GUY MARIUS SAGNA JUGE ILLEGALE SA LIBERATION
Une semaine après sa libération, Guy Marius Sagna a fait face hier à la presse pour évoquer cette question. Le leader du mouvement Frapp France Dégage s’est beaucoup étonné du mystère qui entoure sa libération. Il soutient avoir appris par voie de presse la demande de liberté provisoire déposée en sa faveur par Me El Hadji Amadou Sall commis par le FRN pour assurer sa défense. Il indique qu’il n’a jamais signé une demande de liberté provisoire et qu’il avait même refusé cela. « C’est à travers la presse que j’ai appris comme tout le monde une demande de liberté provisoire déposée pour Guy Marius Sagna. Nous travaillons avec des avocats, mais aucune demande de liberté provisoire n’est déposée par eux sans notre aval. Aucun prisonnier ne peut obtenir de liberté provisoire sans avoir ce qu’on appelle élection de domicile. Et après, celui qui demande une liberté provisoire doit signer lui-même la requête. Moi, on ne m’a pas informé lors du dépôt de la demande de liberté provisoire », explique Guy Marius Sagna. En définitive, le leader du mouvement Frapp France Dégage soutient que son emprisonnement est illégal et de même que sa libération. « J’ai même demandé à mon avocat de ne pas déposer une demande de liberté provisoire, parce que j’étais convaincu qu’il y avait trois choses qui pouvaient m’élargir de la prison : une demande de liberté provisoire dûment signée par moi-même, ou on me juge, ou bien au bout de six mois sans jugement, je recouvre la liberté », a-t-il souligné.