FRANCE: 4ème NUIT DE VIOLENCES APRES LA MORT DE NAHEL
Les violences urbaines se poursuivent suite au décès de Nahel, jeune conducteur de 17 ans, tué par un policier lors d’un contrôle. Dans la nuit de vendredi à samedi, de nouvelles scènes de pillages et de violences ont secoué plusieurs villes de France, Marseille et Lyon notamment.
31 attaques de commissariats, 16 attaques de postes de polices municipales et 11 casernes de gendarmerie, des magasins pillés... 1 311 personnes interpellées et 80 gendarmes et policiers blessés. Malgré les scènes de chaos partout en France, à Marseille et Lyon notamment, le ministère de l’Intérieur parle d’une nuit de violence de « plus faible intensité".
Une cinquième nuit de violences n’est pas à écarter aujourd’hui après les obsèques de Nahel, ce samedi dans l’intimité familiale.
Hier, les responsables des réseaux sociaux étaient convoqués d'urgence pour une réunion avec la Première ministre, Elisabeth Borne, le ministre de l'Intérieur et celui du numérique. « Les plates-formes et les réseaux sociaux jouent un rôle considérable dans les mouvements des derniers jours », avait déclaré le Président de la République.
Dans cette même volonté de trouver une issue à ces violences urbaines, le président Macron et le ministre de la Justice ont également appelé à la responsabilité des parents les invitant à dissuader leurs enfants, les mineurs notamment, de participer aux manifestations. On estime que les parents sont civilement responsables des infractions commises par leurs enfants, et donc des dommages et intérêts à payer.
Beaucoup de porteurs de voix appellent aussi à la révision de la loi autorisant les policiers à user de leurs armes létales contre des véhicules en mouvement.
LS