 1950 la Fédération organise avec celle du Nigeria, fondée en 1945, une premier confrontation entre les deux sélections nationales. Il s'agit du premier match international officiel de la Côte-de-l'Or, qui l'emporte à domicile un but à zéro. Cette date a une valeur symbolique en raison de la situation politique des deux nations, aucune n'ayant encore obtenu son indépendance du Royaume-Uni (le Ghana l'obtiendra le 6 mars 1957 et le Nigeria le 1er octobre 1960). Cela n'empêche pas les deux sélections de se disputer chaque année à partir de 1951 et jusqu'en 1959 la Jalco Cup. La « Côte-de-l'Or » l'emporte quatre fois, le Nigeria cinq. En 1955, la Côte-de-l'Or l'emporte 7 buts à 0, ce qui reste aujourd'hui la plus lourde défaite de la sélection nigériane.
La Fédération du Ghana de football (alors la Ghana Amateur Football Association) voit le jour en 1957, l'année de l'indépendance. Elle devient membre dès 1958 de la Fédération internationale de football association (FIFA) et de la Confédération africaine de football (CAF), ce qui permet à sa sélection de prendre part aux compétitions internationales. Pour encadrer sa sélection, elle embauche l'Anglais George Ainsley, qui reste deux ans.
Une grande puissance du football africain (1962-1970)
Vainqueurs de la dernière édition de la Jalco Cup en 1959, le Ghana reste détenteur du trophée. Le tournoi est remplacé par un tournoi régional réunissant les sélections d'Afrique de l'Ouest, la Nkrumah Gold Cup, créée à l'initiative de la Fédération ghanéenne et Kwame Nkrumah, 1er président élu du Ghana en 1960, qui voit le football un moyen de diffuser ses principes panafricanistes. Le Ghana est remporte les trois éditions qui se sont achevées, en février 1960 (victoire en finale sur le Sierra Leone, 6-2), en octobre 1960 (victoire en finale face au Nigeria, pays hôte, 3-0) et en mars 1963 (victoire en finale face au Mali, 4-0). Entre 1961 et 1967, le Ghana dispute avec le Nigeria un nouveau trophée, la Azikiwe Cup, dont il remporte les cinq éditions.
Le Ghana fait ses débuts en éliminatoires des grands tournois internationaux en août 1960, lors des tours préliminaires à la Coupe du monde 1962. La sélection écarte au premier tour le Nigeria (4-1, 2-2) mais s'incline ensuite face au Maroc (0-0, 0-1). En avril 1961 elle retrouve au premier tour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) son rival privilégié, le Nigeria : après deux matchs nuls (0-0, 2-2), le Ghana est éliminé de la course après tirage au sort.
Sous la direction de Charles Gyamfi, les Ghanéens participent finalement à leur première phase finale lors de édition suivante de la Coupe d'Afrique, en 1963, en qualité de pays organisateur. Ils passent le premier tour après un match nul face à la Tunisie (1-1) et une victoire sur l'Éthiopie (2-0) et se qualifient ainsi pour la finale, organisée à Accra. Pour cette première, le Ghana ouvre son palmarès grâce à une victoire 3-0 contre le Soudan.
La sélection ghanéenne se qualifie ensuite à ses premiers Jeux olympiques en 1964, organisés à Tokyo au Japon, après avoir écarté le Liberia puis la Tunisie. La compétition est alors réservée aux joueurs officiellement amateurs. Après un nul contre l'Argentine (1-1) et une victoire arrachée sur le pays-hôte (3-2), le Ghana s'incline en quart de finale face à l'Égypte, alors nommée « République arabe unie » (1-5), puis en tour de consolation face à la Roumanie (2-4).
