La mort de Shimon Peres à l’âge de 93 ans
Shimon Peres a finalement rendu les armes. Ses proches s’étaient réunis mardi en début de soirée au centre médical Sheba de Tel Hashomer, dans la banlieue de Tel Aviv, afin de lui faire leurs adieux.
Figure centrale de la vie politique israélienne depuis la création de l’État, Shimon Peres semblait n’avoir qu’à peine ralenti le rythme de ses activités après son départ de la présidence à l’été 2014. Le 13 septembre dernier, il venait d’intervenir devant un parterre de chefs d’entreprises lorsqu’il a soudain été pris d’un malaise. Hospitalisé en urgence, il a subi quelques heures plus tard une hémorragie intracrânienne massive. Les médecins ont alors cru que son heure était arrivée, avant de reprendre foi le lendemain matin. «Il réagit lorsqu’on lui parle et semble comprendre ce qui se passe autour de lui, si bien que nous espérons une amélioration», confiait alors le professeur Rafi Walden, qui était à la fois le gendre et le médecin personnel de l’ex-président. «Shimon Peres nous a appris à être optimistes», ajouta-t-il lors d’un échange avec la presse.
Benyamin Nétanyahou, assurant prier pour le prompt rétablissement de celui qui fut son adversaire politique, avait tenu à se rendre à son chevet. Le président Reuven Rivlin, en déplacement en Ukraine, a confié mardi soir prier pour son «ami Shimon». Celui-ci avait dû être hospitalisé à plusieurs reprises au cours des derniers mois, notamment pour des problèmes cardiaques.
Lefigaro