ÉDUCATION SEXUELLE : SANS UNE FORTE MOBILISATION , L’ÉLÈVE SÉNÉGALAIS AUSSI CHOISIRA DE DEVENIR HOMME OU FEMME
Le ministre de l’Education nationale a formellement démenti l’information selon laquelle, l’UNESCO veut tordre le bras au Sénégal pour introduire l’éducation sexuelle dans les programmes. Mais peut-on arrêter la mer avec ses bras, est-on tenté de demander ? La question fait sens puisque le lobby LGBT a plusieurs cordes à son arc. Les Français ne diront pas le contraire. En 2011, le ministère de l’Education nationale avait autorisé l’introduction d’un module en SVT sur la question du genre et de l'orientation sexuelle, intitulé «Devenir homme ou femme». Le nouveau module devait d’abord être enseigné aux élèves de Première ES et L. En clair, il s’agit de faire comprendre aux apprenants « que si l'on naît homme ou femme, l'orientation sexuelle des individus peut varier au cours de la vie, et que si la majorité des personnes sont héterosexuelles, une partie de la population est homosexuelle ou bi », rapportait Libération.
Une partie de la population française était vent debout contre cette approche venue des Etats-Unis et qui, vraisemblablement, se veut universaliste. De l’enseignement catholique en passant par des associations familiales ou encore des politiques, tous s’étaient mobilisés. Dans la foulée de cette mobilisation l'Association Familles de France avait adressé un texte au Président français Sarkozy, en 2011: «Vous connaissez parfaitement la théorie du genre. Cette idée philosophique, contestable s'il en est, nous revient des milieux féministes d'outre Atlantique». «Les familles ont parfaitement compris les objectifs des concepteurs : orienter les jeunes vers des expériences sexuelles diverses, considérant que le sexe social est plus important que le sexe biologique», lit-on dans le document .
Malgré l’opposition frontale d’un pan important de la société, l’éducation sexuelle est entrée par la grande porte à l’école, de l’élémentaire au lycée. Mais c’est au lycée qu’on enseigne l’orientation sexuelle. Son objectif est de développer "trois champs de connaissances et de compétences", à savoir "biologique", "psycho affectif" et "social", selon une infographie publiée sur le site Eduscol :
Face à la volonté des lobbyistes du LGBT, on peut formuler l’hypothèse que sans une forte mobilisation des Sénégalais, chaque élève, un jour, sera appelé à faire ce choix contraire à nos valeurs: devenir homme ou femme.
Cheikh Sidou SYLLA