DAKAR : VERS L’OUVERTURE D’UN ETABLISSEMENT D'HEBERGEMENT POUR PERSONNES AGEES DEPENDANTES (EHPAD) ?
Ce sera une révolution culturelle si le projet d’ADEF Résidences, un établissement spécialisé dans la création et la gestion des établissements médico-sociaux, voit le jour à Dakar. En effet, Dominique Bourgine, son directeur, ambitionne d’ouvrir un Etablissements d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD en abrégé), dans la capitale sénégalaise, au bénéfice de nos compatriotes qui sont en situation de dépendance en France.
A l’en croire, beaucoup de Sénégalais résidant en France depuis 50 voire 60 ans sont en situation de vulnérabilité et appréhendent de finir leur vie dans un EHPAD français. Ce qui, dit-il, pourrait revêtir, pour eux, une nouvelle forme d’immigration. C’est pourquoi, poursuit-il, bon nombreux d’entre eux ont adhéré au projet de création d’un EHPAD à Dakar.
Mais voilà, des obstacles empêchent pour le moment la réalisation du projet, à cause notamment des difficultés liées à la portabilité des droits sociaux. Et pourtant, estime Dominique Bourgine, la France gagnerait à bénir son projet.
Pour autant, l’espoir n’est pas perdu car selon El Hadji Magatte Sèye, ambassadeur du Sénégal en France, une nouvelle convention de sécurité sociale pourrait être signée entre le Sénégal et la France avant la fin de l’année. Ce qui pourrait donc faire l’affaire de Dominique Bourgine.
CSS
Autres actualités
Report de la présidentielle : 151 manifestants interpellés par la police
Retrait de la licence de Walf : « 50 agents virés dans l’immédiat, 100 à court et moyen terme »
15 militaires sénégalais tués au Mali
LA LOI, C’EST POUR LES AUTRES !
Bonjour,
C'est avec une grande attention que je lis cette contribution.
Tout en espérant que les conditions d'accueil, d'hébergement et de soins seront à la fois, à la hauteur et digne des futurs résidents ( norme iso 9001).
Toutefois je souligne la dégradation des prises en charge dans ce genre d'institution en France, faute d'effectifs manquants, de restrictions budgétaires ayant un fort impact sur l'ensemble des soins, allant des besoins primaires, boire et manger, suivi du peu d'activités proposées.
Sans compter sur l'abscence, voir un ciblage de l'accès à la formation limité et/ou en inadéquation avec la demande des salariés et les besoins des résidents.
De plus des salaires bas observés, par rapport à la charge de travail, physique et psychologique.
Enfin pour conclure, je pense que ce genre de structure, désengorgera plutôt celle de la France, et une nouvelle clientèle y verra le jour.
Le marché de la personne âgée "Française" a de beaux jours devant elle, si cette nouvelle convention venait à être signé...
Concernant le droit de nos retraités sénégalais, résidant français où en sommes-nous, ? C'est là malheureusement que le bât blesse.
J'invite nos sociologues et politologues à débattre sur ce sujet