Le Ghana est qualifié en tant que tenant du titre à la Coupe d'Afrique 1965. Les protégés de Gyamfi impressionnent et conservent leur titre en remportant leurs trois matchs de la phase finale, dont la finale à Tunis contre la sélection-hôte, après prolongation (3-2). Quelques jours plus tard, le 12 décembre 1965, le Ghana signe la plus large victoire de son histoire contre le Kenya 13-0. Début 1966, les « Black Stars » du Ghana perdent leur plus grand supporter, le président Kwame Nkrumah, renversé par un coup d’État militaire7.
De nouveau qualifié pour la Coupe d'Afrique en tant que tenant du titre, il prend part à l'édition 1968 en Éthiopie, sort en tête de sa poule, écarte la Côte d'Ivoire en demi-finale (4-3 après prolongations) mais perd son titre devant le Congo Kinshasa (0-1), qu'il avait pourtant battu au premier tour. L'été suivant, la sélection fait son retour aux Jeux olympiques, à Mexico, à la suite du forfait du Maroc qui refuse d'affronter Israël. Battus pour leur entrée en lice par les Israéliens (3-5), après un match particulièrement violent, puis tenus en échec par la Hongrie, futur vainqueur du tournoi, et le Salvador, les Ghanéens sont cette fois éliminés au premier tour
En 1970, le Ghana atteint pour la quatrième fois d'affilée la finale de la Coupe d'Afrique, mais s'y incline face au Soudan (0-1), pays-hôte, au bout d'un match dont l'arbitrage prête à polémique.
Le Ghana, en accord avec d'autres pays membres de la CAF, a boycotté les tours préliminaires à la Coupe du monde 1966 en raison de la trop faible place laissée aux sélections africaines par la FIFA. Quatre ans plus tard, le Ghana est éliminé de la course par le Nigeria (1-2, 1-1).
Chute et renouveau à la fin des années 1970
Après une belle décennie au sommet de la hiérarchie africaine, la sélection du Ghana marque le pas au début des années 1970, malgré la victoire du Asante Kotoko de Kumasi en Coupe d'Afrique des clubs champions en 1970 et l'éclosion - éphémère - d'Ibrahim Sunday, vainqueur du Ballon d'or africain en 1971. Alors qu'elle reste sur quatre finales d'affilée, la sélection ne parvient même pas à se qualifier aux phases finales des Coupes d'Afrique de 1972, 1974 et 1976. Les Ghanéens sont éliminés respectivement par le Togo (0-0, 0-1), la Côte d'Ivoire (0-3, 0-1) et le Maroc (2-0, 0-2, défaite aux tirs au but). Logiquement il en va de même lors des tours préliminaires à la Coupe du monde de football 1974, avec une élimination au tour final face au Zaïre (1-0, 1-4), puis lors de ceux du mondial 1978, dont le Ghana est éliminé d'entrée par la Guinée. La sélection parvient seulement à se qualifier aux Jeux olympiques de 1972 mais y récolte trois sévères défaites dès le premier tour, notamment face à la Pologne, futur médaillé d'or (0-4). Le pays boycottera par contre les deux éditions suivantes des JO, en 1976 et 1980, malgré la qualification de la sélection.
Le Ghana fait son retour en Coupe d'Afrique en 1978, en tant que pays organisateur. Emmenés par Karim Abdul Razak, son Golden Boy, les Ghanéens devancent au premier tour la Zambie (1-0), le Nigeria (1-1) et la Haute-Volta (3-0), écartent la Tunisie en demi-finale (1-0) et remportent finalement leur troisième titre continental grâce à une victoire en finale contre l'Ouganda (2-0, doublé d'Opoku Afriyie). Abdul Razak remporte en fin d'année le Ballon d'or africain.
À la CAN de 1980, tenue au Nigeria, le Ghana, qualifié en tant que tenant du titre, est éliminé au premier tour. Tenu en échec par l'Algérie puis vainqueur de la Guinée, le Ghana est sorti après une défaite lors du match décisif face au Maroc (0-1). Quelques mois plus tard, la fédération se retire des tours préliminaires à la Coupe du monde de football 1982, après le tirage au sortt 20.
