Crise au Mali : Les vérités d'Ahmed Khalifa Niass

18 - Août - 2020

Le président du Mali Ibrahim Boubacar Keita aurait été arrêté par des mutins issus des forces militaires. Une situation qui risque de s’aggraver dans les prochaines heures. Mais pour Dr Ahmed Khalifa Niass, le syndrome malien est la suite logique d’une politique de discrimination. « Depuis le départ du colonisateurs les différentes Administrations maliennes ont procédé à une exclusion systématique des Arabisants et des maisons maraboutiques de la gestion du pays. C'est à dire de l’Exécutif. La même situation a prévalu dans le Législatif et le Judiciaire. Cette exclusion continue. Compte non tenu de ce qui s'est passé à Bamako et qui se répété. Cela annonce une situation qui pourrait être incontrôlable si Le Chef de l'Exécutif n'enlève pas ses œillères qui l'empêchent de voir ce qui se passe des deux côtés. Cela, de toute façon ne peut être que mauvais pour le Sénégal. », a fait savoir Dr Ahmed Khalifa Niass dans un communiqué transmis à infos15
Il ajoute : « les Arabisants et autres membres des Confréries recèlent des compétences qui sont tout à fait ignorées par l'Exécutif sénégalais. Aucun membre du gouvernement n'en provient. Aucun D.G, aucun ambassadeur, aucun Consul, aucun Gouverneur, aucun Préfet......C'est l'exclusion. Un Apartheid basé sur la langue. Comme si la langue française était la première au monde. Or elle est parmi les dernières. L'Arabe est beaucoup plus parlé que le Français dans le monde. L'Arabe est parlé par près de deux milliards de personnes. À cause de l'Islam. »
Selon Ahmad Khalifa Niass, « cette discrimination basée sur la langue et parce que les gens sont des Mbacké, des Sy, des Tall, des Niasse et autres est une exclusion. C'est une accusation d'incompétence à leur encontre. Alors que les personnes écartées sont les plus probes, parce qu'elles ont la morale islamique. Et sont éduquées et formatées dans une probité morale certaine.
Voici la crise qui risque de mettre par terre tout ce que le colonisateur a laissé comme, soit disant, garde-fou" Et d'avancer: "Or la France, d'abord, les Occidentaux et les Américains seraient les premiers perdants si le Sénégal bascule dans le désordre. Bien des pays de l'Afrique de l'Ouest, du Centre, de l'Est et autres pourraient suivre.
Nos responsables de l'Exécutif sont toujours aux abonnés absents. Ils n'écoutent jamais les conseils.
Donc il y a lieu d'alerter l'international. De demander aux ambassadeurs accrédités au Sénégal d'alerter leurs pays sur un séisme né d'une discrimination ».
Selon le religieux, « les nominations sont exclusivement anti Arabisants et anti maisons maraboutiques.
On donne des responsabilités à des hommes qui ont échoué dans la gestion de leur ménage. Dans la gestion de leurs deniers au niveau familial. Et ce n'est pas parce qu'ils n'ont pas un bon salaire mais parce qu'ils le gèrent mal. »
Pour conclure, homme d'affaires demande : Peut-on, en ce moment, éviter que les casseroles prennent la parole?

 

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités


14 - Avril - 2022

QUAND LES HÔPITAUX FONT PEUR

De l’affaire du bébé mort asphyxié en passant par l’incendie survenu à l’unité de néonatologie de l’hôpital de...

14 - Avril - 2022

ENTRE INSUFFISANCES ET MANQUE DE PERSONNEL D'ACCUEIL

Les difficultés et impairs dans les structures sanitaires de la région de Kaolack restent encore sans solutions viables. Si dans les structures les plus fréquentées,...

14 - Avril - 2022

Hôpital de Louga: le nouveau Directeur nommé hier a été épinglé en 2017 pour des faits quasi-similaires

Le président de la République Macky Sall a, suite à la mort tragique de Astou Sokhna, la femme enceinte de 9 mois décédée par « négligence...

14 - Avril - 2022

Confrontation à l'instant dans l'affaire Sweet Beauty: Adji Sarr accueillie en star au palais de justice

La confrontation entre la patronne du salon Sweet Beauty, Ndeye Khady Ndiaye, son mari et Adji Sarr qui a accusé l’opposant Ousmane Sonko de « viols et menaces de mort avec arme...