DIOMAYE FAYE FACE À LA PRESSE : LE NEC PLUS ULTRA DES INTERVIEWS ( Par Mohamed GASSAMA)
Au bout de plus de deux heures d’entretien, qui plus est, était accordé exclusivement à la presse nationale, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a réussi, incontestablement, à convaincre et à persuader même ceux qui passeraient pour des esprits sceptiques. Commençons par le commencement, à savoir, l’exorde. À ce propos, il sied de reconnaître que dès l’entame de son speech, le Président de la République, par la teneur de son verbe et l’originalité de sa posture, a tout de go capté l’attention des auditeurs et téléspectateurs. En d’autres termes, il a fait bonne impression à partir de l’introduction de son sujet. Cela est d’autant plus important que tout le monde sait qu’en communication, en relations publiques ou en marketing, il n’y a pas deux fois pour faire une bonne première impression. Sous ce rapport, le fil conducteur s’annonça visiblement et les autres parties de son exposé se dessinèrent facilement. « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément », affirmait le poète Nicolas BOILEAU. Grosso modo, il convient de souligner que l’exercice a permis d’identifier nettement les grandes dimensions de l’art oratoire Souvenez-vous, dans une de nos contributions, nous rappelions que l’art oratoire n’est pas inné et qu’il s’apprend, eh bien, le face-à-face, de ce samedi 13 juillet 2024, aura prouvé la véracité de notre assertion. Nul besoin de revenir sur le bruit inutile soulevé à la suite de la première intervention du Président FAYE, alors qu’il n’avait pas encore prêté serment. Bref, l’interview ne laisse personne indifférent, du moins, celles et ceux qui restent habités par l’intérêt général et le progrès de notre pays. Dans tous les cas, tout y était.
Primo, en ce qui concerne la forme, ce que l’on appelle « l’ethos » en grec, il faut retenir l’aisance et l’agilité du Président de la République face aux média. Il a su se présenter sous les habits d’un orateur digne de confiance, de crédibilité et de bonne foi. À ce titre, Bassirou Diomaye FAYE a gagné la sympathie du public, par son humilité constante, son empathie apparente et sa légitimité évidente. Tous les critères de la communication non verbale étaient réunis dans un décor bien campé par la RTS, garante du service public de l’audiovisuel, avec une modération assurée avec professionnalisme par notre sœur Fatou SAKHO.
Secundo, sur le plan du contenu ou du fond du discours, ce que l’on appelle « le logos » en grec, c’est-à-dire, la logique, il faut saluer la pertinence des arguments du Chef de l’État. Toute son analyse était fondée sur une argumentation solide et une démonstration limpide. Chaque idée était construite et illustrée par un exemple ou une preuve. Nous ne reviendrons pas, point par point, sur l’ensemble de sa rhétorique mais permettez-nous juste de nous arrêter sur une question qui intéresse particulièrement ses relations avec son Premier Ministre.
Mon Dieu ! Que les « feuilles mortes » ou éternels ratatinés, qui veulent s’opposer au Pouvoir en opposant Bassirou Diomaye Diakhar FAYE et Ousmane SONKO, fassent vite leur introspection, s’ils gardent encore la raison et jouissent toujours de leur dignité.
Indubitablement, on ne peut avoir de réponse plus directe, plus précise ou plus catégorique que celle servie au sujet de cette fiction politique. Comme quoi, rien de ce qui anime SONKO n’est étranger à DIOMAYE et rien de ce qui anime DIOMAYE n’est, non plus, étranger à SONKO. D’ailleurs on aurait pu déclarer que le sort en est jeté, « alea jacta est ». Pas la peine ainsi de verser dans la conjuration et la manipulation des sénégalais. En clair, personne ne peut distinguer là où les deux ne distinguent pas.
Tertio, en ce qui concerne ce que l’on appelle « le pathos », c’est-à-dire, la charge émotionnelle du discours, il faut tout simplement admettre que le Président de la République a su atteindre nos cœurs par sa simplicité, sa lucidité et son calme olympien.
En guise de péroraison, le Chef de l’État a bien réussi sa prise de parole en public, contrairement, aux rêveries des oiseaux de mauvais augure qui s’amusaient à prédire un exercice périlleux comme si le Sénégal s’acheminait vers une apocalypse. Certains s’étaient même évertués à imaginer toute sorte de scénario catastrophique pour la simple raison qu’ils n’avaient pas été conviés au banquet de la rhétorique dont la succulence et la déliciosité n’ont d’égales que la dextérité et l’ingéniosité du maître de céans. In fine, toutes les prédications funestes, récitées en chœur par les marrons politiques et médiatiques, se sont révélées nulles, stériles voire stupides. Hélas, ceux-là qui jouent les « Cassandre » ne comprendront jamais que persévérer dans son erreur est diabolique.