Economie: Le G7 Finances s'engage sur un taux mondial d'impôt sur les sociétés «d'au moins 15%»
Fumée blanche. Réunis à Londres depuis hier, les ministres des Finances du G7 ont annoncé avoir conclu un accord, ce samedi, sur une réforme fiscale visant les multinationales et l’instauration d’un impôt minimum mondial sur les bénéfices. Objectif : poursuivre les travaux engagés dans le cadre de l’OCDE sur ce dossier bloqué par la précédente administration américaine, et lutter contre l’évasion fiscale des grandes entreprises, au premier rang desquelles figurent les Gafa.
Les membres du G7 se sont notamment mis d'accord sur le principe d'un «impôt minimum mondial sur les sociétés» pour les grandes entreprises, au taux fixé à «au moins 15%». Un moyen d'établir des «règles du jeu plus équitables pour les entreprises britanniques», selon le chancelier de l'Échiquier britannique.
«Nous sommes parvenus à un accord sur la taxation internationale du 21ème siècle», a salué Bruno Le Maire dans une vidéo diffusée sur Twitter. «La France peut être fière» de cette étape, qui doit permettre notamment une «juste taxation des géants du digital» et une «taxation minimale à l'impôt sur les sociétés (sic), pour éviter l'évasion et l'optimisation fiscale qui révoltent à juste titre nos compatriotes». Le taux minimal de l'impôt sur les sociétés est fixé «à 15% au minimum», a précisé Bruno Le Maire, qui compte «se battre» pour l'augmenter le plus possible.