Cet échec est pardonné deux ans plus tard lors de la CAN en Libye. Le Ghana, emmené par Opoku Nti, arrache pour son entrée en lice le match nul face à la sélection-hôte, poussée par tout un pays et le régime (2-2), tient en échec le Cameroun (0-0) et se qualifie pour la suite en battant la Tunisie (1-0). Après une victoire en prolongation sur l'Algérie (3-2), les Ghanéens l'emportent en finale aux tirs au but contre la sélection-hôte. C'est le 4e succès en CAN des Black Stars.
L'infructueuse génération Abedi Pelé (1983-1998)
Malgré la couronne continentale de 1982, et les succès annuels dans la nouvelle Coupe d'Afrique de l'Ouest, la décennie qui suit est particulièrement rude pour la sélection ghanéenne. À la CAN 1984, le Ghana perd ses deux premiers matchs contre le Nigeria et l'Algérie et est éliminé dès le premier tour de la compétition, même s'il sauve l'honneur en battant le Malawi (1-0). Pire encore, la sélection manque la qualification à trois phases finales de Coupe d'Afrique d'affilée, en 1986 face à la Côte d'Ivoire, 1988 face au Sierra Leone et 1990 face au Gabon.
En tour préliminaires de la Coupe du monde ce n'est pas plus brillant. En 1985, les Blacks Stars écartent d'abord la Côte d'Ivoire mais sont sortis au 3e tour par la Libye. Trois ans plus tard, ils sont battus dès le premier tour des qualifications par le Liberia.
À la fin des années 1980, le Ghana assiste à l’éclosion d'une nouvelle génération talentueuse, et notamment deux attaquants de très haut niveau : Anthony Yeboah et Abedi Pelé, qui s'imposent tous deux au plus haut niveau européen. Pièce maitresse de l'Olympique de Marseille et capitaine des Black Stars, Pelé est le 3e Ghanéen à remporter le Ballon d'or africain en 1991. Les Ghanéens font leur retour en Coupe d'Afrique en 1992. Ils écartent au premier tour la Zambie (1-0) et l'Égypte (1-0), puis le Congo (2-1) et le Nigeria (2-1) en quart et demi-finale. Cinq des six buts ont été marqués par Pelé et Yeboah. Privés de Pelé suspendu, les Black Stars sont tenus en échec en finale par la Côte d'Ivoire et s'inclinent finalement au bout d'une interminable série de tirs au but (0-0, tab 10-11). Malgré tout, Pelé conserve en 1992 et 1993 son Ballon d'or africain, un triplé inédit dans l'histoire du trophée.
La même année 1992, le Ghana devient la première sélection africaine de football à décrocher une médaille olympique lors des Jeux de 1992 à Barcelone, dont le tournoi est dorénavant réservé aux joueurs de moins de 23 ans. Avec une sélection dont la moyenne d'âge n'atteint pas les 19 ans, mais qui compte notamment le jeune international Nii Lamptey et le jeune frère de Pelé Kwame Ayew, les Ghanéens sont battus en demi-finale par l'Espagne mais remportent la médaille de bonze en battant l'Australie (1-0) – c'est la seule médaille du Ghana à ces JO. En 1993 en Australie, les jeunes Ghanéens brillent encore en atteignant la finale de la Coupe du monde des moins de 20 ans.
Pourtant les Ghanéens sont une nouvelle fois éliminés lors des tours préliminaires à la Coupe du monde de football 1994 après deux défaites au Burundi (0-1) et en Algérie (1-2). Qualifié pour la CAN 1994, le Ghana s'y incline en quart de finale, contre la Côte d'Ivoire une nouvelle fois (1-2). Deux ans plus tard, le Ghana termine quatrième du tournoi, éliminé en demi-finale par le pays-hôte et futur vainqueur, l'Afrique du Sud (0-3) puis par la Zambie en petite finale (0-1).
