GUY MARIUS SAGNA : "Pourquoi nous avons porté plainte contre les nervis de Maguette Sène..."

03 - Juin - 2021

"Si la monnaie est à l'économie ce que le sang est à l'homme, si elle doit irriguer ou innerver comme le sang toute l'économie, alors une attention toute particulière doit lui être portée. L'Afrique ne saurait confier son sang à d'autres, si prévenants soient-ils, et a fortiori si une telle cession de souveraineté peut mettre à mal la bonne circulation de son sang", a dit l'économiste panafricain.
Aujourd'hui plus que jamais, il doit être clair que nous ne voulons plus confier notre monnaie - un de nos organes vitaux - à la France. La France va partir. Ou elle DÉGAGE du franc CFA néocolonial ou le Sénégal, le Mali, le Bénin, le Togo...par exemple sortent individuellement ou collectivement de cette monnaie néocoloniale dans un premier temps. Pour des retrouvailles panafricaines dans un deuxième temps. Retrouvailles autour d'un seul gouvernement fédéral et par conséquent d'une seule politique en matières d'éducation, de santé, de sécurité, d'emploi, de monnaie...
Nous refusons de nous venger physiquement sur les nervis du maire de Malicounda et directeur du COUD Maguette Sène. Nous refusons de contribuer à installer un cycle de violence politique au Sénégal en nous faisant justice nous mêmes.
Voilà pourquoi nous avons porté plainte contre les nervis de Maguette Sène à la gendarmerie.
Aujourd'hui, nous avons été bien accueillis par la gendarmerie. À la liste des auteurs de notre agression, nous avons ajouté :
- Daouada Sy
- Mbaye Mbengue Pouye
- Kolane Sene
- Gnilane Sène
La balle est dans votre camp monsieur le président de la république Macky Sall. Vous pouvez décider sur ce dossier de l'agression des 5 membres du FRAPP à Nianing d'instaurer une impunité. Mais attention à l'effet boomerang !
Monsieur le président Macky Sall, les jets de pierres que vous avez reçus à Koungheul, c'est la violence - votre violence néocoloniale - qui rentre à votre maison.
Par cette plainte, nous lançons un appel: PLUS JAMAIS ÇA !
Plus jamais de violence physique au Sénégal parce qu'un citoyen est allé dans une autre partie du territoire national ou a tout simplement exprimé un avis.
Nous pouvons être divergents: ce n'est pas un drame. Le drame c'est de violenter psychologiquement, moralement, physiquement pour traiter ces divergences.
Que cet appel soit entendu!
LUTTONS !
REFUSONS !
RÉSISTONS !
ORGANIZE, DON'T AGONIZE!
GMS"

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