DES OPPOSANTS SOUHAITENT UNE PERSONNALITÉ NEUTRE POUR DIRIGER LE DIALOGUE NATIONAL
Des opposants ont émis jeudi le souhait que les travaux du dialogue national prévu le 28 mai prochain soient dirigés par une personnalité neutre.
"(…) Nous pensons que le dialogue doit être modéré par une personnalité neutre, responsable", a indiqué le Professeur Issa Sall, secrétaire général du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), candidat malheureux lors de l’élection présidentielle du 24 février dernier.
Il s’exprimait lors d’une rencontre d’échanges entre la classe politique et le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye.
Cette réunion était destinée à présenter les termes de référence devant aboutir à un dialogue national, notamment en son volet lié aux élections, mais également de recueillir toute proposition utile.
"Nous disons aussi qu’il faut un dialogue qui ne se limite pas seulement à la politique. Nous ne voulons pas un dialogue modéré par un acteur", a-t-il ajouté.
La présidente du mouvement Caar/Lenen, le Professeur Amsatou Sow Sidibé, a soutenu elle aussi que les élections ne constituent pas la seule préoccupation des Sénégalais. "Il y a d’autres questions qui interpellent la Nation (…)", a-t-elle insisté.
"Nous sommes en train de poser la question de savoir qui va être en charge de l’orientation de l’organisation du suivi, de l’évaluation des concertations. Ce ne sera pas le ministre de l’Intérieur", a martelé Mme Sidibé.
"Il faut un organe. Nous avions proposé un comité d’observation de la concertation", a dit Amsatou Sow Sidibé.
Makhtar Sourang, représentant du Front de résistance national, un regroupement de partis politiques, a de son côté proposé la mise sur pied d’une commission cellulaire équidistante des partis politiques, dirigéé par des personnalités indépendantes.
"(...) il faut dialoguer, mais il faut un cadrage. Nous proposons, la mise en place d’une commission cellulaire indépendante, équidistante des partis politiques", a-t-il expliqué.
"Je pense qu’il nous faut tirer les leçons du passé. Nous proposons la mise sur place d’une commission cellulaire avec des personnalités indépendantes choisies d’un commun accord", a-t-il conclu.
aps