Gestion du COVID-19: le FDS et FRAPP parlent de fiasco général et exigent la démission du ministre Mansour Faye

06 - Mai - 2020

Le FRAPP (Front pour une alternative anti-impérialiste, populaire et panafricaine) et la FDS (Forces démocratiques du Sénégal) ont, dans un communiqué signé ce mercredi 06 mai 2020, fustigé la gestion de la pandémie du COVID-19 par le président de la République, Macky Sall, et son gouvernement. Qui selon eux, virent au fiasco général.

« Au plan sanitaire, la hausse vertigineuse du nombre de contaminer et la persistance des cas de contamination issus de la transmission communautaire font craindre le pire. Au plan socio-économique, les Sénégalais déjà durement éprouvés par les effets désastreux de l'état d'urgence et du couvre-feu paient, au prix fort, les défaillances et scandales en cascade dans la mise en œuvre des mesures de contingence prises par le gouvernement. Au plan politique, le président de la République qui s'est arrogé les pleins pouvoirs en dépouillant le Parlement de ses prérogatives s'enfonce dans un autoritarisme lourd de dangers pour notre démocratie », lit-on dans le communiqué.

Selon le FDS et FRAPP, le président Macky Sall porte l'entière responsabilité de la faillite dans la gestion de la pandémie du COVID-19 et il doit l'assumer devant le peuple sénégalais.

Au plan politique, le Frapp et Fds exigent la démission du ministre Mansour Faye du gouvernement. Son maintien dans l'équipe gouvernementale, alors que son nom est associé aux graves scandales liés aux marchés du riz, du sucre et du convoyage des denrées alimentaires destinées aux populations vulnérables, est une prime à la mal gouvernance.

Le ministre de la Santé est aussi appelé à faire la lumière sur l'achat d'équipements et médicaments d'une valeur de 2 milliards dans le cadre de la riposte contre le Covid-19 dont l'intersyndicale de la Pharmacie nationale d'approvisionnement (Pna) dénonce le caractère nébuleux de la commande passée par le biais d'un privé.

Il est aussi noté dans la même source qu’« au plan sanitaire, la gravité de la crise impose des mesures radicales. À l'heure où le général Macky Sall a déserté le front, préférant se réfugier dans son salon pour s'adonner au ludo, le personnel soignant qui est en première ligne dans la guerre contre le COVID-19 mérite un meilleur sort. Les fonds alloués à ces institutions doivent être orientés vers l'aide alimentaire destinée aux populations vulnérables ».

Au plan africain, les deux organisations donnent mandat à Guy Marius Sagna et Dr Babacar Diop de préparer, avec les forces progressistes, le Congrès d'une nouvelle Internationale Africaine pour soutenir les luttes des peuples africains pour la démocratie et la dignité.

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

30 - Juillet - 2024

Gouvernement : Le salaire des DG et des PCS dévoilé

Après le salaire du président de la République Bassirou Diomaye Faye, celui des directeurs généraux (DG) et des présidents de conseil de surveillance...

30 - Juillet - 2024

Boffa Bayotte : Les incohérences de l’enquête et l’absence de preuves accablent la gendarmerie

Après l’affaire des e-mails truqués, de nouvelles incohérences émergent dans le dossier de l’affaire Boffa Bayotte. Jusqu’à présent,...

29 - Juillet - 2024

Petit-déjeuner : 4 conseils pour manger sain et équilibré

Tout d'abord, évitez la prise excessive de sucre le matin. Cela peut entraîner une montée rapide du taux de sucre dans le sang, provoquant fatigue, brouillard...

29 - Juillet - 2024

Gestion des fonds Covid : Le ministre de la Justice annonce que les poursuites vont bientôt démarrer

Recevant des représentants d’Article 19/Afrique de l’Ouest, un organisme de la société civile, samedi, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a assuré...

29 - Juillet - 2024

Denrées de première nécessité: Les commerçants refusent de baisser les prix

Les commerçants et les vendeurs n’appliquent pas à la lettre des mesures de baisse les prix des denrées de première nécessité. Le constat a...