COUPE DU MONDE 2018 : REFLEXIONS APRES LE MATCH NUL DE NOS «LIONS» CONTRE LE JAPON (2-2), DE L'ADMINISTRATEUR DE LA DSE APR FRANCE (SON EXCELLENCE MONSIEUR CHEICKH SADIBOU DIALLO)
On ne devient pas champion par le pur des hasards. On devient champion du monde, grâce à ce qu’on ressent ; un désir, un rêve, une vision. On doit avoir du talent et de la technique. Mais le talent doit être plus fort que la technique». (Mohamed Ali Boxeur Sportif, une légende)
La technique et le talent ne manquent pas dans l’équipe nationale du Sénégal. Mais attention à l’euphorie, à l’engouement voire à l’extase avant l’heure. Après la première victoire (2-1) contre la Pologne, dès son entrée en scène, qui a enchanté la nation tout entière, à l’instar d’une absence de seize années de la compétition mondiale, l’équipe du Sénégal me semble avoir pêché, par excès de confiance, lors du choc du groupe H dimanche contre le Japon. Comment comprendre que si nos «vaillants lions», après avoir mené à deux reprises, se soient presque reposés sur leurs lauriers, laissant la porte ouverte à l’équipe talentueuse du Japon renverser la vapeur et les rejoindre au score (2-2). Inquiets et très embarrassés par la tournure du match, les Sénégalais de l’Intérieur comme ceux de la Diaspora, qui voyaient leur équipe dominée et enfermée dans son propre camp ne jouer qu’à la défensive ont, au coup de sifflet de l’arbitre annonçant la fin du match, poussé un grand Ouf de soulagement.
Au football, on joue pour gagner ou perdre, pas pour se neutraliser et finir la partie en match nul, particulièrement au cours de cette magique compétition mondiale qui a lieu tous les quatre ans où, si j’ose m’exprimer ainsi, on rentre dans la cour des grands ; dans laquelle toutes les nations de la planète veulent ramener ce prestigieux trophée à la maison. Je le réitère sans tressaillir ! Finir la partie, après quatre-vingt-dix minutes du temps réglementaire sur un match nul et un non-sens, mais c’est aussi un manque de fair-play total, à l’endroit des super-mélomanes du football, qui n’attendent de leur héros du ballon rond que la victoire, que la victoire et rien que la victoire, pour leur psychique et leur épanouissement footballistique. L’essentiel pour réussir une Coupe de monde ! Classe, technique, talent sont le leitmotiv d’un champion : défier, assaillir, charger, pas de relâchement ni d’état d’âme et marquer des buts, pour obtenir à la fin, collectivement, le titre de champion du monde.
«Je ne joue pas contre une équipe en particulier, je joue pour me battre animé d’un courage indicible, contre l’idée de perdre» (Eric Cantona - Footballeur, devenu une icône)
Bonne émulation à nos «vaillants lions» ! Excellente journée à toutes et à tous ! On se retrouve, en mélomane du ballon rond demain, pour de nouvelles aventures footballistico-footballisques.
Son Excellence Monsieur Cheickh Sadibou DIALLO
Administrateur de la DSE APR France
Conseiller Spécial du Président de l’APR