À l'été 1996, les Ghanéens sont encore des Jeux olympiques. Ils battent notamment l'Italie au premier tour mais s'inclinent en quart de finale face au Brésil de Ronaldo et Bebeto (0-3). En match de préparation, le 27 mars 1996, la sélection ghanéenne avait subi contre le même adversaire la plus large défaite de son histoire (2-8).
En juin 1997, les Black Stars échouent une nouvelle fois en éliminatoires de la Coupe du monde, après une défaite décisive au Maroc (1-0) dans un stade bondé (on parle de 110 000 supporteurs marocains). Début 1998, Abedi Pelé attaque sa dernière CAN. Les Ghanéens entament la compétition par une victoire sur la Tunisie (2-0) mais s'inclinent ensuite face au Togo (1-2) et à la RD Congo (0-1).
Peu de temps après Yeboah, Pelé arrête sa carrière internationale. Dans un contexte où la sélection est de longue date l'objet de jeux de pouvoir politique, les relations entre les deux vedettes s'étaient progressivement tendues, affectant l'ambiance au sein du groupe et ses résultats.
La découverte de la Coupe du monde (depuis 2000)
En 2000, le Ghana est co-organisateur avec le Nigeria de la Coupe d'Afrique des nations. Au premier tour, joué à Accra, le Ghana est tenu en échec par le Cameroun (1-1) puis bat le Togo (2-0), ce qu'il lui assure une qualification pour la suite malgré une défaite face à la Côte d'Ivoire. En quart de finale à Kumasi, le Ghana est dominé par l'Afrique du Sud (0-1). En 2000-2001, le Ghana ne fait pas illusion lors du tour final des éliminatoires de la Coupe du monde, où il est notamment dominé par le Nigeria.
Les supporteurs trouvent un motif d'espoir en 2001 avec la finale de Coupe du monde des moins de 20 ans jouée, et finalement perdue face à l'Argentine, pays-hôte, par les jeunes ghanéens qui ont battu pendant le tournoi le Brésil et l’Égypte notamment. Plusieurs d'entre eux, notamment les milieux de terrain Michael Essien et Derek Boateng, participent à la CAN de 2002 au Mali. Après deux matchs nuls et vierges face au Maroc et l'Afrique du Sud, les Ghanéens arrachent leur qualification face au Burkina Faso grâce à un doublé de Boakye, mais s'inclinent en quart de finale face au Nigeria.
En 2003, le Ghana échoue à se qualifier à la CAN 2004. Cet échec signe le réveil des Black Stars. En 2005, la sélection reste invaincue (8 matchs, 5 victoires) alors qu'elle dispute les qualifications aux Coupe d'Afrique et Coupe du monde 2006, fusionnées dans une poule unique. En terminant en tête, devant la République démocratique du Congo, l'Afrique du Sud, le Burkina Faso, le Cap-Vert et l'Ouganda, le Ghana se qualifie aux deux tournoi.
Un changement s'est opéré. Même si la 14e participation du Ghana à la Coupe d'Afrique, en janvier 2006, s'achève dès le premier tour, avec une seule victoire face au Sénégal et deux défaites, la nouvelle génération, symbolisée par les milieux de terrain Michael Essien et Stephen Appiah, attaque la première phase finale de Coupe du monde de l'histoire de la sélection avec ambition.
En Allemagne les Black Stars passent le premier tour en battant, contre toute attente, la République tchèque (2-0, grâce à des buts d'Asamoah Gyan dès la 2e minute de jeu puis de Sulley Ali Muntari à la 82e minute), puis les États-Unis, sur le score de 2-1 (buts de Haminu Dramani et Stephen Appiah, sur penalty). Ils ne perdent que leur troisième match de poule contre les futurs champions du monde italiens (0-2, buts d'Andrea Pirlo et de Vincenzo Iaquinta) mais leur qualification pour le tour suivant était déjà acquise. Seule nation africaine à se qualifier pour les huitièmes de finale, le Ghana s'incline contre le Brésil, tenant du titre (0-3, buts de Ronaldo, Adriano et Zé Roberto). Le slogan du groupe était : Black Stars Monko, Yån Wiase Mu Nsroma (en français : « Allez les Black Stars, les stars de notre monde »).
