DEVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE : SECKOU NDIAYE PLAIDE POUR L’INTEGRATION DU CODE KAPET DANS LES PROGRAMMES SCOLAIRES ET UNIVERSITAIRES
Seckou Ndiaye veut une nouvelle Afrique capable de prendre son destin en matin. Mais cette entreprise herculéenne ne se réalisera, selon lui, que si on forme bien la jeunesse africaine pour qu’elle « renoue avec ses origines », mais aussi qu’elle « ouvre sa conscience à l’histoire ». L’une des pistes qu’il a proposée à cet effet, est l’intégration du Code Kapet dans les programmes scolaires et universitaires, en Afrique.
« Le code Kapet comprend cinquante articles qui prônent un changement de paradigme, une révolution mentale. C’est donc la raison pour laquelle je demande à ce qu’il soit intégré dans les programmes scolaires et universitaires. Ces cinquante articles doivent être analysés, expliqués, commentés et discutés. Il faut préparer les jeunes esprits qui montent, ainsi, d’ici vingt ans, on est sûr d’avoir une nouvelle génération », a-t-il plaidé, samedi 3 février, à Paris, lors de la présentation de son livre intitulé : Le Code Kapet de la Renaissance.
« Le code Kapet est un appel à la jeunesse africaine pour que celle-ci renoue avec ses origines. Il s’agit de rester éveillé, à savoir écrire nous-mêmes notre propre histoire. Mais cela suppose, d’après Kapet, que chacun ouvre son cœur à l’amour, que chacun ouvre son esprit à la science, sa conscience à l’histoire ; savoir ce qu’il a reçu en héritage, ce qu’il peut y ajouter. Comment positionner, valider, dépasser et essayer de rendre le tout invulnérable aux préjugés parce que l’Afrique ne peut pas se développer si les Africains n’aiment pas leurs pays respectifs », a expliqué l’auteur.
Seckou Ndiaye a ensuite informé que l’écriture de son livre était une sorte de devoir qu’il devait au professeur Kapet. « Ce professeur m’a beaucoup apporté, il a continué l’œuvre qu’avez commencée mon grand oncle. Il m’a beaucoup apporté intellectuellement», a-t-il rappelé.
Né le 6 mars 1961 à Safane au Sénégal, Seckou Ndiaye est expert en citoyenneté, droits de l’homme et actions humanitaires. Il est aussi membre fondateur de BAKHONNE (vitrine de dialogue entre espace de recherche et de promotion de la culture Manjak et le monde), collaborateur du professeur Kapet de Bana.
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