La Cosydep veut que l’école soit protégée des perturbations « exogènes »
La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) a appelé les parties prenantes de l’éducation à se prémunir contre les d’éventuels « facteurs exogènes » pouvant impacter négativement la vie du secteur, en travaillant à prévenir les répercussions de la vie politique sur le fonctionnement de l’institution scolaire et universitaire.
« Deux mois après la rentrée scolaire, à la veille de l’élection de représentativité des centrales syndicales, à un mois de la Coupe d’Afrique de football, et à deux mois du démarrage de la campagne pour l’élection présidentielle », le bureau du conseil d’administration de la Cosydep s’est réuni jeudi « pour apprécier la situation scolaire et universitaire », « réaffirmer [certaines] recommandations et dégager des perspectives » pour le secteur de l’éducation, informe l’APS.
« Dans cette optique, il est nécessaire de rester vigilant face aux remous dans de nombreux secteurs de la vie économique et sociale, mais aussi [face] au déroulement de tout autre évènement à forte attraction populaire », a déclaré Hélène Rama Niang, présidente du bureau du conseil d’administration de la Cosydep, dans une déclaration lue devant la presse.
La COSYDEP « exprime ses vives inquiétudes face aux menaces sur l’année 2023-2024 », a dit Mme Niang, ajoutant que « maîtriser les facteurs endogènes, c’est faire de sorte qu’aucune perturbation majeure ne vienne de l’intérieur du système scolaire et universitaire ».
Pour Cheikh Mbow, directeur exécutif de la Cosydep, la communauté éducative doit rester « vigilante face à toute velléité d’agitation extérieure pouvant affecter le système éducatif ».