GUINEE/PRESIDENTIELLE : Le gouvernement accuse Cellou Dalein de diffusion de «faux résultats »

19 - Octobre - 2020

« Alors que les procès-verbaux du scrutin présidentiel du 18 octobre 2020 étaient acheminés vers les commissions de centralisation, des groupes de jeunes partisans de l’UFDG parfois mineurs ont envahis la route le Prince au niveau de la T8, Sonfonia, Bambéto et Hamdallaye Tour pour, selon eux, célébrer, la prétendue victoire du candidat Cellou Dalein Diallo en érigeant parfois des barricades. Les services de maintien de l’ordre se sont employés, la plupart du temps par le dialogue, à les disperser et à dégager la voie. A plusieurs reprises l’affrontement a été évité de justesse. A 03H00 du matin, plusieurs groupes de jeunes occupaient encore des tronçons de l’axe Le Prince.
Cette stratégie de célébration forcée, prématurée et injustifiée a été minutieusement planifiée bien avant le scrutin par Monsieur Cellou Dalein Diallo. Il a en effet multiplié les déclarations annonçant sa victoire, allant jusqu’à soutenir qu’il « était impossible qu’il perde l’élection » et que, dans cette hypothèse, il ne « reconnaîtrait pas sa défaite » et « refuserait également d’appeler à l’apaisement ». Ces déclarations ont été accompagnées dans l’après-midi du 18 octobre de montages audios dans lesquels on faisait dire au candidat du RPG, avant même le début du dépouillement des votes, qu’il reconnaissait sa défaite et félicitait le candidat de l’UFDG. Enfin, dans la soirée du 18 octobre, le service de communication officiel de l’UFDG s’est employé à diffuser de faux résultats et à afficher de faux procès-verbaux faisant croire à une nette avance de son candidat.
Le Gouvernement condamne ces pratiques illégales, facilitées par la complicité de certains médias nationaux et étrangers, qui violent la charte des partis politiques, les injonctions des partenaires internationaux, les directives de la CENI et la mise en garde du gouvernement. Elles sont clairement destinées à créer le chaos et à remettre en cause les véritables résultats qui sortiront des urnes. Ceci ne peut pas être et ne sera pas accepté.
Le Gouvernement et plusieurs représentations diplomatiques avaient pourtant mis en garde contre ces pratiques et sur les risques de crispation et de violences qu’elles pourraient entraîner.
En tout état de cause, le Gouvernement ne se laissera pas distraire et rassure tous les acteurs de processus électoral qu’il continuera, à travers ses services concernés, à assumer les tâches qui lui incombent, notamment la sécurisation du vote et de ses résultats. Il rappelle qu’il ne sera jamais question de céder au chantage, à la violence et appelle, une fois de plus, au civisme et à la retenue en attendant les résultats officiels et définitifs.
La cellule de communication du gouvernement »

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

31 - Juillet - 2024

Promesses électorales pour une bonne démocratie: La société civile fait la pression su Diomaye Faye

Les membres de la société civile regroupés autour du Collectif des mouvements engagés pour l’application des conclusions des Assises Nationales (AN 2008/2009)...

31 - Juillet - 2024

Sahara occidental: Alger retire son ambassadeur après le soutien renforcé de Paris à la position marocaine

Après que la France a réaffirmé son soutien au plan du Maroc pour le Sahara occidental, l’Algérie a décidé de retirer immédiatement son...

30 - Juillet - 2024

"Victimes de la répression" de Macky Sall : Les exigences de PASTEF envers la justice

Le Bureau Politique National (BPN) de PASTEF-Les-Patriotes a récemment exprimé son soutien sans réserve au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye,...

29 - Juillet - 2024

ILS NOUS AVAIENT PROMIS LA RUPTURE DE L'ALLÉGEANCE À LA FRANCE (PAR THIERNO ALASSANE SALL)

Ils nous avaient promis la rupture de l’allégeance à la France, c’est bien parti. Le president Bassirou Diomaye Faye vient d’honorer sa 2ème visite en France...

29 - Juillet - 2024

Massacre de Thiaroye : Ousmane Sonko estime que ce n’est « pas à la France de fixer unilatéralement le nombre d’Africains trahis et assassinés »

Ousmane Sonko, a réagi dimanche 28 juillet à la décision de Paris de reconnaître « morts pour la France » à titre posthume six tirailleurs...