Coronavirus en France : "l'impression d'un travail quasi industriel" dans les funérariums
Une logique : l’augmentation exponentielle du nombre de décès dus à l'épidémie de coronavirus fait exploser l’activité des entreprises de services funéraires. Pour les soulager, un entrepôt du marché de Rungis va être transformé en morgue. Dans les régions les plus touchées par le Covid-19, en Ile-de-France et dans le Grand-Est, les travailleurs des funérariums sont parfois même débordés. "On a l'impression de passer sur un travail quasiment industriel", regrette Guillaume Lantz, gérant d'une entreprise de pompes funèbres à Mulhouse, dans le Haut-Rhin, vendredi sur Europe 1.
"Là j'ai six ou sept cercueils en permanence dans la chambre funéraire. On n'en est pas encore au point de les empiler, mais si la situation perdure, on n'aura plus le choix", raconte-t-il. En temps normal, sa société prend en charge entre 80 et 120 décès par mois. "Là, on a été à 280. On restera marqués à jamais par quelque chose comme ça."
LS