Hausse des cas de covid-19: des spécialistes en santé publique prônent l'interdiction des rassemblements

10 - Juillet - 2021

La covid-19 a repris sa montée en puissance. En 72 heures, plus de 1.000 cas ont été enregistrés, laissant présager une troisième vague au Sénégal. Des spécialistes en santé publique ont prôné l'interdiction des rassemblements.

«Il faut respecter les mesures barrières. Il faut se ressaisir, ce n'est pas trop tard. Il faut appliquer les mesures barrières de manière très stricte. Si on le fait, on limite les dégâts. Nous avons 23% aujourd'hui, un record. Même au plus fort de la crise, on n'a jamais eu ça. Cela veut dire que le variant Delta est puissant, par conséquent, nous devons tous y travailler pour limiter les dégâts. Il faut aller nécessaire vers l'interdiction des rassemblements. On peut ne pas fermer comme lors de la première vague, mais au moins, qu'on dise qu'il n'y a plus de rassemblements. C'est la cause de tous ces problèmes. Si demain, on enregistre plus de morts, ça va être pire, donc mieux vaut prendre des décisions de limiter les rassemblements. Ce serait un salut et ça permettrait de freiner la propagation du virus. C'est le département de Dakar qui est l'épicentre. Il faut, au moins à Dakar, que les rassemblements soient interdits. Il faut aussi respecter le port du masque», a déclaré le Pr Lo, dans L’Observateur.

L'autre solution pour Pr Lô, c'est la vaccination. Un impératif. «Il faut que les gens aillent se vacciner, insiste-t-il. Il y a un moment où on ne voyait plus personne. On n'a pas continué la communication pour convaincre les gens à aller se vacciner. J'ai toujours été contre le fait d'arrêter le bulletin de 10 heures. C'était une bonne chose et ça permettait de savoir que la maladie est là. Il faut montrer aux populations que l'affaire, c'est du sérieux. Il faut aider les professionnels de la santé. Cela fait deux ans qu'ils sont sur la brèche. Si les hôpitaux s'encombrent, il y aura plus de dégâts. On va arriver à un moment où les gens auront peur d'aller à l'hôpital, les maladies vont se développer encore, les maladies chroniques vont reprendre et on revient à la case départ. Le Paludisme est là et actuellement, il y a une épidémie de grippe.»

La vaccination n'est possible que si des stocks de vaccins sont disponibles. Ce qui n'est pas le cas actuellement. «Pour les vaccins, c'est un problème de fonctionnement. En un moment, il y avait beaucoup de vaccins au niveau des hôpitaux et les gens n'y allaient pas. Il y a des conditions particulières de conservations de ces vaccins, on a retourné certains vaccins et il y a eu une rupture au niveau de certaines structures de santé ».

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

17 - Octobre - 2023

Affaire Sonko : le juge Sabassy Faye fixé sur son sort ce mercredi

Comme la semaine dernière, Ziguinchor va une nouvelle fois polariser toutes attentions, ce mercredi. La Cour d’appel de la capitale du Sud va se prononcer sur la récusation du...

17 - Octobre - 2023

Nécrologie : L’ancien international Malick Fall n’est plus.

Une très mauvaise nouvelle Malick Fall, latéral droit dans l’équipe nationale du Sénégal lors de la campagne de la CAN 1992 au Sénégal, est...

16 - Octobre - 2023

6 « détenues politiques » en grève de la faim depuis 7 jours : Alioune Tine interpelle Me Aissata Tall Sall

À la prison de Camp pénal Liberté 6, les « détenues politiques » sont en grève de la faim depuis 7 jours. Une situation alarmante, qui pousse le...

11 - Octobre - 2023

Attaque du Hamas : le bilan s'alourdit à 1 200 morts en Israël

Le bilan de l'offensive du Hamas est passé à 1 200 morts du côté israélien, a déclaré le porte-parole de l'armée israélienne, mercredi...

11 - Octobre - 2023

Revue de presse: divers sujets au menu des quotidiens

Les quotidiens reçus mercredi à l’APS abordent divers sujets se rapportant à la lutte contre le tabac, au déficit d’enseignants, à la santé...