Hydraulique rurale: 105 travailleurs réclament le départ de Serigne Mbaye Thiam
Nous abattons un travail pénible au niveau du monde rural. Nous sommes sur le terrain 24/24 heures, 7/7 jours. Dans certaines zones, nous sommes souvent obligés de travailler la nuit, de 21 heures à 3 heures du matin, ce, rien que pour satisfaire le monde rural, lui permettre de s’approvisionner normalement du liquide précieux ». Ce cri de cœur émane du collectif national des 105 travailleurs bénévoles de l’Hydraulique, qui hurlent son désespoir.
« Nous sommes là depuis 15, 20, voire 30 ans, sans ‘’contrat’’, et nous courrons depuis très longtemps derrière l’Etat pour nous faire embaucher, mais, hélas, que des promesses non tenues », souligne le secrétaire général national dudit collectif, Babacar Ly. Il pense que « face aux efforts consentis par l’Etat pour le recrutement de milliers d’agents à la fonction publique, embaucher 105 travailleurs bénévoles de l’Hydraulique au niveau national ne devrait pas constituer un pro- blème pour un Etat ambitieux et conscient de l’enjeu de l’eau dans le monde rural ».
Le cœur meurtri, M. Ly rappelle qu’« en 2018, Mansour Faye avait recruté 40 jeunes poli- ticiens qui n’avaient aucune formation, aucune qualification, et n’avaient aucune connaissance du secteur hydraulique. Aussi, en 2020, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, et le Directeur général de LOFOR, avaient recruté 50 chauffeurs de camions citernes qui malheureusement, ne savaient pas conduire. Puisqu’après des tests, 31 parmi ceux-ci se sont fait recaler faute de savoir conduire ».
Pour dire, selon Babacar Ly, que Serigne Mbaye Thiam, « en particulier », avait choisi de « délaisser à tort 45 chauffeurs qui évoluent dans ce secteur depuis 15 à 20 ans, sans contrat, qui sont toujours sur le terrain pour satisfaire les populations en eau, pour caser des gens non méritants.
Quand le ministre de l’Eau honteusement des bobards aux députés
Les membres du Collectif national des tra-
vailleurs bénévoles de l’Hydraulique, dans une colère noire, s’en sont pris vertement au ministre de l’Eau et de l’Assainissement, à qui ils reprochent de « n’avoir pas dit la vé- rité devant les députés lors du vote de bud- get de département, avant-hier, à l’Assemblée nationale &raq