Emplois des jeunes : Der, Anpej, Fnpj, des agences à coup de milliards sans effets réels
Les politiques d'emploi et de formation ont été exécutées à travers la création d'agences et de fonds
pour la promotion de l'emploi des jeunes qui s'est véritablement accrue à partir de 2005 avec entre autres la Direction de l'emploi, l'Agence nationale pour l'emploi des jeunes (Anej), l'Agence pour l'emploi des jeunes des banlieues (Ajeb), l'Agence nationale d'appui aux marchands ambulants (Anama), le Fonds national de promotion de la jeunesse (Frpi), la Délégation à l'entreprenariat rapide (Der).
Toutes ces structures et organes ont englouti des centaines de milliards de francs CFA sans un impact réel sur le but recherché. Cette non efficience a conduit le président Macky Sall à partir de janvier 2014 à la création de l'Agence nationale pour la promotion de l'emploi des jeunes (Anpej) qui a fusionné entre autres l'Anej, l'Ajeb, l'Anama et le Frpj.
Cette décision reposait sur le besoin de rationalisation et de coordination des actions en faveur de l'emploi. En plus de ces acteurs directs, il y a des intervenants qui agissent indirectement sur la politique d'emploi comme l'Agence de développement et d'encadrement des petites et moyennes entreprises (Adepme), l'Agence nationale pour la promotion des investissements et des grands travaux (Apix), l'Agence d'exécution des travaux d'intérêt public (Agetip) l'Agence nationale d'insertion et de développement agricole (Anida) et l'Agence pour la promotion et le développement de l'artisanat (Apda).
Il en est de même pour le Fonds de financement de la formation professionnelle et tech-
nique (3Fpt). Autant de structures dont l'efficacité pose aujourd'hui problème, du fait du mal-être et du mal vivre des jeunes qui se sont exprimés durant les manifestations violentes qu'a connues le Sénégal, ces derniers temps-ci.
A charge maintenant pour les décideurs, en premier le chef de l'Etat, de décortiquer le message et de s'atteler à une réponse idoine qui permet de viabiliser le programme d'urgence de 350 miliards, annoncé pour résorber la crise de l'emploi et de la formation parmi la frange jeune.
Sud Quotidien