ETUDE : VIVRE DANS UN PAYS RICHE PERMET DE MIEUX "SURVIVRE" AU CANCER

13 - Septembre - 2019

Il vaut mieux être riche pour pouvoir se guérir... Ce n'est pas une nouveauté, mais une étude menée pendant 20 ans permet de confirmer ce constat. "Cela montre la nécessité de continuer à investir dans des programmes de diagnostic précoce et de dépistage, et de s'assurer que les patients ont un accès équitable aux meilleurs traitements", souligne cette étude du Centre international de recherche contre le cancer (Circ, l'agence spécialisée de l'OMS pour la recherche sur le cancer).
Publiés dans la revue The Lancet Oncology, ces travaux portent sur l'évolution des taux de survie à un an et à cinq ans entre 1995 et 2014 pour sept cancers (œsophage, estomac, colon, rectum, pancréas, poumons et ovaires), dans sept pays (Australie, Canada, Danemark, Irlande, Nouvelle-Zélande, Norvège et Royaume-Uni). Globalement, la survie s'est davantage améliorée pour les patients diagnostiqués avant 75 ans que pour ceux diagnostiqués après. De tous les cancers étudiés, c'est celui du rectum qui a les meilleurs taux de survie à cinq ans. C'est aussi celui qui enregistre la progression la plus importante en 20 ans. "Selon le pays, de 48 à 59% des patients diagnostiqués d'un cancer du rectum entre 1995 et 1999 ont survécu cinq ans après, et cette proportion a augmenté pour atteindre 62 à 71% pour ceux diagnostiqués entre 2010 et 2014", selon le Circ.
Meilleures chances en Australie, Canada et Norvège
A l'inverse, le cancer du pancréas est celui qui a le moins bon taux de survie à cinq ans. Il est de 14,6% en Australie, pays le plus performant en la matière, et de 7,9% au Royaume-Uni, soit le moins bon taux des sept pays observés. Pour le cancer du poumon, c'est le Canada qui a le plus haut taux de survie à cinq ans (21,7%), tandis que le plus bas est celui du Royaume-Uni (14,7%). La plus forte progression est observée au Danemark, qui, sur la période étudiée, passe de 8,2% à 18,9%.
Enfin, sur la période la plus récente (2010-2014), les taux de survie des cancers étudiés sont globalement plus élevés en Australie, au Canada et en Norvège que dans les quatre autres pays de l'étude. Ces "disparités internationales" peuvent s'expliquer par les différences entre les pays en ce qui concerne les délais de diagnostic et l'accès aux traitements, selon l'étude. Au total, ces travaux portent sur 3,9 millions de patients.

LCI

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

12 - Septembre - 2023

Séisme au Maroc : Plus de 2500 morts enregistrés

Un bilan actualisé du séisme qui a secoué certaines provinces et préfectures du Royaume chérifien, le 8 septembre courant, fait état de 2.681 morts, et de...

12 - Septembre - 2023

Inondations en Libye : plus de 2 300 morts et 5 000 personnes encore disparues, annoncent les secours

Le bilan des inondations en Libye est terrible. Le nombre "énorme" de morts pourrait se compter en milliers, a annoncé, mardi 12 septembre, un responsable de la...

11 - Septembre - 2023

Immigration clandestine : Six pirogues de migrants secourues ce dimanche à Tenerife

Le ministère des Transports urbains et maritimes de l’Espagne a annoncé que ses services en mer ont secouru ce dimanche 10 septembre 06 pirogues de migrants. Ils ont...

11 - Septembre - 2023

Séisme au Maroc : Course contre la montre pour trouver des survivants

Les secouristes marocains, appuyés par des équipes étrangères, poursuivent lundi une course contre la montre pour retrouver des survivants et fournir l’assistance...

11 - Septembre - 2023

Le khalife des tidianes invite le gouvernement du Sénégal à être aux côtés du royaume chérifien

Le Khalife général des tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour a invité le gouvernement du Sénégal à être aux côtés du Maroc à la...