La famille de Jacques Amay Sagna demande que justice soit faite deux ans après son assassinat par des inconnus

15 - Novembre - 2019

Deux ans après l’assassinat de l’enfant Jacques Amay Sagna, retrouvé mort dans les rizières de la ville de Bignona, au sud du Sénégal, 44 jours après sa disparition, la famille demande à la justice sénégalaise de tout mettre en œuvre pour retrouver le ou les meurtriers afin que justice soit faite. Pour rappel, cet enfant de trois ans avait disparu 13 novembre 2017 à la Case des tout Petits d’un quartier populaire de Bignona à l’heure de la descente, le jour de la rentrée scolaire même. Il y avait été conduit par sa maman qui l’avait confié aux responsables de l’établissement et elle était rentrée tranquillement. Et à 13 heures, c’est le père de l’enfant qui est venu pour le récupérer, mais à sa grande surprise son fils était introuvable, les responsables de l’établissement qu’il a interpellés lui diront tous qu’ils n’ont pas vu l’enfant, supposant que certainement qu’il était sorti de sa classe avant l’heure, alors que l’école et non seulement clôturée mais et également bien sécurisée par un vigile.
Les recherches effectuées, dans le quartier, toute la journée durant et les jours qui ont suivi sa disparition, n’avaient pas permis de le retrouver. La brigade de gendarmerie de Bignona qui avait été saisie de l’affaire avait aussitôt ouvert une enquête et les recherches que les hommes en bleu avaient effectuées avec l’appui de la population qui se mobilisait presque tous les jours et particulièrement les femmes et de Bignona et des villages environnants, seront sans succès. C’est le 27 décembre 2017, en pleine fêtes de fin d’année, que le corps sans vie de Jacques Amay Sagna a été découvert dans les rizières de son quartier, à quelques encablures des habitations, dans un endroit bien fréquenté par les populations particulièrement les pêcheurs et les enfants qui vont se baigner au marigot d’à côté. Ce lieu a été pourtant a été fouillé de fond en comble par les populations et par la gendarmerie, relève un membre de la famille de la victime. Ce crime odieux avait défrayé la chronique au Sénégal en son temps et avait même suscité une très forte colère au sein des organisations qui défendent la cause de l’enfance.
Depuis lors, une plainte a été déposée par la famille de l’enfant contre les responsables de l’école. Deux ans après cet assassinat, le ou les auteurs de ce crime courent toujours. La famille du petit Jacques Amay Sagna est montée encore au créneau ce 13 novembre pour demander que justice soit faite. A travers la déclaration que son papa Alain Sagna a faite, la famille dénonce les lenteurs notées dans le règlement de cette affaire.
‘’Nous voulons connaitre la vérité, toute la vérité sur cette affaire. Nous demandons à ce que tout soit mis en œuvre par la justice pour que le ou les auteurs de ce crime soient démasqués, arrêtés, jugés et condamnés’’, a indiqué Alain Sagna.
A noter que d’autres enfants, tous des élèves, ont également disparu en Casamance et notamment dans la ville de Ziguinchor où au moins la disparition de trois enfants avait été signalée dans le courant de 2017 et un seul avait été retrouvé dans un village bissau-guinéen.

Mamadou Alpha Diallo (infos15.com)

Commentaires
0 commentaire
Laisser un commentaire
Recopiez les lettres afficher ci-dessous : Image de Contrôle

Autres actualités

28 - Mai - 2022

Suicide d’une employée de Société Générale Sénégal : Seydi Gassama réclame une enquête

Le suicide d’une employée de la Société Générale Sénégal, intervenu avant-hier, jour où la communauté catholique du monde...

27 - Mai - 2022

Drame à la SGBS : avant de se suicider Daba Coulibaly faisait des…

On en sait un peu plus sur les circonstances du suicide de A. R. Ndiaye Coulibaly que l’on appelait Daba Coulibaly, selon certains médias. La dame s’est jetée hier,...

27 - Mai - 2022

REVUE DE PRESSE: LA MORT DES 11 BÉBÉS À LA UNE DES QUOTIDIENS

‘’L’horreur’’, ‘’le drame de trop’’, etc. : les quotidiens reçus vendredi à l’APS sont à fond sur la mort des onze...

27 - Mai - 2022

QUAND L’ETAT EST RESTÉ SOURD AUX ALERTES DU KHALIFE GÉNÉRAL !

Alors que le décès de 11 bébés au service néonatologie de l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane continue de susciter une vague...

27 - Mai - 2022

«UN PAYS EST UN BIEN SÉRIEUX QU’IL FAUT GÉRER DE FAÇON STRUCTURELLE… ET NON CONJONCTURELLE»

Le Coordonnateur général du Forum civile se dit choqué par la mort des 11 bébés à l’hôpital Serigne Abdou Aziz Sy de Tivaouane. En marge...