L'ÉTAT NÉOCOLONIAL DU SÉNÉGAL, CE MACHIN (PAR GUY MARIUS SAGNA)
"Des policiers espagnols attendus au Sénégal" pour lutter contre l'émigration irrégulière !
Comment être fier d'être sénégalais quand ce qui nous sert d'État et de président en sont arrivés à ça?
Ne devrions-nous pas vendre totalement le Sénégal et donner à chacun sa part?
René Dumont disait: "l'Afrique noire est mal partie". Il avait tout faux. L'Afrique noire n'est jamais partie.
60 ans après "l'indépendance", l'État néocolonial n'est toujours pas en mesure d'assumer sa propre sécurité et la sécurité des populations.
Rappelons le propos de Cheikh Anta Diop : sans sécurité, point d'indépendance ni de développement.
En 1952, il y avait au Sénégal un agent d'hygiène pour 1.732 habitants. Aujourd'hui, il y a 1 agent d'hygiène pour 33.707 habitants dans le département de Dakar. Dakar a besoin de 573 agents. Dakar a 34 agents (chiffres de 2018).
Avec ces chiffres, les Axelle Kabou peuvent se demander: " Et si l'Afrique refusait le développement ? ". Deux choses à corriger dans cette phrase. D'abord il faut être clair, c'est pas une question mais une affirmation : l'Afrique refuse le développement. Ensuite, il faut préciser que c'est l'Afrique néocoloniale qui refuse le développement. L'Afrique des Macky Sall, des Ouattara, des Talon, des Eyadema, des Bongo...Et cette Afrique n'est pas notre Afrique.
À quand la fin de "l''indépendance"?
À nous de nous battre pour mettre un terme à cette indépendance de pacotille pour un Sénégal souverain qui compte sur lui-même dans une Afrique souveraine et unie qui compte sur elle-même.
Le Moom sa réew, le Bokk sa réew et le Defar sa réew sont encore d'actualité.