Faits-Divers / Mbao : Un modou-modou "mord" son fils répudie sa "awo", qui blesse la "ñareel"
Les faits
D'après des informations de Seneweb, le 16 août dernier, le modou-modou a appelé depuis le Portugal sa femme pour la sommer de quitter le domicile conjugal. Ce, devant Me Fatoumata Diémé, huissier de Justice près la Cour d'appel et les tribunaux de Dakar qui l'a confirmé dans son procès-verbal de constat, dont nous avons reçu copie.
Renseignements pris, Ndiaye a commencé à avoir ce "nouveau visage" depuis qu'il a pris une deuxième femme qui vit, présentement, dans le domicile familial sis à Zac Mbao.
De retour au Sénégal, il y a quelques jours, il a "violenté" sa femme et son fils aîné de 14 ans répondant au nom d'A. F. Ndiaye.
D'ailleurs, un examen clinique effectué sur la blessure du jeune garçon a fait état d'une "plaie au niveau de la face antéro taterate de la jambe gauche de 8 centimètres et 1 centimètre de large nécessitant 7 points de suture", comme l'atteste le certificat médical délivré, le même jour, par le docteur Alioune Badara Sène, médecin au district sanitaire de Mbao. Ces lésions ont même entraîné, d'après toujours les conclusions de l'examen médical, "une incapacité temporaire de quatre (4) jours autant qu'il est possible de le prévoir".
Abdou Ndiaye : "mon fils fait du Taekwondo, il m'a même blessé…"
Joint au téléphone par Seneweb, Abdou Ndiaye (l'époux) a balayé d'un revers de la main toutes les accusations portées à son encontre. D'abord, il dément avoir blessé son enfant. A l'en croire, "il s'est blessé lui-même en donnant de violents coups de pied sur le véhicule dont il a gâté la vitre. Il m'a même blessé au niveau des mâchoires alors que j'essayais de le corriger. Il fait du Taekwondo et est très violent", s'est-il défendu au bout du fil.
"Ma seconde épouse est intervenue pour nous séparer. C'est dans ces circonstances que la première (Ndeye Fall) est venue s'attaquer à elle pour la mordre à la joue l'accusant d'avoir battu son enfant. Ce qui n'a pas été le cas", raconte le modou-modou.
Qui explique que c'est ce qui les a poussés à aller porter plainte au niveau de la brigade de gendarmerie de Zone franche contre la maman de ses 5 enfants.
Revenant sur les "véritables causes" de cette affaire qui frise des violences conjugales, Abdou Ndiaye accuse sa première femme de jalousie. "Elle ne partageait plus les repas avec le reste de la famille. Même lors de la tabaski, elle a gardé le repas pour elle et ses enfants", ajoute-t-il.
Demande de divorce
Alors, "constatant que la situation s'empirait davantage", et étant "très fâché" contre elle, il confirme l'avoir effectivement appelé ce jour-là (le 16 août) pour la sommer de quitter sa maison.
"Si des huissiers interviennent dans un mariage, c'est parce qu'il y a problème. Et ça se trouve à son niveau", regrette Ndiaye qui dit avoir contacté son avocat pour introduire une demande de divorce. Mais, ce dernier lui avait clairement dit que le divorce est constaté par un juge.
Par pure coïncidence, informe le père de famille, "mon conseil vient de m'appeler pour me signifier que le juge nous a convoqués pour vider cette affaire".
Très en colère, Ndiaye accuse sa belle-famille d'avoir influencé ses propres enfants en tentant de les mettre en mal avec lui.
"Elle (Ndeye Fall) a également fait des éléments audio, actuellement en ma possession, dans des groupes WhatsApp pour m'insulter et me traiter de tous les noms d'oiseaux. Elle a même demandé des conseils parce que voulant divorcer", explique-t-il.
La police portugaise saisie
Devant cette affaire, la famille de Ndeye Fall n'est pas restée les bras croisés. L'on nous informe qu'une plainte est déposée, ce mardi, sur la table du procureur près le tribunal de grande instance de Pikine contre Abdou Ndiaye et sa deuxième épouse, Farouma Lô.
Aussi, dans une correspondance adressée au représentant de la police portugaise à l'ambassade du Portugal au Sénégal, Amadou Sylla Fall, oncle de la victime, a, "documents de preuves" en attaché, dénoncé "le comportement inhumain et sauvage d'Abdou Ndiaye régulièrement admis comme immigré Sénégalais au Portugal".
"Face à cette situation horrible et indigne, nous avons jugé nécessaire en plus d'une plainte auprès de la juridiction sénégalaise, de dénoncer une telle violence car nous croyons à l'Etat de droit portugais et à la diligence de ses autorités. Une personne aussi violente et capable de faire ça à son propre enfant mérite de la part des autorités portugaises une vigilance et une surveillance".
La famille Fall compte également dénoncer cela devant toutes les organisations internationales compétentes.
Avec seneweb