L'après-Coupe du monde 2006
Après sa performance en Coupe du monde, le Ghana reste l'une des valeurs sûres du continent. Il est désigné pays-hôte de la CAN 2008 où il espère faire un bon parcours. Lors du premier tour, il bat successivement la Guinée en match d'ouverture (2-1), puis la Namibie (1-0) et le Maroc (2-0). En quart de finale, il s'impose contre le Nigeria (2-1). En demi-finale, bien qu'il domine tout le match, il perd contre le Cameroun (0-1, but d'Alain Nkong) et doit se contenter de la troisième place en battant Côte d'Ivoire 4 buts à 2.
Lors de la coupe du monde 2010, le Ghana tombe dans le Groupe D avec l'Allemagne, la Serbie et l'Australie. Elle bat la Serbie 1 à 0 sur un pénalty de Asamoah Gyan à la 85e minute, puis fait un match nul contre l'Australie (1-1), avant de perdre contre l'Allemagne par à un but de Mesut Özil à la 60e minute, ce qui n'empêche pas sa qualification pour les huitièmes de finale.
En huitièmes de finale, le Ghana l'emporte sur les États-Unis (2-1), ce qui permet aux Black Stars d'accéder aux quarts de finale pour la première fois de leur histoire. Il y sont éliminés par l'Uruguay aux tirs aux buts (1-1, 4-2). Durant ce match, l'uruguayen Luis Suárez commet une faute à la 120e minute alors que le score est de 1-1, en sauvant volontairement avec les mains une reprise de la tête du Ghanéen Dominic Adiyiah. Il écope naturellement d'un carton rouge. Asamoah Gyan manque la transformation du pénalty. Le score reste donc à 1-1 et le Ghana s'incline finalement aux tirs au but.
En 2014, le Ghana se qualifie une troisième fois d'affilée en Coupe du monde. Il termine dernier du groupe G, après un match nul 2-2 contre l'Allemagne et deux défaites 2-1 contre les États-Unis et le Portugal.
Le Ghana ne se qualifie pas pour la Coupe du monde 2018 en Russie, terminant troisième de leur groupe de qualification derrière l'Égypte et l'Ouganda. Il occupe la 50ième places du classement fifa.
Équipe de Guinée-Bissau de football

L'équipe de Guinée-Bissau de football est constituée par une sélection des meilleurs joueurs bissau-guinéens sous l'égide de la Fédération de Guinée-Bissau de football. Ses joueurs sont surnommés les "Djurtus".
Première participation à la Coupe d'Afrique des nations
En 2016, l'équipe de football de Guinée-Bissau réussit à terminer en tête de leur groupe de qualifications pour la Coupe d'Afrique des nations (CAN) de 2017, grâce à trois victoires et un nul sur l'ensemble des six rencontres. Leur groupe était aussi constitué du Kenya, du Congo et de la Zambie, qui était le détenteur du titre de la CAN 2012. Cette qualification permet à l'équipe de participer pour la première fois de leur histoire à la CAN, et par extension à un tournoi majeur.
Pour leur premier match de CAN, la Guinée-Bissau est intégré dans le groupe A et affronte le 14 janvier 2017 le Gabon lors du match d'ouverture. La rencontre se termine par un match nul face au pays organisateur. Cependant, l'équipe subit également deux défaites contre le Cameroun (2-1) et le Burkina Faso (0-2) et elle finit dernière de son groupe, ce qui l'empêche de se qualifier pour la phase à élimination directe du tournoi.
Cheikh Ndoye(Infos15.com)

 

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Auteur : Posté le : 28/12/2022 à 18h59
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