INTERDICTION DES RASSEMBLEMENTS : LES INQUIÉTUDES D’AUGUSTIN SENGHOR
En tant que Président de la FSF, je donne mon point de vue, sur le document du ministère de l'intérieur. Il est clair que si c'est mis en application ou renouvelé, ce sera signer un arrêt de mort du sport Sénégalais. Un an ou plus sans pratiquer du sport dans un pays, cela devient inquiétant ! Nous devons jouer parce que les élèves vont à l'école, les étudiants à l'Université, les croyants à l'église et à la mosquée, les cérémonies familiales, religieuses et populaires ont repris de plus bel et j'en passe. Nous devons jouer parce que c'est bon pour la santé publique et pour notre jeunesse.
Nous devons jouer parce que hors de chez nous, des pays largement plus affectés que le nôtre ont mis en place des dispositions pour que le sport continue de manière régulée et responsable. Pourquoi pas nous ?
Le monde sportif a jusque là été très réceptif, discipliné et constructif. Mais jusqu'à quand devrons continuer à exposer des frais et dépenser nos maigres moyens en tant que clubs, fédérations ou autres groupements sportifs ou d'acteurs sans pouvoir jouer ? Nous devons poser le débat avec tout le respect qui sied auprès des autorités et les convaincre afin de trouver la meilleure solution. Faire du sport à huis clos et dans le respect des mesures barrières est bien possible.
Me Augustin Senghor
Président de la FSF