Décès de l’élève sous-officier, A.k.Johnson : la Police s’explique

28 - Avril - 2021

La police nationale brise le silence suite au décès de l’élève sous-officier de police Abdoul Kader JOHNSON, survenu le 24 Avril 2021 à l’hôpital principal de Dakar et qui a fait beaucoup de bruit. Elle a tenu à apporter quelques précisions sur cette affaire, dans un communiqué.

D’entrée la police a rappelé comment le défunt a fait son entrée à l’école de police : « L’élève sous-officier JOHNSON, déclaré définitivement admis au concours de recrutement direct des élèves sous-officiers de police session 2019, fut incorporé le mardi 20 avril 2021 à l’École Nationale de Police et de la Formation Permanente pour débuter sa formation initiale avec la 46ème promotion ».

« Il a signalé des douleurs au niveau des membres inférieurs »

Arrivé à ladite école, ajoute-t-elle, « il a suivi avec tous ses camarades toutes les procédures d’enregistrement avant d’intégrer le rassemblement organisé par le personnel d’encadrement. C’est à la suite du briefing et après le repas, qu’il a signalé des douleurs au niveau des membres inférieurs et fut mis à la disposition de l’infirmerie pour observation », peut-on lire dans la note.

Et c’est cette situation sanitaire instable qui a empêché son intégration dans le groupe qui a été transporté au camp Michel LEGRAND de Thiès où les élèves sous-officiers de police issus du concours direct et spécial subissent leur formation de base.

Par la suite, informe la même source, « Il resta à l’infirmerie jusqu’au vendredi 23 avril avant d’être évacué à l’hôpital principal de Dakar où il décéda le 24 avril 2021 à 00h 44mn ».

« C’est une mort naturelle »

La police qui précise que Johnson « n’a pas pu faire le déplacement au Centre d’Instruction de Thiès où il devait subir la formation initiale », souligne qu’il est mort naturellement.

« C’est ainsi que conformément à la loi, une demande d’autopsie a été établie en vue d’être édifié sur les causes exactes du décès. Des conclusions du médecin légiste, il ressort : « une mort naturelle à la suite d’une défaillance multiviscérale sur terrain de cardiopathie ischémique et d’hépatopathie chronique ».

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

27 - Mai - 2021

HOMMAGE À L'ÉTUDIANT TUÉ A L'UGB Le stade de Patar porte le nom de feu Fallou Sène

Le stade de Patar, inauguré, ce mercredi, porte le nom de feu Fallou Sène, tué par balle au cours des échauffourées entre forces de l'ordre et étudiants,...

26 - Mai - 2021

REVUE DE PRESSE : L’AVION DE COMMANDEMENT ET D’AUTRES SUJETS À LA UNE

Les divergences de point de vue au sujet du nouvel avion de commandement dont la réception est prévue le 16 juillet et les prochaines élections locales sont au menu des...

26 - Mai - 2021

EVÈNEMENTS DE FÉVRIER-MARS : LE M2D PRÉSENTE SON MÉMORANDUM CET APRÈS-MIDI

Le Mouvement pour la défense de la démocratie (M2D) procède ce mercredi à la présentation de son Mémorandum sur les événements survenus aux...

26 - Mai - 2021

COVID-19 : 1 DÉCÈS ENREGISTRÉ

Sur 1102 tests réalisés, 23 sont revenus positifs au coronavirus soit un taux de positivité de 2,09 %. Il s’agit de 10 contacts suivis et 13 cas issus de la transmission...

26 - Mai - 2021

CINQ ANS APRÈS SA CONDAMNATION : Les victimes de Hissène Habré poursuivent leur lutte pour obtenir des réparations

Il y a cinq ans, le 30 mai 2016, un tribunal sénégalais soutenu par l’Union africaine a déclaré l’ancien dictateur tchadien Hissène Habré...